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Un Kenyan de 25 ans invente des gants intelligents qui convertissent les mouvements de la langue des signes en discours audio

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Roy Allela tries out his smart gloves
Roy Allela essaye ses gants intelligents

Plus de 30 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles de la parole et doivent utiliser le langage des signes. Elle constitue donc un obstacle linguistique lorsque l’on cherche à communiquer avec des personnes n’utilisants pas la langue des signes. C’est une chose que Roy Allela ne sait trop bien.
    
En effet, la nièce de Roy Allela, âgée de six ans, est née sourde et a eu beaucoup de mal à communiquer avec sa famille, aucun d’entre eux ne connaissant la langue des signes. Ils disent que la nécessité est la mère de l’invention et que le besoin de communiquer et de se connecter avec sa nièce a poussé Roy, âgé de 25 ans, à inventer les gants intelligents.

Le gant de traduction langue des signes-parole de Sign-io reconnaît différentes lettres signées par les utilisateurs de la langue des signes et les transmet à une application Android où elles sont vocalisées.

Roy Allela

Cet exploit a vu Roy gagner l’admiration et la reconnaissance de la prestigieuse société américaine ASME (American Society of Mechanical Engineers), la plus grande organisation d’ingénieurs en mécanique du monde, lors de son prestigieux concours ASME Innovation Showcase (ISHOW) 2017.

Roy et deux autres inventeurs africains – l’un originaire d’Ouganda et l’autre du Ghana – ont remporté le grand prix lors de la deuxième des trois manifestations régionales.

Brian Gitta, d’Ouganda, qui a mis au point Matibabu, un appareil non invasif utilisé pour tester le paludisme, et Charles Antipem, du Ghana, qui a créé Science Set, un laboratoire scientifique abordable, portable, pratique et hautement évolutif pouvant être placé dans le sac ou sur le bureau des étudiants. Roy Allela a partagé 500 000 dollars en espèces et en prix, ainsi que trois autres lauréats à Bangalore, en Inde, et trois autres à Washington, DC.
 

Les lauréats faisaient partie des dix entrepreneurs en matériel informatique (hardware) à visé sociale sélectionnés parmi les 150 candidats retenus comme finalistes de l’événement. Ils se sont déroulés à l’hôtel Golden Tulip Westlands Nairobi afin de présenter une gamme de dispositifs conçus pour avoir un impact économique, environnemental et social transformationnel.

Le fondateur de Sign-io, Roy Allela (au centre) reçoit son trophée de LR Kamau Gachigi (à gauche).

Pendant la compétition, les finalistes ont comparu devant un panel de juges, comprenant des entrepreneurs prospères, des universitaires et des fondateurs de startups financées par du capital-risque, afin de présenter les attributs de conception technique de leurs prototypes et de définir leurs plans de fabrication, de mise en œuvre, de commercialisation et de financement.

Source: Pulse Live Kenya
Traduit par la Team OJAL

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