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8 choses que vous devez connaitre au sujet de Martin R. Delany, le père du nationalisme noir

Ses jeunes années

 
Journaliste, abolitionniste, médecin et rédacteur en chef, Martin Robison Delany (6 mai 1812- 24 janvier 1885) est né libre à Charles Town en Virginie. La mère de Martin Delany croyait que la lecture et l’écriture était essentielle à la réussite de ses enfants, mais la Virginie interdisait l’éducation des Noirs. Elle a déménagea avec ses enfants en Pennsylvanie, un «état libre». A 19 ans, Delany parcourut 160 miles de Pittsburgh  pour la Bethel Church School, une école pour les Noirs et le Jefferson College afin  d’apprendre le latin, le grec, et les lesttres classiques. Il étudia également la médecine.
 
 

Son passage à Pittsburgh

 
 
Jeune adulte, Delany était actif dans plusieurs mouvements allant de l’abolition de l’esclavage, au mouvement de tempérance ainsi que le mouvement “Back to Africa“. En tant qu’abolitionniste, il a contribua à la création du Young Men’s Literary and Moral Reform et du Comité de vigilance pour aider à reloger les Noirs auparavant esclaves et pour leur apprendre à lire. Il fit cela après la rébellion de Nat Turner qui avait rendu la lecture illégale pour les esclaves. En 1833, Delany ouvrit son propre cabinet médical spécialisé dans les sangsues et les ventouses. Une décennie plus tard, il débuta également son propre journal appelé, The Mystery. Ce journal se focalisait sur des sujets liés à la liberté des Noirs et des idées relatives à L’Israel Noir en Afrique.
 
 
 
 

Delany et Douglass

 
 
Avant que Booker T. Washington et W.E.B Dubois ne débattent au sujet du progrès des Noirs, il y avait Delany et Frederick Douglass. Les deux hommes étaient des partenaires et contemporains, travaillant pour le North Star de Douglass, entre 1847 et 1852. Douglass fut tellement impressionné par l’écriture de Delany dans The Mystery, qu’il fut embauché comme écrivain. Les deux homme cependant n’étaient pas d’accord sur la façon dont les Noirs devraient prospérer dans le pays. Delany croyait fermement en l’émigration vers l’Afrique alors que Douglass croyait que les Noirs devaient rester aux États-Unis parce qu’ils y avaient des intérêts égaux aux aux Blancs. Selon l’University of North Carolina Press: 

“bien que chacun se voyait comme le seul meilleur représentant de sa race, ce rôle fut accordé par l’histoire à Douglass, alors que Delany a subi le sort typique du séparatiste noir: la marginalisation.”

La Harvard Medical School

 
 
En 1850, Delany était toujours intéressé par la médecine, donc il entra à la Harvard Medical School. Après avoir servi comme apprenti pour de nombreux médecins abolitionnistes blancs, il voulu avoir une éducation plus formelle qu’ils ne pouvaient pas lui donner. Delany était l’un des trois étudiants en médecine noir qui brisa les barrières raciales, mais il ne suivit qu’un seul semestre après avoir enduré des tensions raciales extrême. 
 
 

La recherche d’un Israël Noir

 
 
Après son expérience à Harvard, Delany était convaincu que les Noirs devaient retourner en Afrique. Au milieu des années 1850, il parti au Nigeria pour acheter des terres en vue d’une possible instalation. A l’époque l’American Colonization Society faisait exactement la même chose. L’expédition de Delany fut différente parce que les propriétaires d’esclaves et les abolitionnistes blancs n’étaient pas impliqués. Il croyait vraiment que l’Amérique ne serait pas une option viable pour les Noirs, alors il examina également des options pour obtenir des terres en Amérique centrale et au Canada. Pendant ce temps, il écrivit à propos de ses voyages dans le livre, Blake or the Huts of America en 1859.
 
 
 

Les Régiments Noirs

 
En 1863, la Proclamation d’émancipation de 1862 a fait adoucir sa position à Delany au sujet de l’émigration. Lorsque l’idée de soldats noirs rejoignant le combat en tant que soldats de l’Union fit son apparition, Douglass et Delany furent tous deux pour et plaidèrent pour la possibilité de se battre pour la liberté. Masshist.org explique que : 
 

“Le 54th Massachusetts Volunteer Infantry Regiment était la première unité militaire composée de soldats noirs à être levé dans le Nord pendant la guerre civile (…) Avant 1863, aucun effort concerté ne fut fait pour recruter des troupes noires en tant que soldats de l’Union”.

 Delany était si attaché au régiment que son propre fils Toussaint Louverture Delany, s’y enrôla.
 
 

Le soldat Noir le plus haut gradé

 
 
Lors d’une rencontre avec le président Abraham Lincoln, Delany voulu que les soldats noirs aient l’occasion de devenir des leaders au sein de l’armée. Lincoln suivit les conseils de Delany et fit de lui le plus haut gradé noir de l’armée à cette époque. En tant que major au sein du 104e régiment, il entra dans l’histoire une fois de plus.
 
 

L’héritage de fierté et d’excellence noire

 
 
Une citation célèbre de Frederick Douglass à propos de Delany résume leur relation et les convictions de Delany. Dans sa vie, Delany réalisa tout ce qu’un homme noir pouvait réaliser dans l’Amérique du 19e siècle. Il fut abolitionniste, juge, homme politique, officier, médecin, le premier explorateur afro-américain en Afrique, journaliste et romancier. Cependant, il voulait que tous les Noirs soient libre. Il voyait que cette nation ne fournirait pas l’environnement nécessaire pour obtenir le type de liberté que les Noirs méritaient. L’Afrique fut son plus grand objectif et il en fut ainsi jusqu’à sa mort.
 
Source : http://atlantablackstar.com/
Traduction de la Team Elimu

7 des plus impitoyables colonialistes européens

Lorsque l’on pense aux atrocités qui furent commises contre l’humanité, une personne est souvent désignée comme étant la plus malfaisante n’ayant jamais vécu, Hitler. Mais pourquoi son nom est le seul à être synonyme de mal? Lorsque vous tuez plus de 10 millions d’Africains ou d’Amérindiens, pourquoi n’êtes-vous pas le symbole du mal? 

L’Europe a une longue histoire de colonialisme, d’impérialisme, d’esclavage et de génocide et Hitler ne fut pas seul commettre des actes ignobles contre l’humanité.

Voici une liste de colonialistes européens autres qu’Hitler, qui exterminèrent des populations, tout cela au nom de la terre, de l’avidité et de la richesse :



1° Le roi Léopold II de Belgique:


Léopold de Belgique amassa une énorme fortune personnelle en exploitant le Congo, d’abord par la récolte de l’ivoire et du caoutchouc par le peuple congolais. Un de ses actes les plus odieux fut de forcer les villageois à atteindre les quotas sur la collecte de l’ivoire; si les villageois ne respectaient pas leurs chiffres, leurs mains étaient coupées.
Son régime fut responsable de l’asservissement effectif de la population autochtone, de brutalité, de massacres généralisés et de mutilations fréquentes qui conduisirent à la mort de quelque 15 millions de Congolais.
C’est devenu l’un des scandales internationaux les plus infâmes du début du XX° siècle.



2° Le général britannique Sir Evelyn Baring:



Le Kenya a de riches terres agricoles et fertiles et en 1895, les Européens les voulurent. Sous la direction du Général Sir Evelyn Baring, la guerre fut déclarée au peuple Kényan. Baring imposa la peine de mort pour toute personne prêtant le serment Mau Mau (un serment du peuple kényan qui leur a donné le courage de se battre pour leur terre et leur liberté).
Pour garder le contrôle de cette terre qui ne leur appartenait pas, les britanniques exécutèrent, torturèrent ou mutilèrent 90.000 Kényans lors de la répression, et selon la Kenya Human Rights Commission plus de 160.000 furent détenus dans des conditions épouvantables.



3° Francisco Pizarro:



Francisco Pizarro fut, conquistador espagnol analphabètes et malfaisant notoire qui conquit le Pérou. En seulement 15 ans, lui et ses hommes tuèrent des milliers d’autochtones, anéantirent la monarchie Inca au pouvoir et asservirent tous les survivants de l’empire.
Il excellait dans la torture, il était connu pour brûler les yeux des autochtones pour obtenir leur or. Ces actes furent au nom du pouvoir, de l’or et de l’impérialisme religieux.

Peu d’hommes changèrent le cours de l’histoire de manière aussi vile que Pizarro.



4° George Augustus Robinson:



Avant que les britannique ne colonisent la Tasmanie en 1803, il y avait environ 15 000 personnes y vivant.
En 1833, la population fut réduite à seulement 200 survivants. George Augustus Robinson, parrainé par le lieutenant-gouverneur George Arthur, contraignit les 200 survivants autochtones à se rendre avec l’assurance qu’ils seraient protégés, pris en charge et que leurs terres leurs seraient finalement rendues.

Ce fut, en fait, un mensonge. Robinson fit des promesses pour tromper les espoirs des survivants désespérés. Ces survivants furent déplacés de leurs terres pour l’île Flinders, où ils finirent tous morts. 



5° Hernán Cortés: 


Hernán Cortés fut pacifiquement reçu par l’empereur Montezuma, un leader né sophistiquée de la royauté aztèque, Tenochtitlan. 
Peu de temps après Cortés fit l’empereur Montezuma prisonnier et exigea une énorme rançon en or. Cortes assiégea l’empire aztèque, saccagea la ville, et la renomma Mexico. Cortes sécurisa la ville et la population indigène fut soumise à une grande cruauté et beaucoup de difficultés, comme l’introduction de maladies exotiques qui décimèrent les survivants.
En fin de compte, on estime qu’entre 120.000 et 240.000 aztèques furent tués. Cortes initia la première phase de la colonisation espagnole des Amériques.





6° Napoléon:



Selon Claude Ribbe, spécialiste de l’histoire du colonialisme dans les Caraïbes, Napoléon fut l’homme qui, pour la première fois dans l’histoire, “se posât rationnellement la question de savoir comment éliminer, dans un temps aussi court que possible, et avec un minimum de coût et de personnel, un maximum de personnes décrit comme scientifiquement inférieure“.
La colonie française d’Haïti fut, autour des années 1800, la colonie la plus riche du monde, une véritable machine d’exportation, alimenté en esclave, qui produisit près des deux tiers du café du monde et près de la moitié de son sucre. Les esclaves africains furent attachés et battus pour travailler et forcés de porter un museau de l’étain pour les empêcher de manger de la canne à sucre. Si les esclaves étaient hargneux, ils étaient rôtis sur un feu lent, ou remplis de poudre et déchiquetés. Il ordonna en outre la mise à mort d’autant de Noirs en Haïti que possible, pour être remplacées par de nouveaux Africains, plus dociles. 
En 1802, un vaste programme de purification ethnique fut mis en place. Napoléon interdit les mariages interraciaux et ordonna que toutes les femmes blanches qui avaient eu des relations de toute sorte de avec un noir ou un mulâtre (personne de race mixte) soit expédiés en France. 





7° Christophe Colomb:


L’année 1492 marque le moment où Christophe Colomb envahit l’hémisphère occidental et initia 500 ans de génocide amérindien continu aboutissant à un holocauste de 95% de tous les peuples autochtones des Amériques.

Après avoir accoster à Hispaniola et malgré avoir décrit les peuples autochtones comme étant paisible et conviviale dans son journal, Colomb mit rapidement en œuvre des politiques d’esclavage, d’extermination et d’extorsion de fonds afin de voler terres et richesses. Colomb jeta les bases d’un génocide de masse que dans les années à suivre, les Conquistadors espagnols Hernán Cortés et Francisco Pizarro poursuivraient.






Sources: 

http://www.walkingbutterfly.com/ http://en.wikipedia.org/ http://digitaljournal.com/ http://joseph-isaakmail.hubpages.com/ 

Traduction #TeamOjal

7 Exemples honteux des camps de concentration créés pour les Noirs

Les camps de concentration de l‘après-guerre civile aux États-Unis


Après la guerre civile (et même pendant), des millions de Noirs libres furent acheminés dans des camps de concentration près de bases militaires de l’Union où les conditions de détention étaient insalubres et où la nourriture était limitée. Beaucoup succombèrent des privation de nourriture, et autres moyens. Les plus célèbre de ces cas eurent lieu à Natchez dans le Mississippi. Ce camp de la mort fut créé après que des Noirs libre fuirent vers Natchez après avoir été libéré.

«Lorsque les esclaves furent libérés des plantations pendant l’occupation, ils envahirent Natchez», déclara le chercheur Paula Westbrook. «Il y en eut environ entre 10 000 à 120 000 durant une nuit.»

Là, des dizaines de milliers de Noirs libre furent soumis à des conditions horribles qui conduisirent à leur mort. Au bout du compte, environ 20.000 noirs hommes, femmes et enfants furent tués.


Camps de concentration aborigènes


Comme moyen pour “exterminer” la population autochtone, l’Australie adopta l’Aborigines Protection Act (Loi sur la protection des Aborigènes, NDLR) de 1909. En vertu de cette loi, les premiers camps de concentration australiens furent établis. Le Dr. Gary Foley, un activiste, universitaire, écrivain et acteur australien aborigène de l’ethnie Gumbaynggirr, affirma que cette foi fut établie “sur l’hypothèse que ce qui restait de la population autochtone ne voulait pas mourir“.


Les camps de travail pour Noirs durant de la guerre anglo-boer


Alors que les deux principales forces dans la guerre anglo-boer étaient blanches, les Noirs connurent le plus des pertes au cours de cette guerre. Pas moins de 15 000 Noirs furent utilisés comme combattants et non-combattants par les Britanniques. À la suite de la “politique de la terre brûlée” des britanniques, de nombreux Noirs qui vivaient dans des fermes blanches furent déportés dans des camps de concentration. En outre, les civils déportés et capturés furent arrêtés par les forces britanniques et conduis dans des «camps de réfugiés», qui est devinrent rapidement des camps de concentration. Les Britanniques emprisonnèrent les Noirs dans les camps, pour les faire travailler, pour cultiver des denrées alimentaires pour les troupes, pour creuser des tranchées, pour devenir conducteurs de chariots, pour travailler comme mineurs une fois que les mines d’or redevinrent opérationnelles, selon sa history.org.za.



Le génocide Herero et Namaqua et le camp de Shark Island


Après que les peuples Herero et Namaqua se rebellèrent contre l’impérialisme allemand dans le Sud-Ouest africain, ou l’actuelle Namibie, les impérialistes allemands placèrent des milliers de Namibiens dans des camps de concentration. Le pire de ces camps fut celui de Shark Island ou l’île de la mort, au large des côtes de Lüderitz, en Namibie. Ceux qui furent envoyés sur Shark Island le furent uniquement pour mourir. Ceci est considéré par de nombreux historiens comme le premier génocide du 20ème siècle. Entre 1904 et 1908, 100 000 Herero et 10.000 Nama  perdirent la vie.



Le Camp de Tarrafal au Cap-Vert


Le Camp de Tarrafal, aussi connu comme le “Camp de la mort lente” fut initialement développé comme un moyen de punir les communistes, anarchistes, anti-colonialistes, libéraux et autres opposants du régime d’Antonio de Oliveira Salazar. Pourtant, dans les années 1970, il rouvrit ses portes pour emprisonner les dirigeants africains qui combattaient les Portugais pour obtenir leur indépendance. Le camp fut le moyen par lequel le Portugais intensifièrent l’oppression contre les captifs africains. Bon nombre des techniques utilisées pour torturer les captifs africains furent inspirés par les nazis, ainsi que par les pratiques oppressives de l’esclavage.


Les Mau Mau et camps de concentration au Kenya


La rébéllion Mau Mau fut une réponse au colonialisme britannique. Entre 1954 et 1960, la révolte des Mau-Mau permit de renforcer l’indépendance du Kenya. Elle fut une grande tragédie pour ceux qui y furent impliqués. Durant six ans, les colons britanniques organisèrent les camps de punir suspects Mau Mau. À ce jour, la Grande-Bretagne a peu fait pour confesser son crime au Kenya, y compris les décès de l’infame camps de détention de Hola dans lesquelles “les détenus (…) furent matraqués à mort par des gardiens de prison pour avoir refusé de travailler“, selon un article publié par The Telegraph.


Les Noirs durant l’Holocauste allemand


Un article publié par le Holocaust Memorial Museum aux États-Unis confirme que “le sort des Noirs entre 1933 et 1945 en Allemagne nazi et dans les territoires occupés par l’Allemagne allait de l’isolement à la persécution, la stérilisation, l’expérimentation médicale, l’incarcération, la brutalité et l’assassinat.” De ce fait, ils se trouvèrent souvent dans des camps de concentration. En effet, les Afro-américains furent également “capturés par les nazis et furent internés dans des camps de concentration“, selon un article publié par NewsOne.


Source : http://atlantablackstar.com/
Traduction #TeamOjal

10 citations incroyables qui clarifient le racisme aux personnes qui prétendent ne pas le voir

Dans un New York Times entrevue 2011, l’acteur Samuel L. Jackson a déclaré:


“Les gens connaissent le (Ku Klux) Klan et le racisme affiché, mais la destruction de son âme petit à petit, jour après jour, est bien pire qu’une personne venant dans votre maison vous lyncher.”

Comédien-acteur Dave Chappelle explique le racisme:


“Certaines choses comme le racisme sont institutionnalisés. Il se peut que vous ne connaissiez aucun raciste. Vous vous dites” Eh bien, je ne déteste pas les Noirs, donc je ne suis pas raciste”, mais vous bénéficiez du racisme, par le simple mérite de la couleur de votre peau. 

Les possibilités que vous avez, vous êtes privilégié d’une manière que vous  ne pouvez même pas réaliser parce que vous n’avez pas été privé de certaines choses. Nous avons besoin de parler de ces choses pour qu’elles changent “.


Sur son blog, Scott Woods Makes Lists, le poète Woods a affiché:


“Le problème c’est que les Blancs voient le racisme comme de la haine consciente, alors que le racisme est plus grand que cela. Le racisme est un système complexe de leviers et de poulies mis en place il y a plusieurs générations pour continuer à servir les intérêts des Blancs au détriment des autres, que les Blancs le sachent ou non, ou qu’ils soient d’accord ou non. Le racisme est une maladie culturelle insidieuse. Il est si insidieux qu’il ne se soucie pas de savoir si vous êtes un “blanc qui aime les Noirs”; il est toujours là pour trouver un moyen d’affecter la façon dont vous interagissez avec des personnes qui ne vous ressemblent pas”.

“Oui, le racisme ressemble à de la haine, mais la haine est juste une manifestation. Le privilège en est une autre. L’accès en est une autre. L’ignorance en est une autre. L’apathie en est une autre, et ainsi de suite. Ainsi, je suis d’accord avec les gens qui disent que personne ne naît raciste, mais le système dans lequel nous naissons l’est. C’est comme l’air, vous le respirez dès que vous naissez. “.

“Ce n’est pas un rhume que vous avez à guérir. Il n’y a pas de classe de diplôme anti-raciste. C’est un ensemble de pièges socio-économiques et de valeurs culturelles qui sont déclenchés à chaque fois que nous interagissons avec le monde. C’est une chose que vous devez écoper hors du bateau de votre vie pour empêcher de vous y noyer. Je sais que c’est un travail difficile, mais c’est le prix à payer pour tout posséder”.


L’écrivain nigérian Chimamanda Ngozi Adichie écrit dans sa fiction de 2006, Half of a Yellow Sun:


“Richard soufflait. C’était comme si quelqu’un saupoudrait du poivre sur sa blessure: Des milliers d’habitants du Biafra étaient morts, et cet homme voulait savoir s’il y avait du nouveau à propos de la mort d’un blanc. Richard écrira à ce sujet, la règle du journalisme occidental:. Une centaine de morts Noirs équivaut à un mort blanc “


L’auteur Michelle Alexander pose dans son livre, The New Jim Crow: Mass Incarceration in the Age of Colorblindness:


“Plus de 2 millions de personnes se sont retrouvés derrière les barreaux à la fin du XXe siècle, et des millions d’autres ont été relégués aux marges de la société en général, relégué à un espace politique et sociale un peu comme Jim Crow, où la discrimination à l’emploi, au logement et à l’accès à l’éducation était parfaitement légal, et où ils pouvaient se voir refuser le droit de vote “.

“Le système fonctionnait presque automatiquement et le système dominant de significations raciales, d’identités et des d’idéologies semblait déjà naturelles. 90% de ceux qui sont admis en prison pour des délits de drogue dans de nombreux états étaient noirs ou latinos, mais l’incarcération de masse des communautés de couleur a été expliqué en termes de race neutre, une adaptation aux besoins et aux exigences du climat politique actuel “.


Sur son compte Tumblr la poète Nayyirah Waheed écrit:


“Ne faites jamais confiance à quelqu’un affirmant ne pas faire attention à la couleur. Cela signifie pour eux, que vous êtes invisible. “


Sur une Avril 2014 épisode de The Daily Show, animateur Jon Stewart a ironisé:


“Le constat est sans appel, il est clair que nous avons fait d’énormes progrès pour dire à tout le monde que le racisme est une mauvaise chose. Là où nous semblons avoir laissé tomber … c’est d’enseigner aux gens ce qu’est le racisme en fait … ce qui permet aux gens de dire des choses incroyablement racistes tout en insistant qu’ils ne le seraient jamais “.


Dans une interview 2013 Truthout.org, linguiste et analyste politique Noam Chomsky a déclaré:


“La police peut aller au centre-ville de Harlem et ramasser un enfant avec un joint dans les rues. Mais ils ne peuvent pas aller dans les appartements élégants et obtenir un courtier en valeurs mobilières qui a renifler de la cocaïne. “


Dans “Correcting the Balance”, un entretien avec Nalo Hopkinson (Le Chaos) par l’éditeur Terry Bisson, l’auteur d’origine jamaïcaine a déclaré:


“Il y a beaucoup de lecteurs qui se targuent de ne pas prêter attention à l’identité de leurs auteurs préférés. Certains d’entre eux pensent qu’ils ne sont pas discrimés. Je ne connais personne qui ne le soit pas, moi y compris. Mais disons que pour la commodité du raisonnement que ces lecteurs particuliers, en fait, ne sont pas discriminés “. 

“Combien de livres d’auteurs noirs pensez-vous que vous trouverez sur les étagères? Ce serait une chance s’ils y étaient tous, quoiqu’il en soit, ils seront largement dépassés par les livres d’auteurs blancs. Pas nécessairement parce que ces lecteurs vont délibérément choisir des auteurs blancs. Ils ne doivent pas nécessairement. Le statu quo le fait pour eux “. 

“Donc, ces lecteurs “auto-satisfaits”, “je ne sais pas” sont en fait des lecteurs “je ne me soucient pas assez pour aller au-delà de mon nez”. Soit. Trop de causes, pas assez de temps, disons. Mais il ne faut pas prétendre que l’indifférence et le refus d’apporter des changements positifs constituent un progrès “.


Dans un de ses écrits enregistrées dans The Philosophy and Opinions of Marcus Garvey or Africa for the Africans, Garvey a écrit:


“Il est regrettable que nous devions nous trouver en cette époque le seul groupe désorganisé. D’autres ont eu l’avantage de l’organisation depuis des siècles, ainsi ce qui leur semble nécessaire, d’un point de vue racial, devient nécessaire pour nous autres qui avons constamment dut à travailler sous le poids de la dispersion et de l’absence d’objectif racial. “

Source : http://ontheblacklist.net/ 

Traduction #TeamOjal

Le génocide : un système de survie – Entretien avec le Dr Frances Cress Welsing

[Le Dr Frances Cress Welsing est un psychiatre qui a déjà enseigné à l’École de médecine de l’Université Howard. Elle est l’auteur de «The Cress Theory of Color Confrontation». Le correspondant du Final Call à la Maison Blanche Askia Muhammad s’entretient avec le Dr Welsing au sujet de son étude sur la dynamique globale du génocide.]


FinalCall.com (FC): Face à la pandémie du sida, aux guerres, à la famine, aux sécheresses, est-il possible que le continent africain, et les Noirs à travers le monde, ne soient les cibles d’un complot génocidaire des Européens? 
Dr Frances Cress Welsing (FCW): J’ai longtemps examiné le problème des Noirs comme étant liés au racisme, à la suprématie blanche. Ces termes sont synonymes, c’est un système comportemental mondial pour la survie génétique du Blanc sur la planète.

En d’autres termes, la population blanche de la planète est une minorité minuscule, moins d’un dixième de la population de la planète. Ils sont d’origine génétique récessive en termes de coloration de la peau, cela veut dire que le Blanc peut être génétiquement anéanti. Blanc+Noir=coloré. Blanc+Brun=coloré. Blanc+Jaune=coloré. 

Ainsi, la minorité blanche est consciente; Je dirais qu’ils ont eu connaissance qu’ils étaient une minorité car ils ont sillonné le globe. Les blancs ayant des relations sexuelles avec des non blanches ont découvert que les enfants ressemblent tous aux mères, ce qui signifiait que le Blanc était anéanti.
Je dis que c’est la motivation fondamentale de personnes qui se considèrent comme Blanches, que cela soit consciemment et/ou inconsciemment déterminé. En d’autres termes: ce que le Collectif Blanc fait sur la planète des comportements à l’économie, l’éducation, le divertissement, le travail, le droit, la politique, la religion, le sexe et plus-dans l’ordre pour eux de survivre sur la planète, par tous les moyens nécessaire.
En d’autres termes: les Blancs se livrent collectivement, à des comportements (en économie, l’éducation, le divertissement, le travail, le droit, la politique, la religion, le sexe et plus) leur permettant de survivre sur la planète, par tous les moyens nécessaire.
Lorsque les gens sont consciemment et/ou inconsciemment sur la voie de leur survie génétique (ce qui signifie qu’ils se sont trouvés génétiquement vulnérables face à d’autres personnes qui peuvent provoquer leur anéantissement génétique), alors la pratique du génocide est une conséquence logique à cette situation.
En voyant ce qui se passe sur le continent africain et à d’autres endroits où se trouvent des non-blancs (même si nous regardons seulement l’épidémie de SIDA-VIH) il y a quelque chose qui est en train de tuer des dizaines de millions de non-blancs. Je ne pense pas qu’un noir intelligent et conscient (toutes personnes au courant) ne pense que le VIH / sida est quelque chose qui vient spontanément à l’état naturel.
Alors, je dis que nous devons en conclure que c’est une guerre biologique jusqu’à preuve du contraire. Je dirais qu’il est utilisé contre la population non-blanche-comme (Dr) Neely Fuller a utilisé le terme de “façonnage démographique” pour tuer un certain nombre de non-blancs sur la planète.

Un des aspects du génocide est l’incarcération massive d’hommes noirs dans leurs années de reproduction, de sorte que vous puissiez contrôler le nombre de noires produis.
FC: Les Noirs dans ce pays et dans d’autres parties du monde sont-ils suffisamment conscients de cela pour prendre les mesures appropriées afin de défendre notre peuple?
FCW: Je pense que les Noirs et les autres personnes de couleur sur la planète ont été systématiquement trompés sur ce qu’est vraiment la dynamique globale. On dit aux gens que c’est une démocratie, que tous sont égaux, que tout le monde est traité de manière égale. Les croyances religieuses des Noirs les encouragent à aimer tout le monde et ne pas être conscient. Espérer et prier, mais ne pas analyser. La majorité des non-blancs sur la planète n’ont pas une analyse suffisante du racisme, de la suprématie blanche.
Et nous subissons la propagande dans les médias sur la façon de penser les problèmes qui surviennent. La plupart des gens suivent la propagande. Plus précisément encore, les Noirs sont programmés à travers les médias et la télévision pour se concentrer uniquement sur la clownerie et la bouffonnerie, être obsédé par l’activité sexuelle et ne pas penser (le chant, la danse, et être obsédé sexuel). Cela détourne l’attention par rapport à ce qui se passe réellement.
FC: J’entends vos critiques dire: “Elle n’a jamais rencontré de complot. Ses théories sont vraiment difficile à avaler.” Que leur répondez-vous?
FCW: Si nous regardons simplement en arrière dans l’histoire, Adolphe Hitler mis en place un état de suprématie blanche en Allemagne. Les personnes qui ont été victimes (les Tziganes, les Noirs et les juifs) du fait qu’Adolphe Hitler a dit que tous ces gens n’étaient pas blancs. Ils n’étaient pas aryens, ils allaient être tués parce qu’il voulait avoir une population de pure race arienne en Allemagne, ainsi que dans le reste de l’Europe.
En dépit du fait que les juifs avaient des savants tels que (Sigmund) Freud et (Albert) Einstein, ils ne comprenaient pas ce qui se passait. Ils n’arrêtaient pas de dire: «Nous sommes Allemands». Ils voulaient être assimilé et inclus. Même lorsque les juifs prirent conscience de ce qui se passait pour eux, il y eut un grand nombre de juifs qui dirent: «C’est absurde, cela ne peut pas arriver, je ne veux pas l’entendre». 
Je ne suis pas surprise que les gens ne soient pas conscients, étant donné qu’ils ne lisent pas beaucoup, qu’ils sont vraiment impatients d’être acceptés par les personnes au pouvoir, alors je peux comprendre que les gens puissent dire cela.
FC: Voulez-vous dire que l’assimilation des noirs, et beaucoup vous diront que c’est un «succès» dans la culture américaine, est vraiment préjudiciable à nos véritables intérêts?
FCW: Les juifs en l’Allemagne ont estimé qu’ils avaient été assimilés; ils ont été assimilés à partir du milieu du XlX° siècle. Ils ont estimé que les obstacles et les ghettos n’existaient plus et qu’ils étaient autorisés à fréquenter les universités, et à être plus mobile dans la société. Puis, à un moment critique, tout cela a été emporté.
FC: Je vous remercie. 
Traduction #TeamOjal

15 insurrections noires contre l’oppression européenne et arabe qu’ils ne vous enseigneront pas à l’école

1° La rébellion de Nat Turner:

 
La rébellion de Nat Turner, également appelé l’Insurrection de Southampton, est probablement le plus célèbre soulèvement d’esclaves d’Amérique du Nord. La révolte fut brillamment planifiée par Turner et eut lieu en Août 1831 à Southampton County, en Virginie. Le groupe de “combattants de la liberté” dirigé par Turner tua près de 65 personnes d’origine européenne, le plus grand nombre de décès causés par une révolte d’esclaves dans le Sud des Etats-Unis. Bien que la rébellion fût réprimée en quelques jours, Turner survécut dans la clandestinité pendant plus de deux mois.
 
 

2° La Révolution haïtienne:

 

La révolte d’esclaves la plus réussie de l’hémisphère occidental fut la Révolution haïtienne, qui débuta en 1791. Dutty Boukman, un esclave africain instruit de la Jamaïque qui fut vendu à un maître esclavagiste français en Haïti, organisa et lança la révolution qui conduisit finalement à mettre fin à l’esclavage sur ​​l’île. Plus tard, génie militaire Toussaint Louverture mena la révolution alors que la France, la Grande-Bretagne et l’Espagne, essayaient de recoloniser Haïti et de rétablir l’esclavage. Durant la guerre, qui aboutit à la première République noire indépendante en 1804, 100 000 soldats français et britanniques furent tués.
 
 

3° La rébellion des Zanj:

 
La plus grande révolte des esclaves africains fut initiée par les Zanj contre les négriers arabes. Les Zanjou Zinj étaient les habitants de la terre le long de la côte de l’Afrique de l’Est. Ils furent négociés comme esclaves par les Arabes et furent contraints de travailler dans les salines cruelles et humides du Shatt-al-Arab, près de Bassorah en Irak moderne. Conscients de leur grand nombre et des conditions de travail accablantes, les Zanj se rebellèrent trois fois.
 
La plus grande de ces rébellions dura de 868 à 883 après JC, au cours de laquelle ils infligèrent des défaites répétées aux armées arabes envoyées pour réprimer la révolte. , Ils continuèrent pour certains pendant 14 ans à remporter des victoires militaires remarquables et même construisirent leur propre capital, Moktara, la ville élue.
 
 

4° La révolte d’esclaves de New York de 1712: ‬

 
La révolte des esclaves de New York de 1712 se produisit, lorsque 23 esclaves africains tuèrent neuf personnes d’origine européenne et en blessèrent six autres. Les esclaves avaient planifié et organisé la révolte durant la nuit du 6 Avril 1712. Après avoir mis le feu à un bâtiment sur ​​Maiden Lane, près de Broadway, ils attendirent que les colons se précipitent pour éteindre les flammes, puis commencèrent à les attaquer.
 
 

5° La Première “Maroon War”:

 
En 1739, les marrons jamaïcains furent les premiers esclaves africains à arracher leur liberté des mains des maîtres d’esclavagistes européens. Pendant la Première Maroon War, ils se sont battirent et échappèrent à l’esclavage et établirent des communautés libres dans l’intérieur montagneux de l’île. Durant 76 ans, il y eut des accrochages périodiques entre Britanniques et Marrons, aux côtés des révoltes d’esclaves occasionnels.
Finalement, du le gouvernement britanniques et les propriétaires d’esclaves réalisèrent qu’ils ne pourraient pas vaincre les Marrons, donc ils vinrent avec un traité de paix qui leur permit de vivre dans leurs propres états libres en Jamaïque. En conséquence, les Marrons établirent cinq villes principales : Accompong, Trelawny Town, Moore Town, Scots Hall, et Nanny Town.
 
 

6° Guerres Anglo-Ashanti (Ghana):

 
Il n’y a nul part en Afrique de l’Ouest une plus longue tradition de confrontation entre les pouvoirs africains et européens que dans la Côte d’Or (actuel Ghana), entre le Royaume Ashanti et les britannique. Les efforts de l’Angleterre pour étendre son influence économique et politique à l’intérieur de la Côte d’Or furent accueillis avec une vive résistance de la part des Ashanti.
 
Durant près de cent ans (1806-1901), le Royaume Ashanti défendit ses intérêts et la liberté à travers une série de victoires dans ses batailles contre les britanniques et autres européens. Les britanniques vainquirent finalement les Ashantis grâces un armement supérieur et aux guerriers nigérians durant la guerre les opposants à la Reine Mère Yaa Asantewaa au tabouret d’or en 1901.
 
Cette victoire ouvrît la voie à la domination coloniale britannique sur toute la Côte d’Or, mais la reine mère réussit à maintenir le tabouret d’or à l’abri des britanniques.
 
 

7°‪ La révolte de la Amistad:

 

 

En 1839, des Africains prirent le contrôle du bateau négrier espagnol nommé La Amistad tout en naviguant le long de la côte de Cuba. Les captifs africains, dirigés par Joseph Cinque, échappèrent à leurs entraves et tuèrent beaucoup de membres d’équipage, mais épargnèrent quelques-uns pour naviguer et le ramener chez eux au Sierra Leone. Toutefois, l’équipage les trompa, en naviguant vers le nord où ils furent appréhendés près de Long Island, New York. Après un procès très médiatisé, les captifs africains furent libérés.
 
 

8° la révolte des Malés:

 
 
La révolte des Malés (1835), également connu sous le nom de Grande Révolte, est peut-être la révolte d’esclaves la plus importante du Brésil. Des esclaves brésiliens Yoruba et d’anciens esclaves, qui furent inspirés par Dutty Boukman, Toussaint Louverture, et la Révolution haïtienne (1791-1804), portaient des colliers avec l’image de président haïtien Dessalines lorsqu’ils se battirent pour leur liberté. Une fois la fumée dissipée, les autorités portugaises craignirent de perdre le contrôle du Brésil, de la même manière que le français perdirent Haïti, et ils envoyèrent rapidement les survivants (500 combattants de la révolte) vers l’Afrique.
 
 

9° La Révolution de Zanzibar:

 
Lorsque Zanzibar obtint son indépendance vis à vis de la Grande-Bretagne en 1963, une série d’élections parlementaires réserva deux tiers des sièges pour aux Arabes et aux Indiens. Frustré par la sous-représentation au Parlement, en dépit des 54% lors à l’élection de Juillet 1963, le Parti Afro-Shirazi et l’aile gauche du parti Umma, essentiellement africains, unirent leurs forces. Tôt le matin du 12 janvier 1964, un membre de l’ASP, John Okello mobilisa environ 600 à 800 révolutionnaires sur l’île principale d’Unguja (île de Zanzibar). Ils submergèrent les forces de police du pays et confisquèrent leurs armes. Les insurgés renversèrent alors le sultan et son gouvernement. Les représailles contre les civils arabes et d’Asie du Sud sur l’île laissèrent un nombre de morts allant de plusieurs centaines à 20 000.
 
 

10° La Rébellion de Stono:

 
La Révolution de Stono, aussi appelée la conspiration de Cato, fut une révolte d’esclaves qui commença le 6 septembre 1739, en Caroline du Sud. Près de 60 esclaves tuèrent 22 à 25 propriétaires de plantations avant d’être interceptés par les miliciens Près d’Edisto River.
Dans cette bataille, les esclaves luttèrent avec acharnement, certains s’échappèrent. La Révolution de Stono fut la plus grande révolte d’esclaves dans les colonies britanniques du continent avant la Révolution américaine.
 
 

11° Guerre de Tacky:

 

 

En 1760, Tacky, un esclave jamaïcain originaire de Ghana, planifia et organisa un soulèvement pour obtenir la fin de l’esclavage. Le dimanche de Pâques, Tacky et son armée commencèrent la révolte, s’emparèrent facilement des plantations, et ont tuèrent les propriétaires d’esclaves.
 
A la fin de la bataille, plus de 60 propriétaires de plantations furent tués avant qu’ils ne soient en mesure de saisir Tacky. Cependant, la guerre de Tacky ne s’arrêta pas là. Le mouvement déclencha des révolutions dans toute l’île, et il fallut aux forces britanniques des mois pour rétablir l’ordre.
 
 

12° Bataille d’Isandhlawana (Afrique du Sud):

 
 
 
Les habitants d’Afrique du Sud résistèrent, lors de la Bataille d’Isandhlawana, à la domination européenne qui débuta lorsque les Hollandais et Britanniques commencèrent l’invasion au XVII° siècle. Dans certaines parties d’Afrique du Sud, ils se battirent contre la domination européenne jusqu’à la fin du XIX° siècle. En dépit des efforts coloniaux, le Zululand resta libre jusqu’en 1880. En 1879, une forte résistance, une armée zulu sous le commandement du roi Cetshwayo à Isandhlawana vainquit une force de 8.000 soldats européens, tuant 1600 d’entre eux. Ce fut la plus grande défaite subie par les Britanniques dans toutes leurs campagnes coloniales en Afrique et en Asie.
 
 

13° ‪révolte de San Miguel de Guadalupe:

 
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Fondée en 1526, San Miguel de Gualdalupe fut la première colonie européenne à l’intérieur de ce qui est maintenant les Etats-Unis et où certains spécialistes situent près de l’île de Sapelo actuelle Géorgie (McIntosh County, en Géorgie). 
 
Le premier groupe d’Africains à mettre le pied sur ce territoire se révoltèrent contre leurs oppresseurs avant de fuir vers l’intérieur des terres et s’établirent probablement avec les Amérindiens. Cet incident fut la première révolution d’esclaves documenté en Amérique du Nord. 
 
 

14° La Révolution de Demerara de 1823: 

 
La Révolution de 1823 de Demerara fut un soulèvement impliquant plus de 10.000 esclaves et qui eut lieu dans l’ancienne colonie de Demerara-Essequibo, actuellement connu comme le Guyana. Le 18 août 1823, Jack Gladstone et son père, Quamina, conduisirent une armée d’esclaves africains pour lutter contre leurs maîtres esclavagistes. 
 
Beaucoup de propriétaires de plantations et maîtres d’esclaves furent capturés et tués. La révolte eut un impact fort sur ​​les britanniques, qui firent pression sur leur pays pour accélérer l’émancipation des esclaves africains après la promulgation de la “Slave Trade Act” de 1807 interdisant le commerce des esclaves. 
 
 

15° La bataille d’Adoua: 

 
Jusqu’à ce qu’il fut brièvement occupée par l’Italie en 1931 à 1945, l’Ethiopie est le seul territoire africain qui résista à la colonisation complète par les Européens . L’Italie n’a en effet coloniser qu’une partie de l’Ethiopie antique, la zone le long de la mer Rouge qui devint l’Érythrée. Cependant, sous la direction de l’empereur Menelik II, l’Ethiopie résista aux tentatives européennes de coloniser tout le pays.
 
L’Ethiopie remporta une victoire décisive sur l’Italie lors de la bataille d’Adoua le 1er mars 1896. Cette bataille vient mettre fin à une guerre Italo-éthiopienne débutée en 1895. Pendant la bataille, les guerriers de Menelik II attaquèrent avec férocité les Italiens. Faisant peu de prisonniers, les vainqueurs de la bataille d’Adoua tuèrent 289 officiers italiens, 2918 soldats européens et environ 2000 Askari (Africains qui ont combattu du côté des Européens). 954 autres soldats européens manquaient à l’appel, tandis que 470 Italiens et 958 Askari furent blessés. Quelques 700 Italiens et 1800 Askari tombèrent entre les mains des troupes éthiopiennes.
 
 

Source:

 

Traduction #TeamElimu

5 signes montrant que vous souffrez probablement «d’esclavage mental» – par le Dr Amos Wilson

Les chaînes de l’esclavage furent enlevées il y a plus d’un siècle, et la législation adopta l’abandon des chaînes juridiques qui liaient les Noirs des Amériques aux bilans comptable du maître esclavagiste à l’instar des bœufs, du matériel agricole et autres immobilisations corporelles. Toutefois, aucune action extérieure ne peut supprimer l’esclavage mental survenu, qui fut transmis, et qui demeure chez les Noirs d’aujourd’hui.
Pourtant, de nombreux descendants d’Africains sont encore dans le déni des effets durables de cette institution traumatisante et brutale. Ils affirment souvent que l’esclavage s’est passé il y a longtemps, qu’il n’a aucun rapport avec eux, et que les Noirs devraient s’en remettre et profiter des «libertés» désormais à leur disposition. Cependant, le préjudice émotionnel et psychologique causé par la traite négrière transatlantique fut si grave, que beaucoup de gens, aujourd’hui encore, ont du mal à «s’en remettre».
Le Dr Amos Wilson (Février 23,1941 – 14 Janvier 1995), un ancien professeur de psychologie à l’Université de New York, soutiendraient que seule une correction systématique dans la conscience peut aider les Noirs, qui ont appris à penser comme des esclaves, à s’échapper réellement de la servitude. Dans une de ses conférences, le célèbre auteur qui a écrit des livres tels que “The Developmental Psychology of the Black Child,” posa cinq questions simples à ceux qui croyaient le contraire. Si les réponses aux questions de Wilson sont honnêtes, elles révèlent, encore chez la plupart d’entre nous une mentalité d’esclave.



1° Quelle langue parlez-vous?


La langue est essentielle à l’expression de la culture, parce que c’est un moyen par lequel les valeurs, les croyances et les coutumes d’un peuple sont transmises. Elle est fondamentale pour l’identité culturelle et si les gens oublient leur langue maternelle, ils perdent un aspect important de leur culture et un morceau de qui ils sont. Pour cette raison, il est important que les gens gardent leur propre langue vivante.
Lorsque les Noirs furent contraints d’adopter l’anglais, le français, l’espagnol et le portugais, ils furent contraints, d’abandonner leur propre vision du monde et d’accepter une langue étrangère qui les considérait comme des serviteurs soutenant les intérêts des Blancs. Est-ce que la mentalité qui permit à cette relation de se produire existe encore aujourd’hui parmi nous?



2° A quel nom répondez-vous?


Après que les Noirs ne furent kidnappés et déportés d’Afrique pour les Amériques, ils durent supporter un certain nombre de crimes atroces à leur encontre, tous furent dépouillés des noms qu’ils avaient dans leurs pays d’origine. Cet abandon forcé de quelque chose de si précieux a détruit le lien vital qui liait les personnes d’ascendance africaine à leurs pays d’origine et les a déconnecté de leur patrimoine et de leur histoire qui remonte beaucoup plus loin que celle de leurs oppresseurs.
Plutôt que d’être appelé par les traditionnels et magnifiques noms qui attestés de qui ils étaient et d’où ils venaient, les esclaves africains reçurent des noms étrangers qui les présentaient comme des biens. S’il y avait plusieurs esclaves avec le même nom dans un groupe donné, on leur attribué différents identifiants tels que «le petit» ou «le gros». Chacun d’entre eux devant savoir qui a était appelé lorsque le maître esclavagiste faisait signe.
Depuis que l’esclavage fut officiellement aboli, certains Noirs ont laissé tomber leurs noms européens qui furent forcés d’avoir et adoptèrent des noms africains ou des noms nouveaux et uniques. Pourtant, la plupart d’entre nous répondons aux noms faisant de nous la propriété de quelqu’un et certains espèrent même que ces noms leurs permettront d’améliorer leurs chances d’emploi, le genre qui paie.



3° Quel type de nourriture mangez-vous?


Durant l’esclavage, le maître faisait progressivement travailler les esclaves africains de plus en plus, tout en subvenant de moins en moins à leurs besoins. Avec de très longues heures de travail, des locaux exigus et des peines sévères, les Africains vivaient leur vie au jour le jour dans le désespoir et la faim. Ils recherchèrent du réconfort dans ce qui devint par la suite la Soul food.
Lorsque le maître ordonnait l’abattage d’un porc, sa famille mangeait les côtelettes, les steaks et les filets enrobés de bacon. Les entrailles, les pieds, la peau, et la tête étaient tout ce qui restait du porc​​. Pourtant, très peu était gaspillé parce que les Africains réduits en esclavage apprirent à tout manger sur un porc, « de la queue au groin! » Cela comprenait les pieds de porc, la peau, les intestins et les andouillettes.
De nos jours, les Noirs ont encore à ce type de «réconfort» alimentaire, même si il fut établi que la Soul food est malsaine.




4° Quel Dieu priez-vous?


Le pape Nicolas V approuva l’esclavage et la christianisation du peuple noir. Au cours de ce processus, les peuples africains furent contraints d’abandonner leurs systèmes spirituels pour adopter la version européenne du christianisme.
Les Africains ont leurs propres religions et concepts de Dieu. Aujourd’hui, il y a beaucoup de craintes et des sentiments négatifs envers les systèmes spirituels de nos ancêtres. C’est une conséquence directe de l’idéologie anti-africaine qui fut enseignée et appliquée sévèrement sur ​​les plantations.
L’un des actes les plus graves commis par le système pensé religieuse de la suprématie blanche fut la création de l’image d’un blanc comme étant le «fils» de Dieu. Cette image de blanc, qui est appelé Christ, adorée par beaucoup de Noirs dans le monde aujourd’hui, contribue à favoriser la croyance qui implique que l’homme blanc est parfait, bon, suprême et seule source de bénédictions.




5° Quel genre de vêtements portez-vous?


La mode a toujours joué un rôle important dans la culture africaine. Les styles et les modèles de vêtements ont souvent une signification spirituelle et mythique. De plus, certains des plus beaux vêtements au monde furent conçus par les mains de tisserands africains. Beaucoup d’entre eux ont apporté leurs compétences aux Amériques où ils furent exploités comme une autre source de revenus pour le propriétaire d’esclaves.
Les Noirs n’étaient évidemment pas en mesure de porter leurs vêtements traditionnels durant l’esclavage. Au lieu de cela, les maîtres esclavagistes leurs fournissaient des vêtements européens, souvent moins chers et moins durable.
Aujourd’hui, pour la plupart, les Noirs ont gardé leur instinct pour la mode, mais pour beaucoup d’entre nous les vêtements traditionnels africains paraissent aussi étranges et indésirable que la perception qu’en avaient les européens il y a des centaines d’années. En outre, nous sommes fidèles aux marques d’habillement extérieures à nos communautés.




Source : http://atlantablackstar.com

Traduction #TeamOjal

Le drapeau panafricain

Le drapeau panafricain rouge, noir et vert conçu par l’UNIA en 1920.


Le drapeau panafricain (également connu comme le drapeau de l’UNIA, drapeau afro-américain et celui de la Black Liberation) est un drapeau tricolore composé de trois bandes horizontales égales de couleur (de haut en bas) rouges, noires et vertes. L’Universal Negro Improvement Association and African Communities League (UNIA-ACL) l’a officiellement adopté le 13 Août 1920 à l’article 39 de la Déclaration des droits des peuples nègres du Monde, au cours de son congrès d’un mois au Madison Square Garden à New York. Des variations du drapeau peuvent et furent utilisés dans différents pays et territoires en Afrique et dans les Amériques pour représenter l’idéologie panafricaniste. Plusieurs organisations et mouvements panafricains ont souvent employé l’emblématique bannière tricolore dans divers contextes.


Couleurs et signification

Les trois couleurs panafricaines sur le drapeau représentent:

Rouge: le sang qui unit toutes les peuples noirs d’ascendance africaine, et qui fut versé pour la libération;

Noir: les noirs dont l’existence en tant que nation, mais pas un État-nation, est confirmée par l’existence du drapeau; et de la puissance
Vert: la richesse naturelle abondante de l’Afrique.

Histoire

“Chaque race a un drapeau, sauf le Nègre”

Le drapeau fut créée en 1920 par des membres de l’UNIA en réponse à une chanson très populaire datant de 1900 qui affirmait : “Chaque race a un drapeau, sauf le Coon [Nègre, Ndlr]”, et qui fut citée comme l’une des trois chansons qui a “établi fermement le terme “Coon” dans le vocabulaire américain“. Un rapport de 1921 apparaissant dans l’Africa Times & Orient Revue, pour lesquels Marcus Garvey avait travaillé, cita Garvey quant à l’importance du drapeau: 

Montrez-moi la race ou la nation sans drapeau, et je vous montrerais une race de gens sans aucune fierté. Oui! Dans la chanson et le mimétisme, ils disent, “Chaque race a un drapeau, sauf le Nègre”. C’est tellement vrai! Oui! Mais ils disait cela de nous il y a quatre ans. Ils ne peuvent plus le dire aujourd’hui….

Le journaliste Charles Mowbray White a affirmé que Garvey avait proposé les couleurs rouge, noire et vertepour les raisons suivantes: 

“Garvey a dit rouge à cause de sa sympathie pour les Amérindiens du monde, vert pour sa sympathie envers les Irlandais dans leur lutte pour la liberté et le noir [pour] le nègre”.

Le drapeau est devenu plus tard un symbole nationaliste africain pour la libération à travers le monde des peuples d’origine africaine. Tel un emblème de la fierté noire, le drapeau est devenu populaire pendant le mouvement de la Black Liberation des années 1960. En 1971, la commission scolaire de Newark, dans le New Jersey, adopta une résolution autorisant le drapeau à être élevés dans les salles de classe des écoles publiques. Quatre des neuf membres du conseil ne furent pas présents à l’époque, et la résolution fut présentée par un membre adolescent de la commission, une personne nommée par la mairie. De vives polémiques s’en suivirent, dont une ordonnance du tribunal adressée à la commission pour expliquer pourquoi elle ne devraient pas être forcée d’annuler la résolution, et au moins deux propositions législatives visant à interdire les drapeaux ethniques ou nationaux dans les classes publiques autres que le drapeau américain.
Aux États-Unis, le drapeau est de nos jours largement disponible dans les boutiques de drapeaux ou les magasins ethniques spécialisés. Il est commun de le voir lors des défilés commémorant le Martin Luther King, Jr. Day, des rassemblements pour les droits civiques, et autres événements spéciaux.

Utilisation récente 

À la suite du refus d’un grand jury d’inculper un policier blanc pour l’assassinat de Michael Brown, un étudiant de l’Université Howard remplaça le drapeau américain sur le mât du campus avec un drapeau panafricain volant à mi-mât. l’incident poussa le président de l’université, Wayne Frederick, à publier une déclaration désapprouvant la levée du drapeau par le personnel non autorisé. 

Les noms alternatifs

Le drapeau est connu sous plusieurs autres noms avec des degrés de popularité variable:
le drapeau de l’UNIA, d’après ses initiateurs;
le drapeau de Marcus Garvey;
le drapeau Universel Africain;
le drapeau international africain;
Le drapeau de la libération noir;
le drapeau panafricain;
le drapeau nationaliste noir, nationaliste africaine, ou le drapeau de la New Afrikan Libération.
bendera Ya Taifa (kiswahili: Drapeau de la Nation), en référence à son utilisation lors de Kwanzaa.
Bien que d’autres modèles soient également considérés comme des drapeaux africains ou panafricains, les rayures horizontales de couleur rouge, noire et verte, émises par l’UNIA en 1920, sont la conception la plus souvent mentionnée.

Drapeaux dérivés

Le drapeau du Biafra
Le drapeau du Malawi
Le drapeau Afro-Américain
Le drapeau Kenyan
Le drapeau de Saint-Kitts-et-Nevis
Le drapeau du Congrès national africain 
Le drapeau de la Libye
Le drapeau confédéré de NuSouth
Le drapeau Rasta

Sources : 

“The Declaration of the Rights of the Negro Peoples of the World,” Wikisource, The Free Library, The Declaration of the Rights of the Negro Peoples of the World (accessed October 6, 2007).

25,000 NEGROES CONVENE :International Gathering Will Prepare Own Bill of Rights. 1920. New York Times (1857-Current file), August 2, Proquest (Last accessed October 5, 2007)

Special to The Christian Science Monitor from its Eastern News Office 1920. NEGROES ADOPT BILL OF RIGHTS :Convention Approves Plan for African Republic and Sets to Work on Preparation of Constitution of the Colored Race Negro Complaints Aggression Condemned Recognition Demanded. Christian Science Monitor (1908-Current file), August 17, Proquest (accessed October 5, 2007).

“New Flag for Afro-Americans,” Africa Times and Orient Review 1 (October 1912):134; Cited in RACE FIRST: The Ideological and Organizational Struggles of Marcus Garvey and the Universal Negro Improvement Association (Westport, Conn.: Greenwood Press, 1987), p43.

Garvey Papers Vol. 2, p. 603.

Traduction #TeamOjal

8 suggestions judicieuses sur la manière de parler aux enfants noirs du racisme

1° N’ayez pas peur d’en parler :



Lorsque nous évitons de parler de racisme à nos enfants, nous ne le faisons pas pour les protéger, nous le faisons pour nous protéger en évitant les choses qui nous mettent mal à l’aise. Ne laissez pas vos enfants être confronté au racisme dans les rues. Les racistes / suprématistes blancs tuent nos enfants tous les jours, donc l’idée que parler de racisme “traumatisera les enfants noirs” n’a absolument aucun sens si l’on considère les conséquences de leur incompréhension. 




2° Soyez honnête au sujet du racisme/Suprématie Blanche:


Il ne faut jamais adoucir (ou falsifier) vos discussions sur le racisme / la suprématie blanche avec des inepties du genre “la couleur n’a aucune importance“, “tout le monde est pareil“, “il n’y a pas de couleur pour aimer“, “certains Noirs sont trop racistes” ou n’importe quelle non-sens “politiquement correct” qui signifie que le locuteur ne dit pas la vérité sur le racisme. Les preuves parlent d’elle-mêmes. Cela implique que les parents aient la meilleure compréhension possible de la façon dont le racisme / la suprématie blanche fonctionne.




3° Commencez avec le meilleur moyen de communication:


Beaucoup de jeunes (et d’adultes d’ailleurs) ne s’intéressent pas aux livres sur l’Histoire des Noirs (bien qu’il existe quelques exceptions), mais ils pourraient regarder un film ou une vidéo. Il faut les inciter en organisant une soirée TV / Film / pizzas, avec un débat avant, pendant et / ou après le film.




4° Recherchez des Moments propices d’enseignements:


Regarder et discuter des événements récents ou articles de presse peut donner aux enfants plus de perspicacité à propos de ce qu’ils voient dans leur monde. Ils sont susceptibles de voir avec leurs propres yeux et d’en parler avec leurs amis. La mort de Trayvon Martin, l’acquittement de George Zimmerman et d’autres incidents très médiatisés comme la mort de Mike Brown sont de bonnes possibilités d’enseignements.




5° Expliquez comment l’industrie du divertissement perpétue le racisme: 


L’idéal serait de réduire considérablement ou d’éliminer la télévision, les films et la musique pop dans votre maison, mais cela peut être irréaliste pour beaucoup de gens. Par conséquent, ce que nous pouvons faire est d’au moins surveiller ce que les enfants regardent et écoutent et discuter des nombreuses façons dont le racisme / la suprématie blanche est propagée à travers ces médias. Par exemple, dites honnêtement pourquoi les hommes noirs sont incités à porter des robes dans les films, pourquoi les plus célèbres artistes noires ont la peau claire, portent des tissages et des cheveux blonds, pourquoi les acteurs noirs ne sont pas représentés aimant ou faisant l’amour à des femmes noires dans les films et les publicités télévisées et pourquoi les Noirs sont souvent représentés s’agitant, se battant, manquant de respect et se rabaissant les uns les autres à la télévision.




6°Parlez de votre propre expérience du racisme: 


Votre propre expérience personnelle avec le racisme peut être un matériel pédagogique efficace pour que vos enfants en tirent des leçons. Dites-leur la vérité sur ce que vous avez vécu, comment cela vous a affecté, comment cela vous a blesser, et leur permettre de voir que vous avez survécu à cela. Partagez les stratégies que vous avez utilisé pour essayer de résoudre vos problèmes.




7° Restez calme:


De plus, il est très important de ne pas aller dans une diatribe de jurons en parlant de ce ​​sujet. Il suffit de laisser les faits parler d’eux-mêmes. Cela vous aidera à apprendre à contrôler leurs émotions, à rester logique, à avoir du sang-froid et lorsqu’ils seront confrontés au racisme. 




8° Apprenez à vos enfants à s’aimer eux-mêmes ainsi que leur race:


Des études récentes centrées sur le développement de la petite enfance ont constaté que les enfants afro-américains élevés dans une perspective de fierté, d’information et d’examen objectif de leur race, sont non seulement plus stables émotionnellement que leurs homologues “colorblind” [ceux pour qui la couleur n’a plus d’importance, NDLR] mais sont également plus susceptibles de de mieux réussir à l’école. 
Enseignez-leur que le racisme n’est pas une réflexion sur les Noirs ou sur notre humanité; c’est une réflexion sur l’inhumanité des gens qui le pratiquent. Les Noirs ont été esclaves, mais beaucoup n’ont pas accepter les mauvais traitements et se sont levés pour eux-mêmes.


Source : http://atlantablackstar.com/
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Shark Island : le camp de concentration africain oublié

Shark Island est une petite île située au large des côtes de la Namibie. Sur ce site, il y a plus de cent ans, les Allemands tenaient un camp de concentration connu comme “l’île de la mort“. Le camp de concentration de Shark Island fut, comme tant d’autres tragédies africaines, effacé de l’Histoire.

Plus de 10.000 personnes des tribus Hereros et Namaqua furent tués entre 1905 et 1907, à l’époque la Namibie était une colonie Allemande. Sur cette l’île, les Allemands utilisèrent sur les Herero et Namaqua les mêmes méthodes utilisées sur les Juifs. Des méthodes telles que la torture, le travail forcé, et sont allés jusqu’à la briser les crânes des Hereros et des Namaqua. Avec les cadavres, les Allemands firent des recherches médicales pour voir s’ils appartenaient à une race inférieure. D’autres méthodes de torture tel que le viol et de durs travaux après avoir gardé les femmes affamés pendant plusieurs jours.

Un pilote de transport qui fut décrit comme ayant été employé dans le camp en 1905 raconta que:

Les femmes qui sont capturées et non exécutés sont mis au travail par les militaires comme des prisonniers … on a vu nombre d’entre elles à Angra Pequena (c.-à Lüderitz) mises au travail le plus dur, et si affamés qu’elles n’avaient plus que la peau sur les os […] on leur donné à peine de quoi manger, et j’ai les ai souvent vu ramasser des morceaux de nourriture de jetés par des pilotes. Si elles étaient pris en flagrant délit, elles étaient “sjamboked” (fouettée)

Voyez comment ce récit est proche de ce que disait Frederick Douglas a propos de l’utilisation de la nourriture comme arme de domination pendant l’esclavage. Ce ne sont pas des faits isolés mais tout un système qui repose sur ces pratiques inhumaines. 


Des événements comme celui-ci se sont déroulés en Afrique, puis omis par la conscience collective, mais l’Holocauste juif, lui, ne sera jamais oublié…ce sont des épisodes frappants qui nous interpellent sur la suprématie blanche et son fonctionnement.

Ne soyons pas étonnés, prenons acte.

#TeamOjal