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8 raisons pour lesquelles les Blancs ont peur des Noirs

La fable du Noir prédateur


Depuis l’époque de l’esclavage, la propagation du mythe de l’homme noir prédateur a été utilisé pour instiller la peur chez les blancs et afin de justifier leur brutalité et de violence à l’encontre des individus, des communautés et du continent noir. Ce cliché a été transmis génération après génération et est encore utilisé pour maintenir l’injustice envers les Noirs.


La vengeance


L’esclavage des Africains a donné lieu à une multitude de rébellion, de la révolution haïtienne à la l’insurrection de Nat Turner. Depuis lors, les blancs ont développé une peur pathologique selon laquelle les Noirs opprimés se révolteront un jour et infligeront leur vengeance à leurs oppresseurs.


La Projection


Le mécanisme de défense psychologique appelé projection (accuser quelqu’un d’avoir des traits caractéristiques que l’on refuse de reconnaître chez soi) peut aussi expliquer la raison pour laquelle les Blancs craignent la violence des noirs. Plutôt que de reconnaître les formes passées et présentes de violence infligées aux Noirs par les Blancs, ces derniers projettent sur les victimes elles-mêmes.

La propagande des médias


Historiquement et encore aujourd’hui, les médias continuent de diffuser quotidiennement des images d’hommes noirs dépeint comme de dangereux criminels, consommateurs et trafiquant de drogues, hypersexualisés, inaptes au travail, paresseux et l’incarnation de la mort et du malheur. Ils le font malgré le fait que les Blancs rejoignent eux aussi des gangs et que la violence domestique est présente en plus grand nombre chez eux. De plus les blancs représentent plus de 70% des toxicomanes et des concessionnaires dans notre pays [Etats-Unis, ndlr].


L’aveuglement moral


La peur des Blancs vis-à-vis des Noirs découle aussi d’une forme de cécité morale, dans laquelle les corps noirs leur rappellent les terribles crimes d’un passé horrible, mais ils sont incapables de se confesser jusqu’à maintenant parce qu’ils ont accepté le mythe du prédateur noir et le mécanisme de projection. Au lieu de cela, ils nient, déplacent la responsabilité, mentent, tordent les faits et décrivent les Noirs comme étant un peuple à craindre.


Les représailles de autres Blancs 


Les Blancs craignent aussi de devenir des parias parmi les leurs en s’associant et en sympathisant avec les noirs.


L’annihilation génétique


Le Dr Frances Cress Welsing, auteur de The Isis Papers, fait valoir que, parce que la blancheur est génétiquement récessive, certains Blancs craignent que l’intégration et le métissage ne se traduira par l’anéantissement de la race blanche. Par conséquent, ils ont établi un système mondial : « la Suprématie Blanche » et ses sous-systèmes de racisme et de ségrégation pour empêcher leur anéantissent.


La peur du « Black Power »


Beaucoup de Blancs qui bénéficient directement de la situation actuelle des Noirs craignent que leur élévation et leur organisation ultérieure ne se traduise par l’incapacité pour les Blancs d’exploiter et de bénéficier des ressources des Noirs. Ils ont également une frousse atroce de la récupération de l’héritage historique, culturel et patrimonial africain.


Source : http://atlantablackstar.com/

Traduction #TeamOjal



13 citations racistes de Gandhi à propos des Noirs.

Toutes les citations sont des citations directes du livre The Collected Works of Mahatma Gandhi. Elles sont prises à partir de ses écrits et ses déclarations au cours des années qu’il a passées à travailler comme avocat en Afrique du Sud, avant de retourner en Inde en 1915 pour lutter pour l’indépendance.

Ghandi à l’age de 19 ans


Remarque: « kaffir »[ou caffre] est un terme offensant en Afrique du Sud considérés à égalité avec « nigger » aux États-Unis, mais à l’époque de Gandhi certains historiens affirment qu’il était considéré comme plus neutre.

1 Les Indiens tirés vers le bas par les Kaffirs.


Ghandi en Afrique du Sud


Avant le 19 décembre 1894: 

« Une croyance générale semble prévaloir dans la colonie que les Indiens sont un peu mieux, voire beaucoup mieux, que des sauvages ou les indigènes d’Afrique. Même les enfants ont appris à croire de cette mode, avec le résultat que l’Indien est rabaissé vis-à-vis de la position d’un Kaffir à l’état brut ».



2 Les kaffirs passent leur vie dans ‘indolence et la nudité’.


26 septembre 1896: 

« Le notre est un combat continuel contre une dégradation recherchée à être infligée sur nous par les Européens, qui désirent nous dégrader au niveau du Kaffir dont la premières occupation est la chasse, et dont la seule ambition est de recueillir un certain nombre de bétail pour acheter une femme avec et puis, passer sa vie dans la paresse et dans la nudité. »


3 Les Kaffirs ne veulent pas travailler.



26 octobre 1896: 

« Il y a eu un texte d’application à Durban qui exige l’enregistrement des serviteurs de couleur. Cette règle peut être, et est nécessaire pour les Kaffirs qui ne veulent pas travailler, mais absolument inutile à l’égard des Indiens. La politique général est d’assimiler l’Indien avec le Kaffirs chaque fois que c’est possible. »

4 Les Indiens ‘infiniment supérieurs Aux Kaffirs’.



Avant le 27 mai 1899: 

« Votre pétitionnaire a vu l’emplacement destiné à être utilisé par les Indiens. Il les placerait, sans aucun doute infiniment supérieur aux kaffirs, à proximité de ces derniers.»


5 Les Indiens ne devraient pas être imposés de la même manière que les Kaffirs.


Corps des ambulanciers indiens durant la guerre des Boers (Ghandi est au milieu, le cinquième en partant de la gauche.


24 mai 1903: 

«La taxe de 3 £ est simplement une pénalité d’avoir à porter la peau brune et il semblerait que, alors les kaffirs sont imposés parce qu’ils ne travaillent pas du tout ou suffisamment pas, nous sommes taxés évidemment parce que nous travaillons trop , la seule chose en commun entre les deux étant l’absence avoir la peau blanche ».


6 Les Indiens sont forcés de vivre avec trop de Kaffirs.



11 février 1904: 

« Je me permets de vous écrire au sujet de l’état choquant du Lieu de vie indien. Les chambres semblent être surpeuplées au-delà de toute description. Le service sanitaire est très irrégulier, et la plupart des résidents de l’endroit ont été à mon bureau pour se plaindre que l’état sanitaire est bien pire qu’avant. Il y a, aussi, une très grosse population Kaffirs dans le lieu pour lequel il n’y a vraiment pas de mandat. »



7 Les calamités à venir pour Johannesburg.


Ghandi avec des amis


15 février 1904: 

«Je suis convaincu que chaque minute perdue en la matière accélère simplement une calamité pour Johannesburg et que, grâce à absolument aucune faute des Indiens britanniques. Pourquoi, de tous les lieux à Johannesburg, l’emplacement indien devrait être choisi pour être vers le bas où tout les kaffirs de la ville passent? Cela dérange ma compréhension ».



8 Pas de métissage entre Kaffirs et Indiens.


Ghandi au Royaume-Uni
15 février 1904: 

« Bien sûr, dans ma proposition, le conseil municipal doit retirer les Kaffirs de l’emplacement. À propos du mélange des Kaffirs avec les Indiens, je dois avouer que je leressens très fortement. Je pense qu’il est très injuste pour la population indienne et il y a même une taxe indue sur la patience proverbiale de mes compatriotes. »


9- Les Kaffirs sont moins avancées.



9 septembre 1906: 

« Même la demi-castes et kaffirs, qui sont moins avancés que nous, ont résisté au gouvernement. La loi de passage s’applique à eux aussi, mais ils ne prennent pas des laissez-passer. »


10 Les policier Kaffirs peuvent-ils interpeller des Indiens?


Ghandi et son frère


4 juin 1907: 

« Sommes-nous censés être des voleurs ou des Flibustiers que même un policier kaffir peut nous interpeller et nous détenir partout où nous voulons aller? »







11- Les Kaffirs peuvent être satisfaits avec des jouets et des épingles.








2 février 1908: 

« Les dirigeants britanniques nous emmènent à être si humble et ignorant qu’ils supposent que, comme les kaffirs qui peuvent être satisfaits avec des jouets et des épingles, nous pouvons aussi être leurrés par des bibelots. »







12 Les kaffirs sont des animaux non civilisés.


3 juillet 1907: 

« Les kaffir sont en règle générale non civilisés – ils sont condamnés plus encore. Ils sont gênants, très sales et vivent presque comme des animaux. Chaque salle communecontient près de 50 à 60 d’entre eux. Ils commencent souvent les disputes et se battent entre eux. Le lecteur peut facilement imaginer le sort du pauvre Indien jeté en cette compagnie là ! »


13 Les Indiens doivent se tenir loin des femmes Kaffirs.



2 décembre 1910: 

« Certains Indiens ont des relations avec les femmes kaffirs. Je pense que de tels relations sont un grand danger. Les Indiens feraient bien de les éviter « .




Traduit par #Team Ojal

Source: Atlantablackstar

5 suggestions de Google qui prouvent que les stéréotypes négrophobes sont encore répandus

Le moteur de recherche de Google dispose d’une fonction de saisie semi-automatique qui suggère des termes de recherche pour aider les utilisateurs à trouver ce qu’ils cherchent plus rapidement. Il est basé sur l’activité de recherche de tous les utilisateurs du Web et le contenu des pages web indexées par Google.

Cette fonction à à plusieurs reprises défrayé la chronique pour avoir faits suggestions racistes. L’Allemagne, la Grande-Bretagne et le Japon ont tous forcé le géant du web à modifier ou à restreindre les résultats de saisie semi-automatique offensants.

Voici 5 exemples de phrases de recherche qui génèrent des suggestions racistes dans la fonctionnalité de saisie semi-automatique de Google et donc, reflète le négrophobie qui sévit encore de nos jours : 



1° Pourquoi l’Afrique…



Nous voyons que pour beaucoup Afrique rime avec pauvreté, sous-développement, retard et maladies… Rien de très positif en tout les cas.



2° Pourquoi les africains…



Notre “célèbre” odeur ainsi que nos particularités morphologiques sont encore en 2014 une source d’interrogation pour de nombreuses personnes.



3° Pourquoi les noirs…



Jugez en par vous même, certains stéréotypes négrophobes ont la vie dure…



4° Pourquoi les femmes noires…


Remarquez comment les clichés négatifs les plus persistantes visant les femmes noires sont très recherchées.



5° Pourquoi les Antillais…


De part et d’autres de l’Atlantique nul afro n’est épargné. Les afro-caribéens ont eux aussi droit aux préjugé les plus stupides hérité de la période esclavagiste…



Le but de cet article n’est en aucun cas de victimiser les afro-descendants ni de se plaindre de la négrophobie, mais simplement de faire comprendre à nos lecteurs la réalité du monde dans lequel nous évoluons, et de proposer un échantillon de question que l’on se pose sur nous dans l’intimité de sa navigation internet.


#TeamOjal



5 Nations qui ont importé des Européens pour blanchir leur population


Après que la traite négrière transatlantique ne fut officiellement aboli à la fin du 19e siècle, de nombreux Blancs se sentirent menacés et redoutaient que les Noirs libres ne deviennent un élément menaçant de la société. Les élites ont passé beaucoup de temps à examiner la meilleure façon de résoudre le problème prétendument Nègre. La solution la plus populaire qui égerma au cours de cette période fut l’idéologie du blanchiment raciale ou du «blanchiment».

Les partisans de l’idéologie du «blanchiment» croyaient que si une population blanche “supérieure” était encouragé à se mélanger avec une population noire “inférieure”, les Noirs progresseraient culturellement, génétiquement ou disparaître même totalement, en plusieurs générations. Certains pensaient également que l’afflux d’immigrants en provenance d’Europe serait nécessaire pour mener à bien ce processus.

Bien que les deux idéologies furent impulsées par le racisme et la suprématie blanche, le blanchiment était en opposition à certains pays qui optèrent pour la séparation plutôt que le métissage, et qui interdisaient finalement le mélange des races. Ce ne fut, cependant, qu’un autre moyen d’arriver au même résultat en important plus d’Européens, en massacrant et en opprimant la population noire.

Voici 5 pays qui adoptèrent une politique de blanchiment :



1° Le Brésil:


L’idéologie du blanchiment du Brésil obtint le soutien de deux croyances scientifiques racistes qui furent de premier plan à cette époque. L’une étant le darwinisme social, qui a appliqué la théorie de Darwin de la sélection naturelle à une société ou à une race, et l’autre étant l’aryanisme, la croyance selon laquelle la race «blanche» aryenne était supérieure à toutes les autres cultures. En combinant ces deux idéologies, une certaine partie de l’élite au pouvoir au Brésil pensait, qu’au alentour de 1880, la nation pourrait être «blanchie» et donc «améliorée» si les blancs étaient encouragés à s’accoupler avec les noirs.

Pour s’assurer par ailleurs que le Brésil devienne encore plus blanc, une série de lois furent adoptées interdisant l’immigration de Noirs dans le pays. En 1945, le gouvernement brésilien publia un décret favorisant l’entrée d’immigrants européens dans le pays: 

“Pour l’admission d’immigrants, la nécessité de préserver et de développer, dans la composition ethnique de la population, les caractéristiques les plus avantageuses de leur ascendance européenne doit être considérée.”


A cause du programme de métissage raciste du Brésil, la peau claire à d’avantage de valeur chez les Brésiliens d’origine africaine, et les personnes à peau foncée recherchent des partenaires à peau claire, puisque c’est le moyen le plus sûr d’obtenir de l’ascension sociale c’est de posséder une peau plus blanche que celle de vos parents.



2° Cuba:


A l’aube du 20ème siècle, les Afro-Cubains rejoignent avec enthousiasme la lutte pour l’indépendance contre l’Espagne dans l’espoir de bâtir une nation fondée sur la démocratie raciale. Cependant, la présence militaire américaine à Cuba de 1898 à 1902 puis de 1906 à 1908 appuya et a défendit une classe dirigeante raciste, qui mena des politiques qui cherchait activement le «blanchiment» de la nation.

Les élites au pouvoir firent la promotion du mariage interracial et le gouvernement cubain créa des lois sur l’immigration et investit plus de 1 million de dollars dans le recrutement d’européens, venant principalement d’Espagne, à Cuba afin de blanchir l’état et à l’exclure les Noirs de tous les aspects de la vie nationale. Une interdiction de l’immigration “non-blanche” fut également mise en œuvre.

Malgré les investissements massifs dans l’ADN européen, beaucoup d’immigrants ne restèrent pas à Cuba et vinrent uniquement pour la récolte de sucre, pour retourner chez eux pendant les saisons creuses. Bien que 780.000 Espagnols émigrèrent entre 1902 à 1931, seulement 250 000 restèrent.

À la fin des années 1920, le “Blanqueamiento” comme politique nationale avait effectivement échoué. Ce blanchiment causa toutefois des dommages durables en déplaçant les données démographiques de Cuba et en solidifiant la marginalisation sociale et économique des Afro-Cubains.



3° la Jamaïque:


Après l’abolition de l’esclavage en Jamaïque (le 1er août 1834), de nombreux propriétaires de plantations craignaient une pénurie imminente de main-d’œuvre. Apparemment, les Africains nouvellement libérés et bien expérimentés de l’île ne furent pas de bons candidats pour un emploi rémunéré.

Par conséquent, les anciens propriétaires d’esclaves cherchèrent de nouvelles mesures dans le but de résoudre ce problème. Une solution fut trouvée: la création d’un nouvel établissement européen initié par Lord Seaford, alors propriétaire de Montpelier Estate et Shettlewood Pen qui se trouvaient dans le Westmoreland, dans la paroisse de St. James. Plus de 1.000 Allemands migrèrent à la Jamaïque avec la promesse de se voir accorder des logements, des terres et un emploi.

La migration blanche ne s’éleva pas à beaucoup, car le mélange à la population noire et la migration vers les Etats-Unis épuisa une grande partie de sa population. Plus d’un siècle de consanguinité eut un effet dégénératif sur ce qu’il restait de la population. Cependant, de nombreux Jamaïcains de Seaford Town et de German Town à Trelawny portent encore des caractéristiques européennes lourdes telles que les yeux bleus, les cheveux blonds, des taches de rousseur et la peau blanche, en raison des influences génétiques allemandes.



4° l’Afrique du Sud:

Le système d’apartheid fut conçu pour maintenir la domination blanche en Afrique du Sud, et les lois sur l’immigration assistée mises en œuvre pendant la domination blanche, reflète cette idéologie. Toutefois, le travail de terrain fut bien aménagé avant que le système d’apartheid ne fut officiellement mis en place.

En 1820, les autorités britanniques persuadèrent environ 5.000 immigrants britanniques de la classe moyenne de quitter la Grande-Bretagne et de s’installer sur des étendues de terres qui furent violemment contestés par les Zulus et les Boers. L’idée était qu’ils fournissent une zone tampon, mais le plan échoua car en trois ans, près de la moitié des colons s’étaient retirés dans les villes à la recherche du type d’emplois qu’ils avaient en Grande-Bretagne.

Dès 1870, il y eut une immigration à grande échelle en Afrique du Sud suite à la découverte d’or et de diamants. Au Transvaal, le site aurifère, la population blanche fut multipliée par huit.

En 1948, alors que et l’Afrique du Sud européenne fut confrontée à une pénurie alimentaires et de logements, à l’inflation galopante et au chômage le gouvernement se tourna vers l’immigration assistée par l’État venu d’Europe dans ce que le Premier Ministre Smut déclara comme étant un effort pour assurer l’expansion économique et industrielle de l’Afrique du Sud, et pour assurer le maintien de la civilisation occidentale.

Suite à la mise en œuvre du programme du régimes d’apartheid pour l’immigration, les Européens, venant principalement de Grande-Bretagne, dépassèrent trois fois le taux précédemment atteint. Pendant ce temps les Africains indigènes furent assassinés, expulsés de force de leurs terres, et les lois sur l’immigration furent utilisées pour arrêter ceux que l’on trouvés dans les zones désignées comme “blanche” pendant plus de 72 heures.

Bien que les Européens déclarèrent l’Afrique du Sud comme étant le pays de l’homme blanc durant l’apartheid, les immigrants en provenance de Taïwan, de Corée du Sud et du Japon furent considérés comme blancs de manière honoraires dans le pays. Ils obtinrent les mêmes privilèges que les blancs dans un souci de maintenir des relations diplomatiques avec les nations respectives.



5° L’Australie:


Les indigènes de l’Australie furent victimes de l’oppression de plusieurs façons et pour diverses raisons, durant près de 200 ans. Leur terre fut prise par les colons européens, et plus tard ils furent forcés de s’assimiler à la société blanche.

AO Neville, Protecteur en chef des Aborigènes de 1915 à 1940, fut inspiré par la même propagande eugéniste, le Blanqueamiento utilisé en Amérique latine, pour utiliser le métissage pour maîtriser la noirceur de la population indigène. Après la Seconde Guerre mondiale les autorités s’écartèrent de l’assimilation biologique pour l’assimilation culturelle.

De 1869 jusque dans les années 1970, des milliers d’enfants autochtones de moins de 12 ans furent retirés de leur famille pour être absorbés par la communauté blanche.

Pour renforcer les tentatives de blanchissement de l’Australie, le premier acte du gouvernement australien fut d’adopter la “Immigration Restriction Act“. Souvent désignée comme la «politique de l’Australie blanche» celle-ci interdit l’immigration non-blanche depuis 50 ans et offrit de l’argent et des emplois aux immigrants d’origine ethnique européenne.

Lorsque l’invasion européenne commença en 1788, la population autochtone d’Australie était d’environ 750 000. En 1933, la population chuta à son plus bas niveau. Aujourd’hui, plus de 20 millions de personnes vivent sur ​​le continent, mais les peuples autochtones représentent moins de 2,4%, ou 563 000 personnes.

Sources:


http://www.jnht.com

http://www.geni.com

http://en.wikipedia.org

http://library.brown.edu

http://www.studymode.com

http://www.nationsonline.org

http://www.liverpoolmuseums.org.uk

Afrikaner Politics in South Africa, 1934-1948 By Newell Maynard Stultz

Taduction #TeamOjal

5 façons dont l’Europe sous-développa l’Afrique

1° La démographie basse de l’Afrique:


Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne compte actuellement environ 910 millions de personnes. Ce nombre serait beaucoup plus élevé sans les Européens et la traite négrière transatlantique.
Pendant l’esclavage, le continent africain eut une stagnation démographique anormale par rapport au reste du monde et il n’y a pas de facteur causal autre que le fait que des millions de personnes qui étaient en âge de porter des enfants furent expédiés vers les Amériques.
Un chercheur européen donna les estimations suivantes de la population mondiale (en millions) selon les continents:


La population d’Afrique n’a pas bougé du tout pendant l’esclavage. Dans d’autres parties du monde, comme au Japon et dans certaines parties d’Europe la croissance de la population a permis une grand développement socio-économique alors que l’absence de croissance a fait stagner l’Afrique.

2° La traite négrière européenne a eu des effets majeurs sur la population active africaine:

Selon certaines estimations, entre 1445 et 1870 pas moins de 100 millions esclaves africains hommes, femmes et enfants quittèrent l’Afrique durant la traite négrière transatlantique. Cette perte de travailleurs créa une brèche majeure dans la main-d’œuvre africaine.
Selon Walter Rodney, auteur de “How Europe Underdeveloped Africa” l’énorme succès de la main-d’œuvre africaine fut plus critique, car elle était composé de jeunes hommes et de jeunes femmes valides. Les acheteurs d’esclaves préféraient que leurs victimes soient âgées de 15 à 35 ans, et de préférence dans la vingtaine; le rapport entre les sexes étant d’environ deux hommes pour une femme. Les européens acceptèrent souvent des enfants africains, mais rarement des personnes âgées.
Durant quatre siècles, le manque de travailleurs ralentit encore le développement du continent africain.

3° La distorsion de l’économie des tissus africains et autres industries:

Selon W.Rodney, l’Europe du 15ème n’était pas supérieure technologiquement parlant aux autres parties du monde. Certaines caractéristiques spécifiques furent très avantageuses pour l’Europe, tels que le transport maritime et (dans une moindre mesure) les armes à feu. Les européens commerçant en Afrique durent faire usage de biens de consommation provenant d’Asie et d’Afrique, montrant que leur système de production n’était absolument pas supérieure.
Également selon W.Rodney, lorsque que l’Afrique entra dans l’ère coloniale, elle se concentra presque exclusivement sur l’exportation de coton brut et l’importation de tissu de coton. Ce renversement remarquable est liée aux progrès technologiques en Europe et à la stagnation de la technologie en Afrique en raison des nombreux échanges avec l’Europe.
À la fin des années 1800, après avoir accumulé une énorme quantité de richesse de la traite négrière, les Européens firent des progrès technologiques et des découvertes essentielles pour produire des vêtements plus rapidement et moins chers. Grâce à cette initiative, les pays européens réussirent à mettre les industries africaines de fabrication de tissu en faillite.

4° Les conséquences sociale, politique et économique du colonialisme:

Le colonialisme est la politique ou la pratique de la prise de contrôle politique totale ou partielle d’un autre pays, son occupation par des colons, et son exploitation économique.
La colonisation de l’Afrique dura un peu plus de 70 ans dans la plupart des régions du continent. Les conséquences négatives du colonialisme en Afrique surgirent principalement du fait que l’Afrique perdit son pouvoir social, politique et économique.
La perte de pouvoir de l’Afrique permit l’appropriation directe par les européens des institutions sociales en Afrique. Les africains cessèrent de fixer des objectifs et des normes culturelles autochtones, et perdirent la pleine maîtrise de la formation des jeunes membres de la société. Ainsi, les européens réussirent à mettre en place des institutions dans l’ensemble des pays africains pour leur propres intérêts.
Toujours selon W.Rodney, l’impact négatif du colonialisme en termes politiques fut tout à fait dramatique. Du jour au lendemain, les États africains perdirent leur pouvoir, leur indépendance et leurs moyens (indépendamment du fait qu’ils étaient de grands empires ou de petites entités politiques). Le pouvoir politique passa entre les mains de seigneurs étrangers.
Avec le nouveau pouvoir politique et social, les Européens réussirent à extraire les ressources du continent pour leur propre bénéfice et aucun état africain ne put s’épanouir sous le colonialisme.

5° Le sous-développement éducatif de l’Afrique:

L’éducation en Afrique pré-coloniale était adaptée aux réalités de la société africaine pré-coloniale et produisait des personnalités adaptée à la société. Des fonctions spécialisées telles que la chasse, l’organisation religieuse rituelle, et la pratique de la médecine impliquées certainement une éducation formelle au sein de la famille ou du clan. Ces pratiques éducatives datées toutes de l’époque communales, mais elles persistèrent dans les sociétés pré-féodales et féodales d’Afrique plus développées, à la veille du colonialisme.
Selon Rodney, alors que le mode de production se déplaça, en Afrique, vers la féodalité, de nouvelles caractéristiques émergèrent également dans le modèle éducatif. Il y avait, par exemple, une plus grande spécialisation, parce que la proportion d’éducation formelle devenue informelle augmenta avec les progrès technologiques. En dehors de la chasse et de la religion, la division du travail, la rendit nécessaire afin de créer des guildes pour transmettre les techniques de travail du fer, de fabrication du cuir, de fabrication de tissu, du moulage de la poterie , du négoce professionnel, et ainsi de suite.
Lorsque les colons européens vinrent en Afrique, ils introduisirent un nouvel ensemble d’institutions d’éducation formelle complétant partiellement et remplaçant ce qui était là avant. Le but principal de l’école coloniale était de former les Africains pour aider l’administration locale et pour pourvoir les entreprises capitalistes privées appartenant à des Européens. En réalité, cela signifiait que la sélection d’un peu d’Africains de participer à la domination et à l’exploitation du continent dans son ensemble. Ce n’était pas un système éducatif né de l’environnement africain ou conçu pour promouvoir l’utilisation plus rationnelle des ressources matérielles et sociales. Ce n’était pas un système éducatif conçu pour donner aux jeunes la confiance et la fierté en tant que membres de sociétés africaines, mais une éducation qui cherchait à instiller un sentiment de déférence envers tout ce qui était européen et capitaliste.

Sources :

Walter Rodney’s “How Europe Underdeveloped Africa

http://www.blackherbals.com


Traduction #TeamOjal

6 raisons pour lesquelles il est erroné de qualifier un Noir de raciste

1° La classification raciale fut crée en l’Europe:



Les Européens ont inventé le concept de race

Jusqu’au 17ème siècle, la classification raciale était impensable. En fait, les Africains étaient perçus de manière positive comme étant d’excellents agriculteurs et de robustes ouvriers. Il n’y avait pas ce sentiment esclavagiste qui commença à balayer le monde occidental alors que les profiteurs d’esclaves et la classe dirigeante prenaient des mesures drastiques pour prouver que les Africains étaient inférieurs.

Pour justifier la déshumanisation des Africains, pour maintenir la rentable entreprise de l’esclavage, une approche à deux volets fut mise en œuvre avec la validation de l’église et la science.

Avec la bénédiction de l’église, les populations africaines, largement non-chrétiennes, furent étiquetés comme païennes ayant besoin de Salut. La communauté scientifique créa, dans une hiérarchie sociale, les classifications raciales telles que Caucasiens, Asiatiques et Africains, respectivement.

Carolus Linnaeus, inventeur de la taxonomie zoologique, fut le premier «expert» à attribuer des phénotypes à chaque race. Les caractéristiques de la personnalité blanches furent décrite comme vives, aventureuses et actives. A l’inverse, les traits de la personnalité noirs furent dépeint comme “rusé, paresseux et négligents.”

Donc, à moins que quelqu’un n’arrive avec la preuve que la classification raciale utilisée pour opprimer une grande partie de la population mondiale était une création noire, traiter les Noirs racistes ne signifie absolument rien.




2° Dans de nombreuses sociétés occidentales, Le peuple noir est au dernier rang:



Les hiérarchies sociales sont déterminées par la race dans la constructions de la suprématie blanche

Pour maintenir l’ordre dans une société, un consensus massif sur le statu quo est impératif. En fournissant une norme de ce qui est acceptable par rapport à ce qui est inacceptable, on nous apprend ce qui rend un citoyen apprécié et une autre marginalisés.

La meilleure façon de fixer de telles normes est d’utiliser une référence visuelle: la race. Grâce à la marginalisation et l’exploitation des Noirs, tout en offrant des privilèges sociaux aux blancs, la société nous pousse à croire que le noir est mauvais et de classe inférieure, tandis que le blanc est bon et de classe supérieure.

Beaucoup posent souvent l’argument que la classe sociale est une question d’économie et qu’elle n’a rien à voir avec la race. Si cela est vrai, pourquoi autant de Noirs s’assimilent résolument à un comportement socialement acceptable défini par leurs homologues blancs?

Un noire avec une éducation occidentale, les cheveux défrisés et un modes d’expression modifié représente clairement une personne acceptant l’idée de ce qui est acceptable (blanc) dans la culture dominante et se conformant à la norme pour obtenir un rang social plus souhaitable.

Donc, tant que les blancs ne porteront pas de tissages crépus pour obtenir un emploi dans une société appartenant à des Noirs et tant les blancs ne sont pas soumis au côté négatif des discriminations, traiter les Noirs de racistes est vide de sens.




3° La majorité des gens riches ne sont pas noirs:



Des disparités croissantes existent entre la race et la classe

Malgré ce que votre télévision peut vous dire, la plupart de Afro-Américains ne se prélassent pas dans demeures opulentes, en feuilletant fièrement des de dollars tout en conduisant une Bugatti en route vers un avion privé.

La disparité de richesse entre les Blancs et les Noirs, en particulier aux États-Unis, a augmenté au cours des 50 dernières années. Actuellement, nous vivons la plus grande fracture raciale et économique de l’histoire américaine, avec des Blancs ayant en moyenne 20 fois plus d’actif net que les Noirs.

L’économie est l’un des fondements essentiels d’une communauté ou d’un groupe culturel. Sans une base financière solide, une communauté a peu d’influence sociale et politique. Les Noirs doivent amasser suffisamment de richesses à travers la pratique de l’économie groupe pour rivaliser avec d’autres groupes. Actuellement, nous n’avons pas largement acceptée la mise en place de cette pratique dans la communauté. Certes, il y a des Noirs riches, mais qui bénéficie de leur richesse? La réponse se trouve dans l’état de notre condition collective.

Donc, tant que les Noirs ne créeront pas de richesse en possédant les entreprises de leur communauté et en impactant l’économie à l’échelle mondiale en tant que vendeurs (et non acheteurs), qualifier les Noirs de racistes ne veut pas dire grand chose.




4° Où est le Jésus noir?:



Le visage d’une des plus grandes religions du monde est un blanc âgé de 538 ans 

Actuellement, la majorité des croyants Noirs souscrivent au dogme chrétien. Puisque l’image du Christ est encore largement acceptée comme celui d’un homme blanc, on peut en déduire que les Noirs du monde entier s’inclinent devant cette image. Malgré les dégâts psychologiques de l’adoration une idole qui ressemble à «l’oppresseur», de nombreux Noirs trouvent du réconfort et de la sécurité en le faisant. C’est également un exemple de la façon dont le syndrome de Stockholm se manifeste. 

Donc, tant que les Noirs ne créeront pas un Dieu à leur image pour que le monde entier ne l’adore, traiter les Noirs de racistes est absolument ridicule.




5° Les manuels scolaires certifiés sont rarement (jamais) publiés par des entreprises noires:



Les maisons d’édition non-noires maintiennent le monopole du matériel éducatif et fixent les normes académiques

De la maternelle à l’université, l’écrasante majorité des manuels sont produits par des sociétés d’édition qui ne sont pas détenues par des Noirs. En fait, trois maisons d’édition dominent l’essentiel du marché de la publication de manuels scolaires: Bordas, Nathan, Hatier [NDLR]. Par conséquent, tous les enfants reçoivent l’information à partir d’un point de vue limité, souvent euro-centrique dès leur plus jeune âge. Alors que Nicolas Dupont [NDLR] apprend les accomplissements des pères fondateurs ses grandes nations, l’estime de soi et la compréhension de l’identité de Mamadou Coulibaly [NDLR] en prennent un coup. Mamadou ne sait pas que les siens existait avant que l’homme blanc bienveillant ne les réduise en esclavage et ne les colonise, les esclaves, et que, dans sa grande miséricorde, accorde aux Noirs une libération feinte. Très jeunes, nos enfants apprennent où se situe la valeur dans l’humanité et où elle ne se situe pas. Ce conditionnement continue non seulement au lycée, mais probablement dans la vie adulte.

Donc, tant que les Noirs n’auront pas de contrôle sur le fait que les programmes scolaire soient adaptés à tous les enfants, indépendamment de leur croyance, de leur race ou de leur couleur, je me moque que vous pensiez que ce sont des revendications racistes du peuple noir. Même si il est prouvé que certains d’entre nous le sont, les effets du racisme noir n’ont guère le même impact que le racisme issue des constructions sociales de la suprématie blanche.





6° Le racisme noir par rapport aux réactions humaines:



Le nationalisme noir constitue une réponse à l’oppression systémique blanche

Nous avons tous vu la colère récente bouillonnant partout sur les réseaux sociaux. Cette flambée de colère des “chercheurs de vérité Noirs” est un appel à la justice chaque fois qu’une personne noire est assassiné par la main d’un blanc. Au lieu de recevoir la justice, nous recevons l’incarcération de masse, les systèmes juridiques aux préjugés raciaux, la montée du chômage et de la précarité, la discrimination raciale à l’embauche à travers le pays, l’imagerie négative et constante du Noir, dépeint par les médias, l’éducation de nos enfants entaché des préjugés raciaux, la pression sociale conduisant aux maux tels que l’anxiété et l’hypertension, et la liste s’allonge encore et toujours.

Quand les Noirs de revendiquent la puissance, l’obstination et la solidarité raciale, beaucoup de gens voient cela comme du racisme. Même les témoignages de “Black Love” évoque pour certains la “haine”. Ce comportement prétendument “raciste” du Noir est une réponse humaine à des centaines d’années marginalisation et d’exploitation à travers le monde. Parfois, la réponse est la colère. Parfois, c’est l’espoir. Parfois, il y a une volonté d’exclure les autres races. Ces réponses ne sont pas un appel à renverser le racisme et l’oppression, mais un appel à résister et à être libre comme n’importe quel être humain ayant des désirs sains.

Donc, jusqu’à ce que les Noirs n’incarcéreront pas un grand nombre de blancs et ne fortifieront pas le racisme institutionnel pendant au moins 15 générations, traiter les Noirs de racistes est un non sens.


Source:

http://atlantablackstar.com/

http://www.assatashakur.org

http://en.wikipedia.org

http://www.pbs.org

http://www.dollarsandsense.org

http://www.allgov.com

http://cyberplayground.wordpress.com

Traduction #TeamOjal

8 faits fascinants sur comment et pourquoi l’Amérique a créé le Libéria

La création de la Société américaine de colonisation

 
En 1816, l’American Colonization Society (ACS) fut créé par le révérend Robert Finley (un ancien président de l’Université de Géorgie) pour apaiser deux groupes opposés à propos de la question de l’esclavage des Noirs. Au début des années 1800, les Britanniques étaient dans les premiers stades de l’abolition de l’esclavage et de la sortie de la traite négrière transatlantique. Finley et beaucoup de Blancs de l’élite aux Etats-Unis craignaient que la nation américaine ne suive les Britanniques avec une action politique similaire. Un groupe de personnes (qui inclus quelques abolitionnistes) a voulu donner à la population noire nouvellement libérées une occasion de retourner en Afrique. Un autre groupe, qui comprenait des esclavagistes, ne prévoyait pas une société intégrée et a rejoint l’ACS sur la base d’une idéologie raciste.
 
 
 
 

Les membres controversés de la Société américaine de colonisation

 
L’American Colonization Society est composée de personnages historiques américains de premier plan, y compris les présidents James Monroe et James Madison. Un neveu de George Washington, Bushrod Washington, y était également impliqué. le président Andrew Jackson était sur la liste en tant qu’organisateur et le politicien Daniel Webster y a participé aussi. L’ironie ici c’est que la plupart de ces hommes prenaient part à l’asservissement du peuple noir. Jackson faisait partie de la classe des planteurs esclavagistes, Webster était un exécuteur et l’architecte du Fugitive Slave Act de 1850, et Washington vendait activement des esclaves Noirs. L’abolitionniste James Forten vIt cela et a mit en garde les Noirs libres de ne pas faire confiance à ces hommes.
 
 
 
 

La colonie africaine est établi

 
En 1819, l’ACS a vendu des adhésions coûtant jusqu’à 50 000 $ afin d’acheter des terres dans ce que l’on appelait la pepper coast en Afrique, une région colonisé par les Portugais. La même année, les États-Unis donnèrent 100 000 $ à l’organisation pour financer la première entreprise d’Afrique de l’Ouest. En Janvier 1820, le premier navire, l’Elizabeth, navigua depuis New York avec trois agents blancs ACS et 88 émigrants à son bord.
 
 
 
 

Les débuts de “The African Intelligencer”

 
 
En 1820, l’abolitionniste Jehudi Ashmun, l’un des fondateurs du Libéria, créa The African Intelligencer, vendu sous forme de brochure et de journal à informer les Noirs libres sur l’histoire, la géographie et d’autres détails relatif à la traite des esclaves.
Selon la Bibliothèque du Congrès, “Ashmun est allé en Afrique en 1822, où il est devenu le leader de la jeune colonie libérienne avant de mourir d’une fièvre en 1828.”
 
 

La douteuse prise de contrôle de Jehudi Ashmun 

 
Ashmun fut une figure complexe des premiers jours de l’histoire politique du Liberia. L’Histoire le dépeint comme un bon gars qui faisait attention aux intérêts des Noirs libres, mais il était le bras de l’impérialisme américain. Ashmun intimidait les dirigeants africains locaux d’Afrique de l’Ouest en échangeant des terres contre des articles de moindre valeur. Il voulait désespérément créer un empire américain sur le continent africain. L’ACS a probablement utilisé les Afrodescendants libres comme prétexte pour la construction d’un empire.
 
 
 
 

Le Libéria revendique l’indépendance

 
Dans les années 1830 et 40, l’ACS commença à trouver que toute l’expérience était un désastre financier. La raison de cela tourne essentiellement autour de l’absence de fonds fédéraux octroyés à l’ACS. En outre, la nouvelle colonie subissait les attaques constantes des britanniques, ce qui rendait le Liberia dangereux pour les colonisateurs. Parce que la colonie ne fut pas reconnue par les États-Unis et que les autres pays refusaient de reconnaître le Liberia comme état souverain, la colonie proclame son indépendance en 1846.
 
 
 
 

La souveraineté et la création d’un état 

 
Le 26 Juillet 1847, un grand nombre des colons développèrent une déclaration d’indépendance et une constitution, marquant la rupture des liens avec l’ACS. Durant près de cent ans, un groupe de Noirs libres appelé Américano-Libériens contrôla la nation. Un grand nombres de ces personnes étaient affiliés au parti libéral et devaient encore faire face à des menaces extérieures comme les français et les anglais, qui ont saisi la terre libérienne nouvellement souverain.
 
 
 

Joseph Jenkins Roberts

 
Le premier président du Libéria
 
Roberts fut le premier président de la République du Liberia. Dans un effort pour obtenir que les puissances européennes soient de son côté, Roberts visita les nations européennes comme la Grande-Bretagne pour proclamer que le Liberia était, effectivement, une nation libre. Dans les premiers jours de la nation, il signa des traités avec des chefs locaux pour réparer les dégâts causés par Ashmun. Il fût si efficace lors de son premier mandat, qu’il devint à nouveau président en 1872.
 
 
 
 

Source : http://atlantablackstar.com/

Traducton #Elimu

 
 

7 faits sur la façon dont “Wall Street” fut créé via l’esclavage

Wall Street est le quartier financier le plus puissant du monde, mais la plupart des gens savent très peu sur son histoire. Pour vraiment comprendre comment fonctionne Wall Street aujourd’hui, il est important de savoir comment tout commença et à quel point le facteur africain fut influent dans sa création. Wall Street fut bâti sur l’esclavage et, à ce jour, Wall Street reste le pilier essentiel du maintien des inégalités raciales et de l’oppression économique à travers le monde.


Les esclaves africains construisent littéralement le mur qui donna à Wall Street son nom:


New York était une colonie néerlandaise appelée New Amsterdam, de la province coloniale hollandaise appelée Nouvelle-Hollande durant la majeure partie du 17e siècle. Par l’intermédiaire de la Compagnie Néerlandaise des Indes Occidentales, les Néerlandais utilisèrent le travail des esclaves africains qui furent déportés à la colonie au alentour de 1627. Le esclaves africains construisirent le mur qui donna son nom à Wall Street. Un mur qui formait la frontière nord de la colonie et qui devait protéger la colonie des indigènes qui voulaient récupérer leur terre. Donc, dès sa création, le mur fut une barrière assurant la survie des blancs et de la suprématie blanche.



Wall Street était initialement un site de ventes aux enchères d’esclaves:


L’esclavage devint l’épine dorsale de la prospérité économique de New York dans les années 1700. Pour normaliser ce commerce massif d’êtres humains, en 1711 les autorités de New York établirent un marché d’esclaves à Wall Street. Des ventes aux enchères d’esclaves eurent lieu à Wall Street vendant des africains réduits en esclavage comme des marchandises aux commerçants désireux de les acheter. Wall Street fut également un marché où les propriétaires pouvaient louer leur esclaves à la journée ou la semaine.

New York devint le centre financier mondial “grâce” à l’esclavage:


Tout au long des 17e et 18e siècles, comme Phyllis Eckhaus le souligne, New York avait ” la plus grande population d’esclaves urbaine dans la partie continentale d’Amérique du Nord “. Par conséquent, New York fut un lieu crucial dans la traite négrière transatlantique, ce qui établit rapidement New York comme la capitale financière du monde.

Les grandes entreprises de Wall Street firentt leurs débuts grâce traite négrière:


Beaucoup de sociétés bien connues et d’institutions financières bénéficièrent de la traite négrière transatlantique, notamment Lehman Brothers (qui fit faillite en 2008), JP Morgan Chase, Wachovia Bank of North Carolina, Aetna Insurance, Bank of America et la Royal Bank of Scotland. Les banques, comme les prédécesseurs de la Wachovia Bank of Charleston et la Bank of North America, et les prédécesseurs de J.P. Morgan Chase, firent des prêts aux propriétaires d’esclaves et acceptèrent les esclaves comme «garantie». Lorsque les propriétaires d’esclaves étaient en défaut de payement, les banques devenaient les nouveaux propriétaires d’esclaves.

Tirer profit de la peur des esclavagistes de la mort des esclaves:


La société Aetna vendit des assurance aux propriétaires d’esclaves qui voulaient protéger leurs investissements (les gens esclaves) à bord des navires négriers au cas où l’un d’eux ceux-ci mourraient (ce qui était un phénomène très courant sur les navires qui les transportent de l’Afrique vers les Amériques). Les compagnies d’assurance compensaient les propriétaires d’esclaves pour la perte des africains qu’ils considérées comme leurs “propriétés”. À ce jour, il y a des poursuites contre ces sociétés en demande de réparations pour leur participation à la traite négrière transatlantique.

La traite négrière posa les bases capitalisme mondial:


La traite négrière transatlantique posa les bases du capitalisme mondial moderne. Des millions d’Africains furent arrachés à leurs foyers en Afrique pour travailler dans les colonies européennes d’Amérique du Nord et du Sud et des Caraïbes. Partout en Europe, aux Amériques et dans les Caraïbes, les familles et les entreprises blanches construisirent leur fortune grâce à la traite négrière (des fortunes qui devinrent la base pour les économies à travers le monde). Contrairement aux Amérindiens et aux autres Européens blancs, la main-d’œuvre africaine gratuite fut abondante (si l’un d’entre eux mourrait, il pouvait être remplacé par un autre venu d’Afrique), les Africains n’avaient pas de liens avec les terres américaines, mais savaient comment faire pousser des cultures de rente essentiels comme le coton et le sucre qui poussaient aussi en Afrique. Ces facteurs firent des Africains la main-d’œuvre parfaite pour les puissances coloniales européennes.

Les produits fabriqués par les esclaves créèrent les marchés internationaux:


Le esclaves, qui réaliser de nombreux autres services, furent utilisées pour produire des biens qui vendus sur les marchés internationaux afin d’en tirer des bénéfices (une caractéristique du capitalisme moderne). En outre, les esclaves eux-mêmes étaient considérés comme des biens et vendus sur les marchés. Les avantages de cela profitaient aux propriétaires d’esclaves et aux investisseurs (et pas aux esclaves). De ce fait, la richesse fut transférée des esclaves (et leurs descendants) aux propriétaires d’esclaves européens et autres Blancs qui bénéficièrent de ce système. Cela jeta les bases de l’inégalité entre les Blancs et les Noirs et a entraîna la subordination socio-économique des Noirs par rapport aux Blancs pour les générations à venir.

Source : http://atlantablackstar.com/

Traduction #TeamOjal

Le top 6 des pays qui sont devenues extrêmement riches en asservissant les Noirs

1° Les États-Unis d’Amérique :

 
 
L’esclavage transforma l’Amérique en une puissance économique. L’exploitation des noirs comme main d’œuvre gratuite fit du Sud, la région la plus riche et la plus puissante sur le plan politique dans le pays. La demande britannique de coton américain fit du tronçon sud de la rivière Mississippi la “Silicon Valley” de son époque, offrant la concentration la plus importante de millionnaires de la nation.
 
Mais l’esclavage fut une entreprise nationale. De nombreuses entreprises de Wall Street tels que JPMorgan Chase, New York Life et la désormais défunte Lehman Brothers firent fortune en investissant dans le commerce des esclaves, activité économique la plus rentable des 350 ans d’histoire de New York. L’esclavage fut si important pour la ville que New York fut l’une des municipalités urbaines les plus pro-esclavage du Nord.
 
Selon le magazine Harper’s (Novembre 2000), les États-Unis ont volé un montant estimé à 100 000 000 000 000 de dollars pour 222.505.049 heures de travail forcé entre 1619 et 1865, avec un intérêt composé de 6%.
 
 

2° l’Angleterre :

 
 
Entre 1761 et 1808, les commerçants britanniques transportèrent 1.428.000 captifs africains à travers l’Atlantique et empochèrent 96,5 millions de dollars (environ 13 milliards de dollars en valeur d’aujourd’hui) pour les vendre comme esclaves.
 
De 1500 à 1860, selon des estimations très modestes, environ 12 millions d’Africains furent vendus comme esclaves aux Amériques. Dans les seuls navires britanniques, 3,25 millions d’Africains furent expédiés. Ces voyages sont souvent très rentables. Par exemple, au XVII° siècle, la Royal Africa Company pouvait acheter une esclave africaine avec des marchandises commerciales à une valeur de 5 $ et la revendre aux Amériques 32 $, faisant un bénéfice net moyen de 38% par voyage.
 
Planteurs et marchands esclavagistes qui vendirent des esclaves et des produits issus de l’esclavage furent parmi les personnes les plus riches du XVIII° siècle en Grande Bretagne, mais de nombreux autres citoyens britanniques bénéficièrent de l’industrie de la traite des êtres humains.
 
Les bénéfices provenant de l’esclavage furent utilisés pour doter Oxford, d’une splendide bibliothèque; pour construire une vingtaine de banques, dont la Banque de Londres et Barclays; et pour financer les expériences de James Watt, l’inventeur de la première machine à vapeur efficace.
 
En tant que principal catalyseur de la révolution industrielle, la traite négrière transatlantique fournit aux propriétaires d’usines faisant affaire dans les textiles, le fer, le verre et les armes à feu un méga-marché en Afrique de l’Ouest, où les marchandises furent négociées pour les esclaves. Birmingham avait plus de 4000 fabricants d’armes, avec 100.000 d’armes par an pour les marchands d’esclaves. Le boom dans le secteur manufacturier fournit de nombreux emplois pour les gens ordinaires en Grande-Bretagne qui, en plus de travailler dans les usines, pouvaient être utilisées pour construire des routes et des ponts, ainsi que dans la chasse, l’exploitation minière, etc.
 
 

3° La France :

 
Avec plus de 1,6 millions d’esclaves africains transportés vers les Antilles, la France est clairement un acteur majeur dans le commerce d’esclave. Ses ports négriers contribuèrent grandement aux progrès économiques du pays au XVII° siècle. Beaucoup de ses villes de la côte ouest, comme Nantes, Lorient, La Rochelle et Bordeaux, construisirent leur richesse grâce aux principaux bénéfices du commerce triangulaire.
 
Entre 1738 et 1745, de Nantes, leader des ports négriers de France, 55 000 esclaves furent embarqué, dans 180 navires, pour le Nouveau Monde. De 1713 à 1775, près de 800 navires négriers partirent de Nantes.
 
À la fin des années 1780, Saint-Domingue, qui est aujourd’hui Haïti, est devenue la colonie la plus riche et la plus prospère des Antilles, en cimentant son statut de port vital dans les Amériques pour les marchandises et les produits à destination et à partir de la France et de l’Europe.
 
Le revenu et les taxes de la production de sucre esclavagiste sont devenus une source importante du budget national français. Chaque année, plus de 600 bateaux visitèrent les ports d’Haïti pour transporter son sucre, café, coton, indigo, cacao et consommateurs européens.
 
 
 

4° Pays-Bas :

 
 
La Compagnie des Indes Occidentales hollandaise (CIO), une société agréée de marchands hollandais, fut créé en 1621 comme un monopole sur le commerce des esclaves africains vers le Brésil, les Caraïbes et l’Amérique du Nord.
 
La CIO avait des bureaux à Amsterdam, Rotterdam, Hoorn, Middelburg et de Groningue, mais un quart des Africains transportés à travers l’Atlantique par la société furent transférés dans les navires négriers depuis Amsterdam. Presque tout l’argent qui finança les plantations esclavagistes du Surinam et des Antilles venait de banquiers à Amsterdam, tout comme un grand nombre de navires utilisés pour transporter les esclaves y furent construits. 
 
Beaucoup de matières premières qui furent transformées en produits finis à Amsterdam, comme le sucre et le café, furent cultivées dans les colonies à l’aide de la main-d’œuvre esclave puis affiné dans des usines dans le quartier de Jordaan.
 
Les revenus des biens produits par le travail les esclaves financèrent une grande partie de l’âge d’or des Pays-Bas au XVII° siècle, une période réputée pour ses réalisations artistiques, littéraires, scientifiques, et philosophiques.
 
Le travail des esclaves créa de vastes sources de richesse pour les Hollandais sous la forme de métaux précieux, sucre, tabac, cacao, café et coton et d’autres biens, et aida à financer la création à Amsterdam de beaux et célèbres canaux et du centre-ville.
 
 
 

5° Le Portugal :

 
 
Le Portugal fut le premier de tous les pays européens à s’impliquer dans la traite négrière transatlantique. Du XV au XIX° siècle, les Portugais exportèrent 4,5 millions d’Africains comme esclaves vers les Amériques, ce qui en fait le plus grand trafiquant d’êtres humains en Europe.
 
Le travail esclave était la force motrice de la croissance de l’économie sucrière dans la colonie portugaise du Brésil, et le sucre est le principal produit d’exportation de 1600 à 1650. Des gisements d’or et de diamants furent découverts au Brésil en 1690, ce qui suscita une augmentation de l’importation d’esclaves d’Afrique pour alimenter ce nouveau marché rentable.
 
La grande partie de l’intérieur du Brésil où l’or fut extrait était connu sous le nom de Minas Gerais (Mines générales). Les mines d’or dans cette région sont devenues la principale activité économique du Brésil colonial au cours du XVIII° siècle. Au Portugal, l’or fut principalement utilisé pour payer des biens industrialisés tels que les textiles et les armes, et construire de magnifiques monuments baroques comme le couvent de Mafra.
 
 
 

6° L’Espagne:

 
 
À partir de 1492, l’Espagne était le premier pays européen à coloniser le Nouveau Monde, où ils établirent un monopole économique dans les territoires de la Floride et d’autres parties de l’Amérique du Nord, du Mexique, de Trinidad, de Cuba et d’autres îles des Caraïbes. Les populations autochtones de ces colonies mouraient pour la plupart de maladies ou d’asservissement, de sorte que les espagnols furent forcés de compter de plus en plus sur le travail des esclaves africains pour gérer leurs colonies.
 
L’argent provenant de ces colonies créa une grande richesse pour les dynasties des Habsbourg et Bourbon tout au long de l’emprise de l’Espagne sur la zone. Mais il a également attiré les rivaux européens de l’Espagne, ce qui incita les dirigeants espagnols à dépenser les richesses des Amériques pour alimenter les guerres européennes successives.
 
Les flottes de trésor espagnoles furent utilisées pour protéger la cargaison transportée à travers l’océan Atlantique. La cargaison des navires incluait le bois, les produits manufacturés, les différentes ressources de métaux et de produits de luxe coûteux dont l’argent, l’or, les pierres précieuses, les perles, les épices, le sucre, les feuilles de tabac et de la soie.
 
Les villes portuaires espagnoles prospérèrent. Séville, qui avait le monopole royal sur le commerce du Nouveau Monde, fut transformé d’un port provincial en une grande ville et un important centre politique. Puisque les colons espagnols ne pas produisaient encore leurs propres aliments de base tels que le vin, l’huile, la farine, les armes et le cuir, et avaient de grandes réserves financières pour les payer, les prix dans la Castille et l’Andalousie augmentèrent fortement alors que les commerçants achetaient des marchandises à expédier.
 
Les prix de l’huile, du vin et du blé triplèrent entre 1511 et 1539. Les grands vignobles de Jerez, les oliveraies de Jaén, et l’industrie du cuir de Tolède bras et ont été établis sur leur échelle présente au cours de ces années.

Traduction #TeamElimu

 
 

10 courageuses guerrières noires à travers l’histoire.

 

1° La Reine-Mère Yaa Asantewaa:

 

 
Yaa Asantewaa fut la reine mère de la tribu Edweso des Ashanti dans ce qui est le Ghana moderne. Elle fut une combattante d’un courage exceptionnel qui, en Mars 1900, souleva et a mena une armée de milliers d’hommes contre les forces coloniales britanniques et leurs efforts pour asservir les Ashanti et s’emparer du tabouret d’or, symbole spirituel, d’unité et de souveraineté de la nation Ashanti .

 

Yaa Asantewaa mobilisa les troupes Ashanti et assiégea durant trois mois le fort britannique de Kumasi. Les colonisateurs britanniques durent mobiliser plusieurs milliers de soldats et de pièces d’artillerie pour briser le siège et exiler la reine Yaa Asantewaa et 15 de ses plus proches conseillers aux Seychelles. Elle vécut en exil jusqu’à sa mort en Octobre 1921. la guerre de Yaa Asantewaa, tel qu’elle est actuellement connu au Ghana, fut l’une des dernières grandes guerres sur le continent africain à être dirigé par une femme.

2° Ahosi ou Mino (Les Amazones du Dahomey):

Les Amazones du Dahomey ou Mino était un régiment militaire entièrement féminin du peuple Fon du royaume du Dahomey en actuelle République du Bénin. Elles existèrent du XVII° siècle à la fin du XIX° siècle. Alors que les récits européens se réfèrent aux femmes soldats comme «Amazones», en raison de leur similitude avec les Amazones semi-mythiques de l’ancienne Anatolie, elles se sont appelés Ahosi (les épouses du roi Les) ou Mino(nos mères) en langue Fon.
Les Ahosi furent très bien formées et avaient une attitude très agressive. Elles étaient de féroces combattantes et avaient la réputation de décapiter les soldats au milieu de la bataille, ainsi que ceux qui avaient le malheur de devenir leurs captifs.
Seh-Dong-Hong-Beh fut l’une des grandes chefs des Mino. En 1851, elle dirigea une armée de 6 000 femmes contre la forteresse Egba d’Abeokuta. Parce que les Mino étaient armés de lances, d’arcs et d’épées alors que les Egbas avaient des canons européens, seulement 1200 survécurent à cette bataille.
L’empiétement européen en Afrique de l’Ouest s’accéléra au cours de la seconde moitié du XIX° siècle. En 1890, le roi Béhanzin utilisa ses combattants Mino aux côtés de soldats masculin pour combattre les forces françaises pendant la Première Guerre franco-dahoméenne. L’armée française perdit plusieurs batailles contre eux en raison de l’habileté des femmes guerrières au combat.

3° La Reine Nanny des Marrons:

La Reine Nanny, héroïne nationale jamaïcaine, fut un leader bien connu des marrons jamaïcains au XVIII° siècle. Nanny fut enlevée au Ghana, en Afrique de l’Ouest, étant enfant, et fut réduite en esclavage en Jamaïque. En grandissant, elle fut influencée par les “Neg Mawons” et d’autres leaders africains réduits en esclavage. Les Marrons étaient des Noirs asservis qui fuirent l’oppression des plantations et formèrent leurs propres communautés à l’intérieur de la Jamaïque.
Nanny et ses frères s’enfuirent de la plantation et se cachèrent dans la région Blue Mountains. De là, ils menèrent plusieurs révoltes à travers la Jamaïque. La Reine Nanny fut un chef spirituel intelligent très respectée, qui joua un rôle dans l’organisation des plans pour libérer les africains réduits en esclavage.
Pendant plus de 30 ans, elle libéra plus de 800 esclaves et les aida à s’installer dans les communautés Marrons. Elle vaincu les britanniques dans de nombreuses batailles et malgré les attaques répétées des soldats britanniques, le village de Nanny, appelé Nanny Town, resta sous contrôle Marron pendant plusieurs années.

4° Harriet Tubman:

Harriet Tubman fut une abolitionniste afro-américaine, humanitaire, et un espion de l’Union pendant la Guerre civile américaine. Née esclave, Harriet Tubman s’est échappée à Philadelphie en 1849, puis retourna immédiatement au Maryland pour sauver sa famille.
Elle fit ensuite plus de 19 missions pour sauver plus de 300 esclaves à l’aide du réseau de militants anti-esclavagistes et de refuges connus comme le “Underground Railroad“. Plus tard, elle aida à recruter des hommes pour le raid de John Brown sur Harpers Ferry les 16 et 18 Octobre 1859, pour libérer des esclaves.

En Juin 1863, Harriet Tubman devint la première femme à diriger une expédition armée durant la guerre civile. Elle guida le Raid de Combahee River, qui libéra plus de 700 esclaves en Caroline du Sud: la plus grande libération d’esclaves dans l’histoire américaine.

French Days

5°Assata Olugbala Shakur:

Assata Shakur est une militante afro-américaine qui fut membre du Black Panther Party et de la Black Liberation Army entre 1971 et 1973. Assata travailla à travers le BPP et la BLA à lutter contre l’oppression raciale, sociale, et économique, mais il devint la cible du programme contre-révolutionnaire COINTELPRO du gouvernement américain. Ce programme utilisait un large éventail de tactiques, y compris l’encadrement, le faux emprisonnement et l’assassinat de dirigeants, pour perturber le mouvement radical.
Entre 1973 et 1977, à New York et dans le New Jersey, Assata Shakur fut inculpé dix fois dans sept procès criminels distincts. Les accusations d’Assata Shakur allaient du vol de banque, tentative de meurtre de deux officiers de police et huit autres délits liés à la fusillade sur le New Jersey Turnpike. Parmi ces procès, trois donnèrent lieu à des acquittements; un à un désaccord du jury; un dans à un changement de juridiction; un donna lieu à un procès nul en raison de sa grossesse; et un à une condamnation. Trois actes d’accusation furent rejetés sans procès. Assata Shakur s’échappa de prison et a fui pour Cuba après sa condamnation pour la mort de l’agent de la sûreté du New Jersey, Werner Foerster.
Le 2 mai 2013, le FBI annonça qu’ils avaient augmenté la prime sur la tête d’Assata Shakur à 2 millions de dollars et la plaça sur sa liste des «terroristes les plus recherchés», faisant d’elle la première femme à être ainsi désignées et criminalisant efficacement la lutte de l’époque pour la liberté des noirs.
D’autres témoignages ont prouvé qu’aucun résidu d’arme ne fut retrouvée sur ses mains, ni qu’aucune de ses empreintes digitales ne fut trouvées sur les armes qui se trouvaient sur ​​les lieux. Néanmoins, Assata Shakur fut reconnu coupable par un jury entièrement blanc et condamné à la prison à vie.

6° Kandakes Amanirenas:

Amanirenas (également orthographié Amanirena) fut l’une des plus grandes kandakes ou reines-mères, qui régnèrent sur le royaume méroïtique de Kush. Elle régna entre 40 et 10 avant JC. Quand l’empereur romain Auguste imposa une taxe aux Koushites en 24, Amanirenas et son fils, Akinidad, conduisirent une armée de 30 000 hommes pour saccager le fort romain de la ville égyptienne d’Aswan. Ils détruisirent également les statues de César à Eléphantine.
Sous les ordres d’Auguste, le général romain Petronius riposta, mais rencontra une forte résistance de la part d’Amanirenas et ses troupes. Après plus de trois années de combats difficiles, les deux parties négocièrent un traité de paix. Les Romains acceptèrent de renvoyer leur armée en Egypte, de retirer leur fort, de rendre la terre aux Koushites et d’annuler la taxe.
La courageuse reine guerrière , Amanirenas est connu pour son combat à la loyal, côte à côte, avec ses propres soldats. Elle fut aveugle d’un œil après avoir été blessé par un Romain. Toutefois, l’ampleur de l’humiliation romaine n’a pas encore été divulguée puisque le compte Kushite de la guerre, écrit dans le script méroïtique, n’a pas été entièrement décodé.

7° Carlota Lukumí:

Carlota fut enlevée de sa tribu Yoruba, amené à Cuba enfant et contrainte à l’esclavage dans la ville de Matanzas, pour travailler à la récolte de la canne à sucre, dans les plus brutales des conditions.
Elle était lumineuse, musicale, déterminée et intelligente. En 1843, elle et une autre femme esclave nommée Fermina menèrent une rébellion organisée à la plantation de sucre Triumvarato. Fermina fut enfermé après que ses plans pour la rébellion furent découverts. Utilisant des tambours parlants pour communiquer secrètement, Carlota et ses compagnons d’armes libérèrent Fermina et des dizaines d’autres, et continuèrent à mener une insurrection armée bien organisée contre au moins cinq brutales plantations d’esclaves dans la région. Le courageux combat de Carlota dura un an avant qu’elle ne fut capturée, torturé et exécuté par les propriétaires terriens espagnols.

8° La reine Nzinga Mbande:

La Reine Nzinga Mbande fut une dirigeante très intelligente et puissante du XVII° siècle des Royaumes de Ndongo et de Matamba (Angola moderne). Vers la fin du XVII° siècle, Nzinga combattu courageusement et intelligemment pour la liberté de ses royaumes, les Portugais qui colonisèrent l’Afrique centrale pour contrôler le commerce des êtres humains en Afrique.
Pour augmenter la puissance militaire de son royaume, Nzinga offrit l’asile aux esclaves fugitifs et aux soldats africains formés par les portugais. Elle souleva la rébellion parmi le peuple encore à Ndongo, alors gouverné par les Portugais. Nzinga forma également une alliance avec les Hollandais contre les Portugais. Cependant, leurs forces combinées ne sont pas suffisantes pour chasser les Portugais. Après un nouveau repli stratégique à Matamba, Nzinga commença à se concentrer sur le développement du royaume comme puissance commerciale et passerelle vers l’intérieur de l’Afrique centrale. A la mort de Nzinga en 1661 à l’âge de 81 ans, Matamba était devenu un royaume puissant qui réussi à résister aux tentatives de colonisation portugaise pour une période prolongée. Son royaume ne fut intégré à l’Angola qu’à la fin du XIX° siècle.

9° Les prêtresses Nyabingi Muhumusa et Kaigirwa:

Muhumusa et Kaigirwa étaient dirigeantes redoutées du groupe de prêtresses Nyabingi d’Afrique de l’Est, influentes au Rwanda et en Ouganda de 1850 à 1950. En 1911 Muhumusa proclama qu’elle “allait chasser les Européens” et que “les balles des Wazungu se transformeraient en eau contre elle. “
Elle organisa la résistance contre les colonialistes allemands et fut finalement emprisonnée par les Britanniques à Kampala, en Ouganda, de 1913 à sa mort en 1945. Elle devint la première d’une lignée de prêtresses rebelles luttant contre la domination coloniale au nom de Nyabingi, et même après avoir été emprisonnée, elle inspira un vaste engouement populaire. Les britanniques adoptèrent une loi sur la sorcellerie en 1912, en réponse directe à l’efficacité politique de ce mouvement de résistance fondé sur la spiritualité.
En Août 1917, la “Nyabinga” Kaigirwa suivit les traces de Muhumusa, et mena la révolte de Nyakishenyi, avec l’appui du peuple unanime. Les responsables britanniques mirent sa tête à prix, mais personne ne voulait le réclamer. Après que les britanniques attaquèrent le camp Congo de Kaigirwa en Janvier 1919, tuant la plupart des hommes, Kaigirwa et le corps principal de combattants réussirent à échapper à l’armée et à s’échapper.
Cependant, les Britanniques s’emparent du mouton blanc sacré et la brûlèrent avant une convocation des principaux chefs. Après cet acte, une série de catastrophes affligea le commissaire du district qui avait tué le mouton. Ses troupeaux furent anéantis, son toit céda et un mystérieux incendie éclata dans sa maison. Kaigirwa tenta un autre soulèvement, puis s’en alla dans les collines, où elle ne fut jamais capturée.

10° Tarenorerer:

Tarenorerer d’Emu Bay dans le nord de la Tasmanie est fut leader australien indigène du peuple Tommeginne. Dans son adolescence, elle fut enlevée par les Aborigènes de la région de Port Sorell et vendu aux chasseurs blancs sur les îles du détroit de Bass, où ils appelaient Walyer.
Elle est devint une anglophone compétente et prit connaissance du maniement et du fonctionnement des armes à feu. En 1828, Tarenorerer retourna dans son pays dans le nord de la Tasmanie, où elle réunit un groupe d’hommes et de femmes de nombreux groupes pour engager la guerre contre les envahisseurs européens. Formant ses guerriers à l’utilisation des armes à feu, elle leur ordonna de frapper les Tawin luta (hommes blancs) lorsqu’ils étaient les plus vulnérables, entre le moment où leurs armes étaient déchargées et avant qu’ils ne soient en mesure de recharger.
Elle leur demanda également de tuer les moutons et les bœufs des Européens. G.A Robinson, qui fut chargé de rassembler les Aborigènes, fut informé par les chasseurs que Tarenorerer qui se tenait sur ​​une colline pour organiser l’attaque, abusa les colons et les défia de venir à eux et être transpercés.

Source : http://atlantablackstar.com/

Traduction #TeamOjal