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Un Ougandais de 24 ans invente un dispositif de test du paludisme sans transfusion; remporte le prix africain de 33 000 dollars!!

Brian Gitta, un ingénieur ougandais âgé de 24 ans et son équipe, ont reçu le Prix africain de l’innovation, d’un montant de 33 000 dollars, en ingénierie pour leur invention d’un test du paludisme sans transfusion appelé «Matibabu»; (Swahili pour «traitement»).

Avant l’invention de Matibabu, de petits échantillons de sang étaient prélevés sur des patients suspectés d’être porteurs du paludisme, dans des hôpitaux ou des pharmacies pour tester le paludisme. Avec le dispositif mis au point par Brian Gitta et son équipe, il n’est plus nécessaire de piquer. Ce qui réduit considérablement les risques d’infections et de maladies nosocomiales. 

Comment fonctionne Matibabu?

Quand une personne est infectée, le parasite du paludisme s’empare d’une vacuole des globules rouges et la remodèle de manière significative.
Pour que Matibabu fonctionne, il est clipsé sur le doigt d’une personne. À l’aide de la lumière et du magnétisme, un faisceau de lumière rouge examine le doigt pour détecter les changements de couleur, de forme et de concentration des globules rouges. Un résultat est produit en une minute et envoyé à un téléphone portable lié à l’appareil.

Matibabu est peu coûteux, réutilisable et, du fait que la procédure est non invasive, ne nécessite pas de formation spécialisée. Une vériable révolution en somme!

OJALEZ-VOUS

Responsabilite Communautaire: Queen Latifah construira un projet immobilier de 14 millions de dollars dans sa ville natale

NJ.com a annoncé que la légende du hip-hop serait sur le point d’inaugurer un projet immobilier de 14 millions de dollars à Newark, dans le New Jersey. Le plan comprend 20 maisons en rangée de trois familles de 60 unités chacune et un immeuble de trois étages à usage mixte avec 16 unités supplémentaires de logements abordables.

Instagram

L’actrice et rappeuse, née à East Orange, construira la structure de Springfield Avenue et South 17th Street en collaboration avec GonSosa Development, une entreprise de construction générale.

Latifah a exprimé son sentiment de fierté à propos de son chez-elle avec les futurs diplômés de la classe de Rutgers-Newark lors de son discours d’ouverture en mai dernier.

«Le Newark d’aujourd’hui est à nouveau en émoi, car notre plus grande valeur exportable n’a jamais été un produit, il a toujours été le peuple. Des gens comme chacun d’entre vous – des individus uniques, forts et créatifs “, at-elle déclaré.

Selon Pix 11, la jeune femme âgée de 48 ans collabore avec Blue Sugar Corporation, où elle occupe le poste de coprésident. Son ouverture est prévue pour décembre 2020. Une porte-parole des développeurs, Cristina Pinzon, a partagé une déclaration expliquant les intentions de les constructeurs.

“BlueSugar et GS Developers partagent la conviction qu’un logement décent et abordable devrait être disponible pour tout le monde, quelle que soit sa situation financière”,

Semblable à l’actrice Set It Off, Shaquille O’Neill, ancien champion de NBA et natif de Newark, a également investi dans une tour du centre-ville l’an dernier.

Queen Latifah appears in a portrait taken backstage during Queen Latifah's video shoot for 'Fly Girl' on June 28 1991 in New York City

“Ils comprennent à quel point il est difficile de joindre les deux bouts pour de nombreux résidents et veulent faire partie de la solution. Ils restent déterminés à améliorer la vie dans des communautés comme Newark”, a poursuivi M. Pinzon.

Oui, reine!

Les projets se multiplient dans ce sens aux USA, où les millionnaires investissent dans leur propre communauté. Favorisant le leitmotiv désormais connus du “buy back the block” avec entre autres T.I. 

Ils valorisent ainsi tous ensemble et chacun dans leur villes respectives leur communauté. Ils font leur devoirs, tout simplement, de privilégiés ayant les moyens de redistribuer et donner des opportunité à leur communauté qui a fait d’eux les stars que nous connaissons. Esperons que cela fasse boule de neige…et que les stars francophones suivent le pas!

Traduit par la Team OJAL
source: blavity.com

Un Kenyan de 25 ans invente des gants intelligents qui convertissent les mouvements de la langue des signes en discours audio

Roy Allela tries out his smart gloves
Roy Allela essaye ses gants intelligents

Plus de 30 millions de personnes dans le monde souffrent de troubles de la parole et doivent utiliser le langage des signes. Elle constitue donc un obstacle linguistique lorsque l’on cherche à communiquer avec des personnes n’utilisants pas la langue des signes. C’est une chose que Roy Allela ne sait trop bien.
    
En effet, la nièce de Roy Allela, âgée de six ans, est née sourde et a eu beaucoup de mal à communiquer avec sa famille, aucun d’entre eux ne connaissant la langue des signes. Ils disent que la nécessité est la mère de l’invention et que le besoin de communiquer et de se connecter avec sa nièce a poussé Roy, âgé de 25 ans, à inventer les gants intelligents.

Le gant de traduction langue des signes-parole de Sign-io reconnaît différentes lettres signées par les utilisateurs de la langue des signes et les transmet à une application Android où elles sont vocalisées.

Roy Allela

Cet exploit a vu Roy gagner l’admiration et la reconnaissance de la prestigieuse société américaine ASME (American Society of Mechanical Engineers), la plus grande organisation d’ingénieurs en mécanique du monde, lors de son prestigieux concours ASME Innovation Showcase (ISHOW) 2017.

Roy et deux autres inventeurs africains – l’un originaire d’Ouganda et l’autre du Ghana – ont remporté le grand prix lors de la deuxième des trois manifestations régionales.

Brian Gitta, d’Ouganda, qui a mis au point Matibabu, un appareil non invasif utilisé pour tester le paludisme, et Charles Antipem, du Ghana, qui a créé Science Set, un laboratoire scientifique abordable, portable, pratique et hautement évolutif pouvant être placé dans le sac ou sur le bureau des étudiants. Roy Allela a partagé 500 000 dollars en espèces et en prix, ainsi que trois autres lauréats à Bangalore, en Inde, et trois autres à Washington, DC.
 

Les lauréats faisaient partie des dix entrepreneurs en matériel informatique (hardware) à visé sociale sélectionnés parmi les 150 candidats retenus comme finalistes de l’événement. Ils se sont déroulés à l’hôtel Golden Tulip Westlands Nairobi afin de présenter une gamme de dispositifs conçus pour avoir un impact économique, environnemental et social transformationnel.

Le fondateur de Sign-io, Roy Allela (au centre) reçoit son trophée de LR Kamau Gachigi (à gauche).

Pendant la compétition, les finalistes ont comparu devant un panel de juges, comprenant des entrepreneurs prospères, des universitaires et des fondateurs de startups financées par du capital-risque, afin de présenter les attributs de conception technique de leurs prototypes et de définir leurs plans de fabrication, de mise en œuvre, de commercialisation et de financement.

Source: Pulse Live Kenya
Traduit par la Team OJAL

Jemeker Thompson, la baronne de la drogue au parcours étonnant

Si vous n’êtes pas un narcotrafiquant notoire et que vous n’avez jamais été à Los Angeles dans les années 80 il se peut que vous ne connaissiez pas son nom: Jemeker Thompson. Surnommée la “Queen Pin”, jeu de mot qui déroge au traditionnel “King Pin”, qui veut dire baron de la drogue. Cette baronne a fait des millions de dollars dans le business de la drogue. La cocaïne d’abord, puis le crack lorsqu’il est apparu. Avec une facilité déconcertante cette jeune femme a réussi à se hisser au plus haut niveau du game de la drogue aux USA avec son copain de l’époque et père de son fils. Une ambition dévorante l’a fait passer de la beuh à la cocaïne, puis de la cette dernière au crack. Le crack est un dérivé de la cocaïne beaucoup plus addictif, mais aussi beaucoup moins chère à produire. Donc madame a trouvé corde à son arc. Elle en a vendu des tonnes!

 

Les crackheads sont abandonnés de leur famille à leur folie et leur addictions

Jemeker Thompson: le commerce illicite comme mode de vie

Imaginez les répercussions sur la communauté aux alentours. Vous avez forcément vu un jour une vidéo de crackhead sur un site comme world star hip-hop complètement défoncé(e) et qui faisait forcément n’importe quoi. Si vous avez déjà rencontré un “crackhead” comme il en existe encore beaucoup, et de plus en plus en France d’ailleurs, vous savez que c’est une drogue qui peut mener à absolument tout pour voir sa dose. La dépendance est telle que n’importe qui peut accepter n’importe quoi pour pouvoir se défoncer en paix. Vraiment n’importe quoi. A ce propos nous vous conseillons la formidable série podcast d’Arte sur le sujet intitulée “Crackopolis”. Vous aurez un autre regard lorsque vous écouterez vos rappeurs préférés chanter le drug game…

Revenons-en a  cette sulfureuse Jemeker. À combien de personnes, afrodescendantes pour l’écrasante majorité, en a-t-elle vendu? L’atout du crack c’est qu’on peut le vendre à son voisinage, surtout s’il est pauvre et en manque d’évasion comme beaucoup de gens à L.A dans son quartier. Contrairement à la cocaïne qui est une drogue chère et par conséquent pour les classes les plus aisées. Elle implique plus de déplacements pour satisfaire cette clientèle. Donc plus de risques. Des centaines voire des milliers de personnes, et autant de drames familiaux et de talents gâchés, le tout dans son propre quartier. Cette histoire est commune à tous les grands dealers, nous ne sommes pas là pour refaire l’histoire de la drogue aujourd’hui.

 

Jemeker Thompson

Une couverture astucieuse

Vous ne devinerez jamais le métier que notre légendaire dealeuse a choisi comme vitrine officielle. C’est surprenant mais pas bête du tout. Elle s’est mise a vendre…des mèches de cheveux pour afrodescendants!! Rien que ça. Elle profite du fait d’avoir une activité d’import-export, d’avoir un solide réseau pour côtoyer de grands noms…à qui Jemeker Thompson vend les fameuses mèches et perruques à prix d’or !! L’activité est très lucrative, comme vous le savez les femmes Afrodescendantes sont des plus coquettes et mettent le budget pour ce genre de choses. Mais pas que les femmes, nous sommes dans les années 80 et beaucoup d’hommes aiment également mettre des perruques et autres faux cheveux gominés pour le style. Jemeker Thompson en vend a des célébrités de premier plan.

Créant par-là l’engouement dans la société: ce sont les influenceurs de l’époque. L’industrie, alors embryonnaire, s’étend aux proportions que vous connaissez maintenant. L’impact est certes incomparable à la vente de stupéfiants car c’est une activité légale, et elle crée des emplois pérennes. Mais l’autre aspect c’est la normalisation de ces faux cheveux et leur impact sur l’estime de soi des afrodescendants. Ce n’est pas quantifiable, mais c’est une catastrophe dont nous ne sommes toujours pas sortis.

Une reconversion inatendue

Vous devinez encore moins l’activité que notre chère Jemeker Thompson fait de nos jours après treize années de prison…..vraiment vous ne pouvez pas imaginer. Figurez-vous qu’elle n’est rien d’autre que…Pasteur!! Vous avez bien lu, Jemeker Thompson est pasteur évangélique aux Etats-Unis. Rangée, elle chante la parole de Dieu. Que l’on soit croyant ou non, chrétien ou non, on ne peut pas minimiser l’impact de cette église dans le monde des afrodescendants. Ces églises sont celles qui ont fait élire Bolsonaro par exemple au Bresil, mais aussi Trump; ce sont elles qui rançonnent nos familles au pays; qui sont sommés de leur donner une part de leur salaire. Comme si le pasteur était leur agent pour atteindre le paradis. Cela n’a rien à avoir avec la spiritualité c’est un business très très lucratif.

Voyez que même les chinois ouvrent des églises maintenant en Afrique!! Ce n’est pas anodin. Combien de pasteurs millionnaires chez les pasteurs évangéliques? Ils vendent un autre type de drogue basé sur la foi et leur interprétation d’un livre dont ils s’accommodent à dire qu’il est Divin. C’est beaucoup plus pernicieux. La majorité des gens restent dans la religion de leurs parents. Soit de la naissance à la mort, contrairement à la drogue. Des générations entières sont en train d’être préparés à vivre cette vie. L’impérialisme spirituel est un poison dont nous mesurons mal les dégâts car ils ne se comptent pas en taux de chômage ou en incarcérations. Pourtant c’est nous qu’ils emprisonnent dans cette idéologie, tout en nous rançonnant à vie !

Le mode de vie des pasteurs évangélique est du même standard que celui des dealers

Des conséquences désastreuses pour une seule personne

 

Vous avez là un parcours des plus criminogènes pour les Afrodescendants. Un black-on-black-crime de haute volée. Qui n’aura coûté que 13 ans a cette personne alors qu’elle a sûrement indirectement tué des milliers de gens. Nous considérons ce genre de profil comme ceux d’un Joseph Kony en Uganda qui emploi des enfants soldats tout en enrôlant dans sa secte des centaines de gens. Jemeker Thompson en a vendu dans les années 80, leurs effets sont toujours perceptibles aujourd’hui. En terme d’incarcérations, en terme d’overdoses, en terme d’aliénations spirituelles et esthétiques. Pas de doute le démon de l’aliénation globale a un nom : Jemeker Thompson.

La patronne qui dirige la marque à 80 millions de dollards d’Akon est…sa soeur!

Le chanteur R & B multi-platine Akon a été célèbre pour sa carrière musicale et ses projets d’entreprise uniques. Selon CelebrityNetworth.com, sa marque vaut 80 millions de dollars. Mais peu de gens connaissent sa soeur, Khady Thiam Gueye, qui était en réalité la femme à l’origine de la reconnaissance et du succès de la marque à succès d’Akon dans le monde. En outre, elle est la fondatrice de sa propre société de conseil, TMI Worldwide, et elle aspire à créer davantage d’entreprises à l’avenir!

 

Khady Thiam Gueye

Débuts modestes

Entrepreneure naturel depuis son enfance, Khady a commencé sa carrière très tôt. Après avoir obtenu sa licence en relations publiques, elle a travaillé comme assistante de direction pour son frère Akon. En fin de compte, elle s’est vu confier davantage de responsabilités en tant que responsable de projet chez Akon Lighting Africa, où elle a dirigé la stratégie de relations publiques afin de faire connaître les efforts de l’initiative dans le monde entier.

En outre, elle a été directrice de l’exploitation de KonLive et directrice de la marque pour Bu Vision Entertainment, propriété de son autre frère, Abou “Bu” Thiam. Elle a également travaillé avec plusieurs marques géantes où elle fournit des solutions stratégiques sur la façon de maximiser leur exposition et leurs profits au niveau mondial.

Au milieu de tout cela, Khady a décidé de retourner aux études pour terminer une maîtrise en entrepreneuriat. Dotée de plus de connaissances et de compétences, elle a ouvert sa propre société de conseil appelée True Media Independence, ou TMI Worldwide.

Rester inspiré

En tant que femme, Khady admet que presider des rôles administratifs dans un monde des affaires dominé par les hommes constituait un défi. Mais elle s’inspire de nombreuses femmes à travers le monde qui dirigent des pays ou des entreprises tout en gérant assez bien leur famille.

“Ces grandes responsabilités fournissent une preuve incontestable non seulement des talents et de la capacité des femmes à diriger, mais aussi du fait que ma contribution est maintenant largement reconnue et saluée dans les arènes et les réseaux de divertissement”, a-t-elle déclaré à Black Enterprise.

Travailler avec la famille

Ses frères Akon et Bu, tous deux entrepreneurs, comptent parmi ses clients les plus fréquents et elle l’apprécie beaucoup. Leur proximité a été un facteur de succès, car le succès d’un seul signifie le succès de tous. Elle a ajouté qu’elle recevait également les conseils de ses frères respectueux et très impliqués dans les affaires de chacun.

Khady est une mère de famille qui a réussi à équilibrer sa carrière et sa famille grâce à son mari et à sa mère. Ils discutent de leurs opinions ainsi que des objections concernant son travail pour s’assurer que ses responsabilités restent à la hauteur.

Futurs investissements

Toujours imparable, Khady prévoit de lancer, dans les trois prochaines années, une école en ligne qui aiderait les futurs entrepreneurs et créateurs tout au long de leur carrière et de leur patrimoine familial. Au cours des cinq prochaines années, elle aimerait également voir sa propre marque de maquillage qui célèbre les tons mélaniques tout en réparant les problèmes de peau. Elle rêve également d’organiser sa propre émission, où elle pourrait interroger d’autres entrepreneurs et créateurs sur la vie et le succès.

Traduit par le Team Elimu

A 25 ans un Afrodescendant crée une plateforme de e-sport et reçoit les soutiens de P.Diddy et Nas

Delane Parnell a 25 ans et déjà une expérience significative dans son domaine d’activité qui est la tech des jeux vidéos. Le jeune homme a crée une plateforme de jeux en ligne, communément appellés e-sport, qui permet aux compétiteurs de plus de 20 000 université de s’affronter. Lors de championnats ou bien ponctuellement.

Sa plateforme nomée PlayVS a déjà un partenariat avec la National Federation of State High School Associations. L’équivalent de la Fifa pour les sports universitaires. A partir de là il a réussit le tour de force d’avoir autour de la table des personnalités Afrodescendants comme lui tel  Nas ou Baron Davis (joueur de NBA) lors d’une première levée de fond de 15 millions.


AtlantaBlackStar nous apprend qu’il a également effectué des partenariats avec les éditeurs de jeux Psyonix, les créateurs de «Rocket League» il y a quelque temps, ainsi que Hi-Rez Studios, les éditeurs de «SMITE» et «MOBA».”

Le second tour de table a réunis des mastodontes comme P.Diddy,Samsung, Adidas et l’équipe des Los Angeles Dodgers pour la modique somme de 30.5 millions de dollards.

Disons qu’il est maintenant bien outillé pour renverser le game du sport en ligne. Les bonnes nouvelles n’arrivant jamais seuls, il est prévu que le comité olympique se penche très sérieusement pour faire entrer les e-sport dans les jeux olympiques prochainement.

De quoi sérieusement égailler le quotidien de ce jeune Afrodescendant à l’avenir tout tracé.

La Team OJAL

Une tempête dans le monde de la mode Afro par une entrepreneure de 10 ans

Originaire de Johannesburg, en Afrique du Sud, Enhle Gebashe, âgée de 10 ans, poursuit déjà son rêve de devenir une créatrice de mode et une entrepreneuse réputée. Elle a récemment fondé Enhle Babes Couture, une marque de vêtements pour enfants spécialisée dans les imprimés africains glamour. Outre le nombre impressionnant de commandes, plusieurs portes se sont ouvertes pour elle, notamment des possibilités de formation et des interviews avec les médias grand public!


Jeune mais avec une vision

 Enhle est un élève de cinquième année à l’école primaire Rosebank à Johannesburg. Elle dit que ses vêtements sont tous fabriqués sur mesure pour répondre aux besoins de son marché cible – les filles de 4 à 12 ans. Elle envisage de concevoir des imprimés, des robes africaines et tout ce que les “princesses” peuvent porter. Jusqu’à présent, le soutien qu’elle a reçu a dépassé ses attentes.“Tant de gens me connaissaient”, a-t-elle dit à IOL. “Je n’arrive pas à croire que cela m’arrive. À l’école, je reçois tellement d’attention, les gens qui m’intimidaient me respectent maintenant. La réaction est étonnamment surprenante pour nous.”Pas le temps de jouerEn tant que jeune entrepreneur avec un horaire chargé, Enhle n’a pas beaucoup de temps pour jouer comme les autres enfants. Après l’école et tous les week-ends, elle va faire des emplettes de tissus et prend des photos pour ses créations.Ce qui était à l’origine une idée de gagner de l’argent supplémentaire pour les voyages scolaires est en train de devenir une réalité. Enhle a été invité à étudier à temps partiel par une école de design locale. La scientifique primée Thulile Khanyile, l’amie de sa mère, souhaitait également la guider sur les bases de la gestion de l’argent, de l’épargne et des affaires. Elle a également été demandée dans les magazines et les émissions de télévision. Quoi qu’il en soit, elle est toujours impressionnée par tous les commentaires et les solicitations qu’elle reçoit suite à ses publications sur les médias sociaux.


Rester équilibrée 

Sa mère, Désirée, est très heureuse des exploits de sa fille. Mais elle reste prudente à ce sujet. “Notre objectif n’a jamais été de la rendre célèbre”, a déclaré Désirée. “Je voulais juste qu’elle fasse ce qui la rend heureuse, c’est-à-dire la conception. Je crains qu’elle ne soit très jeune pour avoir autant de succès, nous devons donc faire très attention à la façon dont ce succès est géré.”Parfois, Desiree n’arrive toujours pas à croire ce que sa fille a accompli à un si jeune âge. Elle a dit: “J’ai toujours su qu’Enhle allait devenir quelque chose de grand un jour. Je l’avais en quelque sorte derrière la tête, mais je ne savais pas que ce serait quelque chose d’aussi sérieux.”Enhle aspire à ouvrir un jour sa propre boutique et à toucher d’autres pays africains. Elle présente ses réalisations sur les réseaux sociaux pour aider les gens à prendre conscience de ses créations. Elle a déclaré: “Personne n’aurait pu connaitre réellement Enhle s’il ne s’agissait pas de médias sociaux. Les médias sociaux ont été la principale stratégie de marketing pour nous.”

ici son : Instagram
   
Traduit par la Team OJAL

source blackbusiness.org

T.I rachète des quartiers d’Afrodescendants à Atlanta

La conscience d’une responsabilite communautaire

Connaissez-vous Yacouba Sawadogo? Vous devriez: il s’agit de l’homme génial qui a arrêtré la progression du desert dans son village natal de gourga au Burkina Faso. Quel rapport avec un rappeur multimillionaire T.I? A priori à part leur couleur de peau pas grand chose.

 

Viacom Summer TCA
CREDIT: Phillip Faraone/Getty Images pour Viacom

T.I n’arrête pas le desert mais il s’est attaqué à un phénomène économique et social qui touche de très nombreux quartiers afro-américains: la gentrification. C’est ce phénomène qui veut que des bobos fils à papa blancs viennent dans ton quartier car il leur évoque la dure vie du ghetto qu’ils ont vu dans les clips des années 90 et qu’ils s’y installent en masse, faisant ainsi grimper le prix du loyer. Qui dit hausse du prix du loyer dit disparition des classes laborieuses qui ont justement donné l’âme au quartier. S’en suit une paupérisation, un nouvel exode des plus démunis vers des zones encore moins bien pourvus d’infrastructures, écoles hopitaux etc. Un grand remplacement à l’envers en somme.Tout comme le sable avait repris ses droit sur la forêt.

Un partenariat entre de grands acteurs, tous Afrodescendants

Ce phénomène n’est pas nouveau mais la plupart des gens le voient comme une conséquence logique et innarrêtable de l’urbanisation des grandes villes. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Comme vous le savez aux states les renois sont organisés à des degrés qu’on n’imagine même pas dans nos villes européennes. Tenez vous bien, c’est le genre de collaboration qui envoie du lourd. Donc le gars T.I s’associe avec une société immobilière nigeriane (Dynasty Real Estate) et une organisation dont l’objectif est toute une inspiration pour l’OJAL: “Revitaliser et reconstruire des communautés, un quartier à la fois.”Il s’agit de la Urban Planning Management, qui s’attèle à ce gros problème depuis plus de trente ans.

 

Redonner vie a des quartiers entiers


Ce trio panafricainement éclatant a donc eu pour objectif de racheter des quartiers entiers où vivent des Afrodescendants pour revitaliser et “dégentrifier” ces quartier d’Atlanta, ville d’origine du rappeur. Ce mouvement est connu sous le sloggan “buy back the block”. En clair il vont redonner vie à des quartier en rachetant des immeubles pour en faire des logements accessibles pour la communauté qui avait historiquement donné vie à ces quartiers. C’est tout bonnement revolutionnaire et foutrement inspirant. Ca change des business du genre “je vais créer ma marque de Whisky” ou bien “je vais ouvrir une chaîne de fastfood”. Il s’agit d’une initiative ultra positive, communautaire, qui donne du sens à ce mot et crée de l’unité en même temps qu’un avenir moins sombre pour des milliers de gens. Car ils l’achètent ensemble leur quartier, ce qui est gage d’une preservation de l’habitat. Que demande le peuple? 

Big Up au talentueux T.I pour ce geste qui on l’espère inspirera d’autres personnes de sa stature. SALUTE!

pour en savoir un peu plus sur ce mouvement dont nous devrions nous inspirer asap: 

https://www.buytheblock.com/

source: vibe.com

Ojalezvous!  

Oui, il y avait plus d’une Black Wall Street : Afrodescendants sachez-le

Black Wall Street a été utilisé pour nommer trois endroits différents:

Parrish Street, Durham, Caroline du Nord; Greenwood, Tulsa, Oklahoma; et Jackson Ward, Richmond, Virginie. Vous savez peut-être qu’il y a eu une attaque de black wall street. Voici quelques faits que vous ne connaissez peut-être pas sur les quartiers d’affaires afro-américains.

1. Parrish Street à Durham, Caroline du Nord était connue sous le nom de Black Wall Street à la fin des années 1800 et au début des années 1900. Son nom a été modelé après Wall Street à New York. 

2. Dans les premiers jours avant la construction des chemins de fer dans la région (Durham, Caroline du Nord), l’agriculture était l’industrie prédominante, à l’exception de quelques cas de transport de bétail.

 
3. L’essor du district commercial de Durham, en Caroline du Nord, peut être attribué aux efforts du «Triumvirat» de la communauté noire ou des «capitaines noirs de l’industrie», tels que décrits par Booker T. Washington, à savoir Charles Spaulding , John Merrick et le Dr Aaron M. Moore qui avait été responsable du succès de North Carolina Mutual Life Insurance qui a mené la montée du district financier. Merrick était barbier avant de diriger avec succès North Carolina Mutual. Beaucoup d’aide a été fournie par un ami de longue date, Washington Duke, investisseur, Julian Carr et James Duke, qui a aidé Merrick à obtenir du financement pour l’entreprise en fournissant des fonds et en aidant à obtenir des prêts pour l’entreprise.

4. Le 23 mars 1914, le pire incendie jamais atteint à Durham a détruit une partie substantielle du centre économique. L’ampleur des dommages a coûté des millions de dollars car la source d’eau des pompiers s’est avérée défectueuse au moment de l’incendie, ce qui a entraîné l’installation d’un nouveau système d’eau pour remplacer l’ancien construit en 1887. 

5. Au début du XXe siècle, Greenwood, située au centre de l’avenue Greenwood à Tulsa, en Oklahoma, était connue comme l’une des communautés noires les plus aisées et était appelée encore une autre Black Wall Street.

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6. En 1906, l’avenue Greenwood n’était alors qu’un chemin de terre près des voies ferrées. Le tout premier établissement commercial construit à cet endroit était une pension qui servait de refuge aux migrants afro-américains du Mississipi qui fuyaient l’oppression. Le bâtiment a été parmi les premières entreprises de O.W. Gurley, un propriétaire foncier aisé qui avait déménagé de l’Arkansas. J.B. Stradford, qui a également émigré à Tulsa a bientôt suivi le mouvement. Il a acheté une grande partie du nord-est de Tulsa qu’il a vendu seulement aux Afro-Américains. Plus tard, il a construit le Stradford Hotel à Greenwood. Ensemble, ils ont jeté les bases du quartier économique de Tulsa. 

7. En 1921, le Tulsa Race Riot, où des Blancs ont attaqué des Noirs dans la région, a détruit le quartier prospère des affaires. L’incident a détruit plus de 600 entreprises, dont: 21 restaurants, 30 épiceries, 2 cinémas, un hôpital, une banque, un bureau de poste, des bibliothèques, des écoles, des cabinets d’avocats, 6 avions privés, un système de transport des églises. Plus de300 personnes auraient été tuées (Basé sur des informations fournies par la Croix-Rouge américaine). Et plus de 1 000 maisons ont été incendiées.

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8. En 1995, le Centre culturel Greenwood, qui a coûté près de 3 millions de dollars, a été construit pour rendre hommage aux victimes des événements historiques qui se sont déroulés à Greenwood. Il abrite une galerie d’art afro-américaine, une énorme salle de réception et un musée. Il sert également de centre d’activités qui préservent le patrimoine afro-américain. Cependant, le financement de l’État a été complètement interrompu en 2011. Des campagnes sont en cours pour collecter des fonds afin d’empêcher la fermeture du centre.


9. La rue Black Wall à Jackson Ward, Richmond, Virginie a commencé après la guerre civile américaine. Lorsque les Afro-Américains déjà libérés ont travaillé ensemble avec les esclaves nouvellement libérés pour établir un centre d’affaires. Parmi les pionniers de la création du centre de commerce figuraient John Mitchell, Jr., rédacteur en chef de Richmond Planet (une gazette afro-américaine), et Maggie L. Walker, une Afro-américaine et une personne à mobilité réduite. Elle a été la première femme à affréter et à devenir président d’une banque américaine.
 

10. Jackson Ward était également célèbre pour être un centre de divertissement. Il était également connu comme le “Harlem du Sud”. Parmi ceux qui ont souvent joué il y a Duke Ellington, Ella Fitzgerald, Bill «Bojangles» Robinson, Lena Horne, Cab Calloway, Billie Holiday, Nat King Cole et James Brown. Et à l’intersection de Chamberlayne Parkway et West Leigh Street, se dresse une statue de Robinson dansant sur un escalier, pour laisser encore plus l’impression ou une atmosphère de divertissement dans le voisinage.

Marie Seva pour financialjuneteenth.com 
Traduit par la Team Elimu

  

1er juin 1921: L’attaque de Black Wall Street

1er juin 1921: L’attaque de Black Wall Street se conclut par énorméments de tirs, de coups, d’attaques aériennes, de bombes incendiaires et la destruction complète de Black Wall Street.

 

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Des membres éminents du Black Wall Street


 

Les premières heures du matin, le 1er juin, des groupes de Blancs armés et de Noirs se sont affrontés dans des fusillades. À ce moment-là, les combats étaient concentrés le long des sections des voies de Frisco, une ligne de démarcation entre les quartiers commerciaux noirs et blancs. Une rumeur a circulé que plus de Noirs venaient en train de Muskogee pour aider à une invasion de Tulsa. À un moment donné, les passagers d’un train entrant ont été contraints de se mettre à couvert sur le plancher des wagons, car ils étaient arrivés au milieu d’un feu croisé, le train prenant des coups de chaque côté.
De petits groupes de Blancs ont fait de brèves incursions en voiture à Greenwood, tirant indistinctement dans des entreprises et des résidences. Ils ont souvent reçu le feu de retour. Pendant ce temps, les émeutiers blancs ont jeté des chiffons de pétrole allumés dans plusieurs bâtiments le long de la rue Archer, les enflammant.
Les feux:


Vers 1 h du matin, la foule blanche a commencé à incendier, principalement dans les commerces de la rue commerciale Archer, à la limite sud du district de Greenwood. Alors que les équipes du service d’incendie de Tulsa arrivaient pour éteindre les incendies, la foule blanche les a détournés sous la menace d’une arme.
À 4 heures du matin, plus de 20 entreprises appartenant à des noirs avaient été incendiées.
Alors que les nouvelles circulaient parmi les résidents de Greenwood, beaucoup ont commencé à prendre les armes pour la défense de leur communauté, tandis que d’autres ont commencé un exode massif de la ville. Tout au long de la nuit, les deux parties ont continué à se battre, parfois seulement sporadiquement.

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Au lever du soleil de 5 heures, on aurait entendu un sifflet de train (Hirsch a dit que c’était une sirène). Beaucoup ont cru que c’était un signal pour les émeutiers de lancer un assaut total contre Greenwood. Un homme blanc est sorti de derrière le dépôt de Frisco et a reçu une balle mortelle d’un tireur d’élite à Greenwood. Des foules d’émeutiers ont afflué des lieux de refuge, à pied et en voiture, dans les rues de la communauté noire. Cinq hommes blancs dans une voiture ont mené la charge, mais ont été tués par une fusillade de fusillade avant qu’ils aient fait un bloc.

Accablés par le nombre d’hommes blancs, d’autres Noirs se sont repliés vers le nord sur l’avenue Greenwood jusqu’à la limite de la ville. Le chaos s’ensuivit alors que les résidents terrifiés s’enfuirent pour sauver leur vie. Les émeutiers ont tiré sans discernement et ont tué de nombreux résidents en cours de route. Se divisant en petits groupes, ils ont commencé à pénétrer dans les maisons et les bâtiments, à les piller et à prendre ce qu’ils voulaient. Plusieurs Noirs ont témoigné plus tard que les Blancs avaient pénétré par effraction dans les maisons occupées et avaient ordonné aux résidents de sortir dans la rue, où ils pourraient être conduits ou forcés à marcher vers les centres de détention.
Une rumeur s’est répandue parmi les blancs que la nouvelle église baptiste du mont Zion était utilisée comme forteresse et arsenal. Apparemment, vingt cercueils pleins de fusils avaient été livrés à l’église.
Attaques aériennes


De nombreux témoignages ont décrit des avions transportant des assaillants blancs, qui ont tiré des fusils et lancé des bombes incendiaires sur des bâtiments, des maisons et des familles en fuite. Les avions, six biplaces restants de la Première Guerre mondiale, ont été expédiés à partir de l’actuel défunt Curtiss-Southwest Field à l’extérieur de Tulsa.
Les responsables des forces de l’ordre ont déclaré plus tard que les avions devaient assurer la reconnaissance et protéger les Blancs contre un «soulèvement noir». Des témoins oculaires et des témoignages de survivants ont affirmé que le matin du 1er juin, les avions larguaient des bombes incendiaires et tiraient sur des résidents noirs au sol.
Plusieurs groupes de Noirs ont tenté d’organiser une défense, mais ils ont été submergés par le nombre de Blancs armés. Beaucoup de Noirs se sont rendus. D’autres ont riposté et sont finalement morts. Alors que les feux s’étendaient vers le nord à travers Greenwood, d’innombrables familles noires ont continué à fuir. Beaucoup ont été estimés être morts lorsqu’ils ont été pris au piège par les flammes.

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Les Blancs ont attaqué d’autres Blancs:

Alors que les troubles s’étendaient à d’autres parties de la ville, de nombreuses familles blanches de classe moyenne employant des Noirs dans leurs maisons ont été accostées par des émeutiers blancs. Ils ont exigé que les familles remettent leurs employés à des centres de détention autour de la ville. Beaucoup de familles blanches se sont conformées, et ceux qui ont refusé ont été victimes d’attaques et de vandalisme.
En gros, les Tulsans blancs qui ne participaient pas à l’émeute l’ignorèrent. Seules deux églises blanches du centre-ville, l’église First Presbyterian Church et la cathédrale catholique Holy Family, ont ouvert leurs portes pour abriter les réfugiés noirs qui avaient fui Greenwood.

Troupes d’État et loi martiale

L’adjudant général Charles Barrett de la Garde nationale d’Oklahoma est arrivé avec plus de 100 soldats d’Oklahoma City en train spécial vers 9h15. Il ne pouvait légalement agir avant d’avoir contacté toutes les autorités locales appropriées, y compris le maire, le shérif et la police chef.
Pendant ce temps, ses troupes s’arrêtèrent pour prendre leur petit-déjeuner. Barrett a également convoqué des renforts de plusieurs autres villes de l’Oklahoma. À ce moment-là, la plupart des citoyens noirs survivants avaient fui la ville ou étaient en détention dans les différents centres de détention.
Les troupes ont déclaré la loi martiale à 11h49. A midi, elles ont réussi à supprimer la plupart des violences restantes.

 
Conséquences:

Le nombre de morts rapporté varie considérablement. Le 1er juin 1921, le Tulsa Tribune rapporte que 9 Blancs et 68 Noirs sont morts dans l’émeute, mais peu de temps après, ils sont 176 morts.
Le jour suivant, le même journal a rapporté le compte de 9 Blancs et 21 Noirs.
Le New York Times a déclaré que 77 personnes avaient été tuées, dont 68 Noirs, mais a abaissé le total à 33 personnes.
Le compte de l’Oklahoma Department of Vital Statistics a mis le nombre de morts à 36: 26 noir, 10 blanc.
Maurice Willows, un travailleur social de la Croix-Rouge américaine, a rapporté que jusqu’à 300 Noirs ont été tués. Il a également signalé qu’il y avait une ruée vers l’enterrement des corps et qu’aucun enregistrement de nombreuses sépultures n’avait été fait.
Sur les quelques 800 personnes admises dans les hôpitaux locaux pour des blessures, la majorité aurait été blanche, les deux hôpitaux noirs ayant été brûlés lors des émeutes. De plus, même si les hôpitaux blancs avaient admis des Noirs à cause de l’émeute, contrairement à leur politique habituelle de ségrégation, les Noirs blessés avaient peu de moyens pour se rendre dans ces hôpitaux, qui étaient situés de l’autre côté de la ville.
Plus de 6 000 résidents noirs de Greenwood ont été arrêtés et détenus dans trois établissements locaux: Convention Hall, maintenant connu sous le nom de Brady Theatre; les champs de foire, qui étaient situés à environ un mille au nord-est de Greenwood; et McNulty Park, un stade de baseball à Tenth Street et Elgin Avenue.
 

Plusieurs Noirs étaient morts dans les centres d’internement. Alors que la plupart des décès auraient été enregistrés avec précision, aucun document n’a été trouvé sur le nombre de détenus traités pour blessures et ayant survécu. Ces nombres pourraient raisonnablement avoir été plus de mille, peut-être plusieurs milliers.


Perte de propriété


La section commerciale de Greenwood a été détruite. Cela comprenait 191 entreprises, un collège, plusieurs églises et le seul hôpital du district.
La Croix-Rouge a signalé que 1 256 maisons ont été brûlées et que 215 autres ont été pillées mais n’ont pas été brûlées.
Le Tulsa Real Estate Exchange a estimé que les pertes matérielles se chiffraient à 1,5 million de dollars en biens immobiliers et à 750 000 dollars en biens personnels. Les citoyens locaux avaient déposé plus de 1,8 million de dollars en réclamations liées aux émeutes contre la ville au 6 juin 1922.
Une action en justice:Un grand jury à Tulsa a statué que le chef de police John Gustafson était responsable de l’émeute parce qu’il a négligé son devoir; les fonctionnaires ont décidé de le démettre de ses fonctions. Lors d’un procès ultérieur, il a été reconnu coupable d’avoir omis de prendre les précautions nécessaires pour protéger la vie et la propriété, et d’avoir conspiré pour libérer les voleurs d’automobiles et percevoir des récompenses. Cependant, l’ancien chef n’a jamais purgé de temps en prison. Au lieu de cela, il est retourné à sa pratique de détective privé.
Aucun document légal n’indique qu’un autre fonctionnaire blanc ait jamais été accusé d’acte répréhensible ou même de négligence.
Dick Rowland est resté en sécurité dans la prison du comté jusqu’au lendemain matin, quand la police l’a transporté hors de la ville en secret. Toutes les accusations ont été abandonnées. Il n’est jamais revenu à Tulsa.
Aucune accusation n’a été portée contre des émeutiers blancs individuels.
Tentative d’empêcher la reconstruction de Greenwood:La division entre les habitants blancs et noirs de Tulsa était si profonde que la fin de l’émeute n’a pas commencé à apporter la réconciliation. La destruction généralisée de Greenwood n’était pas suffisante pour les Blancs qui voulaient se séparer encore plus des Noirs. Une semaine après l’émeute, l’homme d’affaires pionnier de Tulsa, W. Tate Brady, a été nommé au Tulsa Real Estate Exchange, connu sous le nom de “The Exchange”.
La Chambre de commerce de Tulsa avait créé le groupe pour estimer la valeur des biens endommagés ou détruits à Greenwood. La Bourse a également conçu un plan pour déplacer les Tulsans noirs plus au nord et à l’est du Greenwood original.
En collaboration avec la Commission de la Ville, la Bourse a préparé de nouveaux codes de construction pour le Greenwood original, ce qui rendrait la reconstruction prohibitive pour les propriétaires d’origine. Le terrain pourrait alors être réaménagé en un quartier commercial et industriel, non plus en zone résidentielle.
Le plan n’a jamais été mis en œuvre parce que la Cour suprême de l’Oklahoma a annulé les ordonnances proposées comme inconstitutionnelles.
La Commission des émeutes de la course de Tulsa:En 1996, suite à l’attention accrue portée à l’émeute en raison du 75e anniversaire de l’événement, la législature de l’État a autorisé la Commission Tulsa Race Riot afin d’étudier et de préparer un «compte rendu historique» de l’émeute. Entreprendre l’étude “bénéficié d’un fort soutien des membres des deux partis politiques et toutes les convictions politiques.”
La Commission a présenté son rapport le 21 février 2001.
En plus de documenter de manière approfondie les causes et les dommages de l’émeute, le rapport recommandait des mesures de restitution substantielle à la communauté noire; par ordre de priorité:
Paiement direct des réparations aux survivants de l’émeute de la course de Tulsa en 1921.Paiement direct des réparations aux descendants des survivants de l’émeute raciale de Tulsa.Un fonds de bourses d’études à la disposition des étudiants touchés par l’émeute de la course Tulsa.Établissement d’une zone d’entreprises de développement économique dans la zone historique du district de Greenwood.Un mémorial pour la réinhumation des restes des victimes de l’émeute de la course de Tulsa.La Tulsa Reparations Coalition, parrainée par le Center for Racial Justice, Inc., a été créée le 7 avril 2001 afin d’obtenir la restitution des dommages subis par la communauté noire de Tulsa, comme recommandé par la Commission de l’Oklahoma.
En juin 2001, la législature de l’État de l’Oklahoma a adopté la «Loi sur la réconciliation contre les émeutes raciales de 1921 à Tulsa». Tout en ne respectant pas les recommandations de la Commission, elle prévoyait ce qui suit:
Plus de 300 bourses d’études collégiales pour les descendants des résidents de Greenwood.Création d’un mémorial à ceux qui sont morts dans l’émeute, qui a été consacré le 27 octobre 2010.Développement économique à Greenwood.
Le gouvernement de l’État a fait des tentatives limitées pour trouver des fosses communes suspectes utilisées pour enterrer le nombre inconnu de victimes noires décédées. La Commission a signalé qu’elle n’était pas autorisée à entreprendre les travaux archéologiques nécessaires pour vérifier les revendications.
source: blackthen.com

Traduit par la Team OJAL