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Le “Nigger Hound” : le chien chasseur d’esclave


Avant le pit-bull, avant le rottweiler, avant le doberman ou le berger allemand, la race de chien la plus redoutée au USA dans les années XIX° siècle était la “NIGGER HOUND” Le Foxhound commun fut formé à la traque des Noirs durant la période esclavagiste afin de maintenir les Noirs dans la terreur. Ces chiens étaient réputés pour être de fin limiers; une fois mis sur la piste des Noirs échappés de la plantation, ils remontaient la piste des fugitifs et les déchiré en lambeaux.
Après un certain temps les esclaves noirs commencèrent à trouver ces chiens inoffensifs et comprirent que cette réputation était fausse, ainsi le limier ne fit plus peur. Alors l’AmériKKK se dota de chiens de guerre intrépides et très agressifs venant de Cuba qui furent élevés à la garde et la chasse au gros gibier et appelé “Cuban Bloodhound” . En Amérique, on le rebaptisa le “Nigger Hound”. Ces chiens d’esclaves accrocheur étaient tristement célèbre dans le Sud pour traquer ses victimes et les griffer sauvagement. Après que l’esclavage fut aboli suite à la guerre civile, la nécessité d’avoir ces grands chiens d’attaque disparu.

Certaines théories affirment que ces chiens se fondirent dans les bulldog et les Pit-bull que nous voyons aujourd’hui.


#TeamOjal

12 inventions africaines qui ont changé le monde

1° Les mathématiques 


L’invention des mathématiques est placé fermement dans la préhistoire africaine. L’objet mathématique connu, probablement le plus ancien, est l’os de Lebombo, qui fut découvert dans les montagnes Lebombo du Swaziland et daté à environ 35 000 Av JC. Beaucoup de concepts mathématiques qui sont appris à l’école aujourd’hui ont également été mis au point en Afrique. Il y a plus de 35.000 années, les anciens Égyptiens ont écrit ds manuels de mathématiques qui comprenaient la division et la multiplication des fractions et des formules géométriques pour calculer la surface et le volume des formes.




2° la médecine


De nombreux traitements utilisés aujourd’hui dans la médecine moderne furent d’abord utilisés en Afrique il y a des siècles. La chirurgie la plus ancienne connue fut réalisée en Egypte vers 2750 avant JC. Des procédures médicales étaient effectuées en Afrique ancienne avant qu’elles ne furent réalisées en Europe, comme la vaccination, l’autopsie, la chirurgie du cerveau, la greffe de peau, le remplissage de cavités dentaires, l’installation de fausses dents, ce qui est maintenant connu comme la césarienne, l’anesthésie et la cautérisation des tissus.




3° Le discours


En utilisant des estimations étayées par des preuves génétiques, archéologiques, paléontologiques et d’autres on estime que le langage est apparu probablement quelque part en Afrique sub-saharienne au cours du Paléolithique moyen, donc les premiers mots de l’homme furent prononcées par des Africains.




4° L’architecture et l’ingénierie


L’empire africain d’Egypte a développé une vaste gamme de structures diverses et de grands monuments architecturaux le long du Nil, entre la plus grande et la plus célèbre, à savoir la Grande Pyramide de Gizeh et le Sphinx de Gizeh. Plus tard, au 12ème siècle, il y eut des centaines de grandes villes au Zimbabwe et au Mozambique avec des enceintes complexes en pierre massive et d’énormes composés semblables à des châteaux-fort. Au 13ème siècle, l’empire du Mali comptait des villes impressionnantes, y compris Tombouctou, avec des palais grandioses, des mosquées et des universités.




5° L’extraction de minerais 


La plus ancienne mine connue des archives archéologiques est le “Lion Cave” au Swaziland, que la datation au radiocarbone indique avoir environ 43000 ans. Les anciens Égyptiens extrayais un minerai appelé malachite. Alors que les mines d’or de Nubie étaient parmi les plus importantes et des plus vastes du monde.




6° La métallurgie et les outils


De nombreux progrès dans la métallurgie et la fabrication d’outils furent fait à travers l’ensemble de l’Afrique ancienne. Il s’agit notamment de machines à vapeur, des ciseaux et des scies métalliques, des outils de cuivre et de fer et des armes, des clous, de la colle, l’acier au carbone et des armes de bronze et des œuvres d’art. Dans des endroits comme la Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda, les progrès en métallurgie et en fabrication d’outils ont dépassé celles en Europe.




7° La navigation


Les preuves suggèrent que les Africains anciens embarquèrent pour l’Amérique du Sud et l’Asie des centaines d’années avant les Européens, démystifiant la propagande selon laquelle les Européens furent les premiers à naviguer vers les Amériques. Beaucoup de sociétés anciennes en Afrique construisirent différents types de bateaux, des petits bateaux ,des grands navires pouvant transporter jusqu’à 80 tonnes.




8° Le droit et la religion


L’expérience montre que les anciens Éthiopiens furent les premiers à honorer leurs dieux, à effectuer des sacrifices et à organiser d’autres coutumes religieuses pour que les gens à honorent le divin ainsi que le premier pays à avoir mis en place des lois.




9° l’astronomie


Plusieurs cultures africaines anciennes sont le siège de découvertes en astronomie. Beaucoup d’entre elles sont des fondations sur lesquelles nous nous appuyons toujours, et certains étaient tellement avancées que leur mode de découverte ne peut toujours pas être compris. Les Dogons du Mali ont amassé une richesse d’observations astronomiques détaillées. Ils connaissaient les anneaux de Saturne, les lunes de Jupiter, la structure en spirale de la Voie Lactée et l’orbite du système d’étoile Sirius.




10° la philosophie


La philosophie en Afrique a une longue histoire datant de l’Egypte pré-dynastique jusqu’à la naissance du christianisme et de l’islam. L’un des premiers ouvrages de philosophie politique était les Maximes de Ptahotep, qui furent enseignés à des écoliers égyptiens durant des siècles. La philosophes antiques égyptienne apporta des contributions très importantes à la philosophie hellénistique, à la philosophie chrétienne et à la philosophie islamique.




11° le commerce international


Des éléments de preuve montrent que le commerce international fut développé entre l’Afrique et l’Asie, et que parmi ces contacts commerciaux internationaux il y avait l’échange d’idées et de pratiques culturelles qui jetèrent les fondations des premières civilisations du monde antique.




12° l’art


Les plus anciens objets d’art au monde (une série de minuscules coquilles d’escargots percés vielles d’environ 75.000 ans) furent découverts dans une grotte d’Afrique du Sud.




Source : http://atlantablackstar.com/

Traduction #TeamOjal

7 façons d’éviter d’être endoctriné par la Suprématie Blanche

Que nos enfants grandissent avec une bonne image d’eux-mêmes



Cela signifie que nous devons leur donner des jouets, des livres, des films, des jeux qui comportent des caractéristiques afro ainsi que des histoires afro. S’ils grandissent entourés par la puissance de leur proprehistoire, ils seront plus à même de résister à la narration de la culture dominante.



Dépensez votre argent uniquement avec des institutions noires



Les milliards de dollars [ou d’euro, NDLR] de pouvoir d’achat de la communauté noire constituent un pouvoir uniquement s’ils sont utilisés intelligemment, avec discipline et sagesse. Quand il s’agit de mettre à mal la suprématie blanche, beaucoup de discipline est nécessaire. Renverser la société américaine blanche [et Occidentale, NDLR] et la structure du pouvoir blanc implique que l’argent “noir” ne puisse plus jamais être considéré comme acquis. Ce serait un grand pas vers la transformation de leurs relations avec la communauté noire, ce qui les rendrait plus faibles et plus vulnérables.



Arrêter de regarder la télévision


Si vous voulez vous protéger de la suprématie blanche, vous devez arrêter son outils le plus puissant, le moyen par lesquels elle diffuse la culture blanche à travers le monde : la télévision. Éteignez-la. Lisez des livres. Beaucoup de livres.



Apprenez l’histoire européenne


Pourquoi est-ce nécessaire? Parce que si vous voulez connaître leurs prochaines actions, vous devez étudier leurs actions passées. Ils peuvent mettre à jour leur approche, mais leur tactique ne changera jamais. Étudiez Hitler et Margaret Sanger et vous comprendrez l’eugénisme. Étudiez J. Edgar Hoover et vous comprendrez la chute de Marcus Garvey. Étudiez Albert Pike et vous comprendrez comment “flics” ont été formé. Étudiez Sam Colt et vous comprendrez pourquoi les armes ont été crée. Et d’étudiez l’expérience de Tuskegee et vous comprendrez pourquoi vous devez toujours surveiller vos arrière quand ils sont dans les parages. Toujours.




Cesser de vous référer aux personnes de couleur avec les termes odieux de l’oppresseur 


Oui, cela signifie que “nègre/négro” ne peut pas sortir de votre bouche. Ni «chiennes», ou «salopes» … et à peu près tous les autres mots fréquemment entendus dans les radios afro. Nous devons libérer nos esprits et nos bouches de ce poison.



Éduquez-vous


Dans l’exercice de la domination sur un autre groupe, la structure de la suprématie blanche exerce un contrôle sur trois branches de la société: le système éducatif, la Loi et la religion. Le contrôle est étendu sur les institutions qui façonnent le mental, le corps et l’esprit. Bien sûr, vous devez vous soumettre à une certaine méthode d’éducation formelle, mais en faisant cela, comprenez que vous êtes nourris par la propagande du système, donnant ainsi le contrôle de votre esprit, à ceux dont l’intérêt est de vous garder ignorants, docile et confiant. Donc, vous devez sortir du système et créer votre propre programme d’enseignement.



Imprégnez-vous de la culture noire


La meilleure façon de lutter contre la culture de l’ennemi est d’embrasser votre propre culture. Il y eut beaucoup de siècles de grandeur sur la Terre-Mère, et des siècles de résistance et de résilience dans le Nouveau Monde. Profitez-en.

Source : http://atlantablackstar.com/


Traduction #TeamOjal



8 raisons pour lesquelles nous aimons sortir avec des femmes noires

La force

Dans la société d’aujourd’hui, être une femme est assez dur. Ajouter à cela le fait d’être noir et les contraintes superposées contre vous sont nombreuses. Les hommes noirs admirent la force de la femme noire qui peut surmonter les obstacles sur son chemin.

La confiance en soi

Les femmes noires en ont vu assez pour savoir ce qu’elles veulent. Les femmes noires avec de l’assurance savent qui elles sont et ce qui est bon pour elles. La confiance en soi est contagieuse et c’est un trait de caractère hautement souhaitable.

La diversité

La gamme de caractéristiques et des apparences attrayantes des femmes noires est incroyable. La variété d’options lorsqu’il s’agit des femmes noires offre énormément de possibilités de trouver ce que vous souhaitez chez elles. Des corps magnifiques avec de grandes courbes qui nous tentent à chacun de ses mouvements. Que vous aimiez les grandes, les petites, les rondes, les minces, les sombres, les claires ou l’une des autres caractéristiques étonnantes et uniques des femmes noires, vous pouvez les trouver. Une autre chose extraordinaire au sujet des femmes noires c’est la diversité de leurs origines qui accentue encore plus cette variété. Elles peuvent être originaires d’Afrique, d’Amérique et des Caraïbes, pour ne nommer que ces quelques exemples. Nous aimons l’apparence des femmes noires, la façon dont elles agissent et s’expriment.

Nous pouvons être nous-mêmes

Nous n’avons pas besoin de mettre un filtre pour être accepté par les femmes noires. Il est plus facile d’être à l’aise et d’être nous-mêmes avec elles parce que nous n’avons pas à nous soucier de ces choses que les non-noires peuvent penser à notre sujet.


Les femmes noires nous comprennent

Partager une histoire et une compréhension des choses commune de ce que signifie être noir est assuré et nous permet d’être en connexion beaucoup plus facilement. Il n’y a pas besoin de nous inquiéter qu’une femme noire soit «accidentellement» raciste ou inconsciente des questions sensibles pour les Noirs. Elles sont sensibles aux obstacles qui se présentent à nous dans la société d’aujourd’hui. Cette prise de conscience leur donne la perspicacité pour mieux nous soutenir et les rend bienveillante à l’égard de ce que les hommes noirs ont à traverser. Elles veulent voir des hommes noirs agissant bien. Ces d’encouragements et ce soutien est un facteur sous-estimé mais extrêmement important dans le fait d’être en couple avec une femme noir.

L’avenir

Sortir avec une femme noire n’est pas forcément gage de durabilité, mais à un moment penser à l’avenir devient importante. Nous aimons rencontrer des femmes Noire parce que nous voulons construire un avenir avec elles. Nous voulons que nos fils et filles soient fiers d’être noirs et que leur patrimoine soit noir. Établir une relation saine et fonctionnelle avec quelqu’un nous comprendra est importante pour nous.

Un défi

Les femmes noires nous incitent  non seulement à être meilleur, mais aussi à aller au-delà de notre zone de confort et expérimenter de nouvelles expériences de nouvelles idées. Les femmes noires nous mettent au défi de sortir des sentiers battus et de prendre de nouvelles idées en considération.

Notre maman

La femme noire qui nous a donné la vie préférerait nous voir ramener à la maison une femme noire. Notre mère peut être concerné et vigilante si une femme non-noire vient dans sa maison au bras de son fils. Cela peut ne pas être la raison principale, mais ce que notre mère pense est un facteur déterminant lors de rencontres sérieuses. L’approbation de notre maman est un énorme bonus.


Source : http://atlantablackstar.com/

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Saviez-vous qu’en 1993 Walt Disney avait pour projet d’ouvrir un parc à thème recréant l’esclavage?


Saviez-vous qu’en 1993, Walt Disney Company avait pour projet de recréer l’esclavage avec un parc à thème situé à proximité des champs de bataille de la guerre civile de Manassas. Ce projet visait à permettre aux visiteurs de célébrer la diversité de la nation, la pluralité et les conflits qui définissent le tempérament américain. Tout cela aurait été fait sur un site de 3000 acres dans le comté de Prince William dans le nord de la Virginie.

Ce projet  comprenait également un Fort de la guerre civile, un village amérindien, et un village de l’ère de la guerre civile. Walt Disney voulait que les gens sachent ce que cela faisait d’être un esclave et ce que c’était de s’échapper à travers le chemin de fer clandestin. Dans la petite ville de Thoroughfare, près de l’emplacement du site où Disney voulait faire des expositions illustrant la vie des esclaves, des petits-enfants d’esclaves ont continué à vivre et à travailler la terre que leurs ancêtres avaient hérité après la fin de la guerre civile. Disney croyait réellement que ce parc serait une grande expérience éducative.

Mais, dès le début, il y avait des inquiétudes au sujet du bien fondé du parc de la part des membres de la Black History Action Coalition. Beaucoup de gens estimaient que la représentation de l’esclavage ne serait pas historiquement digne ou dépeinte avec précision. Le président de Disney, Michael Eisner, répondit à ces critiques en disant qu’ils n’allaient pas “mettre les gens dans les chaînes.

Mickey Mouse et ses amis seront là à l’ouverture du parc en Virginie du Nord, en 1998, mais il y aura une fabrique d’acier recrée, pas un château, et des esclaves en fuite, pas des pirates des Caraïbes.


En Septembre 1994, face à l’opposition de critiques qui craignaient que le parc ne vulgarise l’histoire, pollue la zone environnante, et nuise à des sites historiques à proximité, Disney décida d’abandonner ses plans pour le parc.

source: http://articles.orlandosentinel.com/1993-11-12/business/9311120566_1_disney-character-civil-war-battlefield-war-ii

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7 Faits que vous devriez connaître au sujet de Zensi Miriam Makeba “Mama Africa”

Zensi Miriam Makeba, surnommée Mama Africa, était une chanteuse et une militante des droits civiques en Afrique du Sud.

Dans les années 1960, elle fut crédité comme étant la première artiste originaire d’Afrique à populariser la musique africaine dans le monde entier. Voici quelques autres faits intéressants à connaitre au sujet de “Mama Africa”.
 
1. Makeba est né à Johannesburg en 1942. Sa mère était une Sangoma Swazi, une guérisseuse-herboriste traditionnelle. Quand elle était âgée de 18 jours, sa mère fut arrêté pour avoir vendu de l’Umqombothi, une bière artisanale brassée à partir de malt d’Afrique et de semoule de maïs. Son père est mort quand elle était une jeune enfant.
 
2. Makeba se maria à l’âge de 18 ans et donna naissance à son unique enfant, Bongi Makeba. On lui diagnostiqua plus tard un cancer du sein et son mari l’a quitta peu de temps après.
 
3. Sa carrière musicale commença dans les années 1950 quand elle fut sélectionnée dans le groupe de jazz sud-africain, les Manhattan Brothers. Elle quitta les Manhattan Brothers pour enregistrer avec un groupe entièrement féminin, The Skylarks.
 
4. En 1959, elle interpréta le rôle féminin principal dans la comédie musicale sud-africaine, King Kong. Elle fit ses débuts américains le 1er Novembre 1959, sur The Steve Allen Show.
 
5. “Mama Africa” est surtout connu pour la chanson “Pata Pata“, en 1957. Editée aux États-Unis dix ans plus tard. Elle a enregistré et tourné avec plusieurs artistes célèbres, tels que Harry Belafonte, Paul Simon, et son ex-mari, Hugh Masekela.
 

 Mama Africa: Une artiste militante

 
6. Elle milita campagne contre l’apartheid en Afrique du Sud. Le gouvernement sud-africain répondit en révoquant son passeport en 1960, puis sa citoyenneté et de droit de retour en 1963. Lorsque le système d’apartheid s’émietta, elle rentra chez elle pour la première fois en 1990.
 
7. “Mama Africa“, est décédé d’une crise cardiaque en 2008 après avoir effectué un concert en Italie. Cet événement musical fut organisée pour soutenir l’écrivain Roberto Saviano dans sa prise de position contre la Camorra, une organisation mafieuse locale de la région de la Campanie.
 

source: http://www.biography.com/people/miriam-makeba-9395996

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Brésil: L’idéologie du «colorisme» et la lutte pour une identité noire

ronaldo se définit comme blanc

 

Vanessa Jésus Souza, étudiante à l’université avec une spécialisation en tourisme

LE BRESIL A UN PASSE ET UN PRESENT EXTREMEMENT RACISTE

Dans un pays comme le Brésil, comme dans d’autres pays d’Amérique latine, l’idéologie de la suprématie blanche fut le système de valeurs dominant depuis l’arrivée des Européens d’Espagne et dans le cas du Brésil, du Portugal. Depuis l’époque de la colonisation, les gens ont appris qui étaient les «maîtres» et qui étaient les «esclaves».
Aujourd’hui, au Brésil, à partir d’un très jeune âge, des millions de personnes de toutes les teintes de peau sont subtilement mais aussi délibérément endoctriné à croire que les personnes à la peau blanche, aux yeux clairs et aux cheveux lisses sont plus intelligents, plus beaux, plus désirables et plus puissants que les personnes plus foncée. Au Brésil, la dictature de la blancheur peut être observée partout, dans les stands de magasin, à la télévision, dans le gouvernement fédéral, dans tous les endroits où il est rare de voir des personnes d’ascendance africaine et/ou indigène évidente.
Beaucoup de femmes afro-brésiliennes vous diront que les la plupart des afro-brésiliens préfèrent les femmes blanches pour se marier; le processus de embranquecimento, ou de blanchiment, est commun dans toute l’Amérique latine. Beaucoup d’enfants noirs et modestes sont encouragés par leurs propres parents à chercher un partenaire plus clair/blanc pour éclaircir la peau de leur progéniture, ou, “améliorer la race“.
 
Comme preuve de cela, l’un des tableaux les plus célèbres de l’histoire du Brésil [Redenção de Cam (la Rédemption de Cham), NDLR] les représente le processus d’éclaircissement de la peau des générations successives par mélange avec des partenaires plus blancs jusqu’à ce que la “tache noire” soit complètement effacée à la troisième génération. La poursuite de cet idéal de blancheur, de cette idéologie du colorisme, affecte des millions de personnes à la peau plus claire, “racialement métisses“, qui peuvent se définir comme blanches.
Et ce même si les traits de leur visage ou la textures de leurs cheveux indiquent au moins un soupçon d’origine africaine ou de patrimoine autochtone. Au fil des années, j’ai connu de nombreux Brésiliens à la peau claire qui se définissaient comme blanc bien qu’ils ne seraient jamais acceptées comme telles aux États-Unis, en Europe ou même au sud du Brésil, où les personnes d’ascendance allemande et italienne constituent l’écrasante majorité de la région.
 
 
Redenção de Cam, Une famille brésilienne qui à chaque génération devient «plus blanche» 
(grand-mère noire, mère mulâtresse et bébé blanc)

Même les élites Afrodescendantes refusent leur Africanité

En mai 2005, la célèbre superstar du football, Ronaldo Nazário, ou tout simplement Ronaldo (le phénomène) a fait les gros titres et devint un nouveau symbole de la difficulté que beaucoup de Brésiliens d’origine africaine à accepter une identité noire. Dans une interview, Ronaldo fut interrogé à propos du problème du racisme dans les stades de football européens, ce à quoi Ronaldo a répondu: “Je pense que tous les Noirs souffrent (du racisme). Moi, qui suis blanc, je souffre à cause de tant d’ignorance “.
 
 
Les membres de la communauté Afrodescendante du Brésil, des militants du Movimento Negro et même le propre père Ronaldo, un homme noir à la peau sombre, ont soupiré, rit ou dénoncé la déclaration de Ronaldo. En ce qui concerne la déclaration de son fils, le père de Ronaldo, Nélio Nazário, a déclaré: 

“Il sait très bien qu’il est noir … En vérité, à l’époque, je pensais que c’était un certain type de philosophie, quelque chose dans ce sens … parce qu’il sait qu’il est noir”.

 
Ronaldo et son père Nélio Nazário

UNE SUPREMATIE BLANCHE EHONTEE

Kabengele Munanga, professeur d’anthropologie à l’Université de São Paulo et spécialiste sur le sujet de la race avait ceci à dire:

“La déclaration de Ronaldo a à voir avec l’idéal de blanchiment des Brésiliens noirs. Ils intègrent le concept de la supériorité blanche. Pour cette raison, être métis ne suffit pas. Celui qui monte socialement se blanchit. “

 
José Júnior d’AfroReggae
José Júnior, coordinateur du groupe culturel/musicale AfroReggae, fut irrité par les commentaires de Ronaldo. il déclaré:

“Ce fut un commentaire malheureux, un commentaire complètement faux. En tant que citoyen, il peut dire ce qu’il veut . Mais lui, comme un créateur d’opinion et une idole, il ne peut pas dire cela. Il n’est pas blanc, ni ici au Brésil, ni en Europe “.

Au Brésil d’aujourd’hui, on ne peut jamais être certain de la façon dont une personne va lui-même se définir. Le colorisme est ancré dans les esprits depuis belle lurette. Au cours des dernières décennies, en raison, au moins partiellement, du travail inlassable du Movimento Negro pour encourager plus de gens à s’identifier à leur ascendance africaine, plusieurs personnes n’hésitent plus, désormais, à se définir comme noirs ou au moins brunes. Étudiante en tourisme, Vanessa Jésus Souza (photo en haut de la page) est sans doute l’une de ces personnes. Avec sa peau et ses yeux clairs, il serait facile pour Vanessa de se définir comme blanche. Mais quand on l’incite à discuter de la déclaration de Ronaldo et la manière dont il se définit, elle avait ceci à dire:

“La couleur de peau n’interfère pas avec votre race. J’ai la peau claire, mais mes grands-parents maternels et paternels sont noirs, alors je dis que je suis noir. Ma famille est venue du Nordeste *, mes yeux clairs sont peut-être un legs de mon héritage Néerlandais .

Il y a quatre ans, je me suis identifié comme noire, à cause de mes traits, de mes cheveux bouclés, mon nez n’est pas si mince, parce que je l’aime la culture noire, parce que je fréquente les lieux noirs où 99% des gens sont noirs. Dans le programme Netinho [Domingo da Gente] **, aux concours de la plus belle fille noire, je voyais les filles à la peau claire avec des cheveux bouclés. Donc j’ai dit à ma mère, “alors je suis noir, je peux me positionner comme noir.” Elle m’a dit d’arrêter parce que je suis blanc. Beaucoup de gens jouent avec moi et m’appellent neguinha (petite fille noire) mais je m’assume vraiment en tant que noire. 

La personne qui vit dans une société à prédominance blanche finit par se sentir blanc et oublier ses origines. Je pense que Ronaldo se voit comme blanc parce que d’autres ne le voient pas comme noir.

Je me battrais pour les quotas (discrimination positive) non seulement pour moi, mais pour d’autres Noirs à la peau plus foncée que la mienne. La société ne me voit pas comme une noire. Je pense comme ceci: Je suis à l’université, je suis privilégié, je réussis à y arriver. Mais je ne doute pas que je me battrais pour donner des chances aux autres “.

 
* – La région nord-est du Brésil est principalement composée des personnes d’ascendance africaine et voilà comment la plupart des Brésiliens à travers le pays voient la région.
 
** – Netinho de Paula est devenu célèbre comme chanteur avec le groupe musical Négritude junior.
 
Entretien avec Vanessa Jésus Souza par Isabel Taranto et Joni Anderson
 
 

Source: Raça Brasil 

Traduction #TeamOjal

Coopération économique: pourquoi, en tant qu’Afrodescendants, nous ne soutenons pas les commerces de notre communauté?

Sommes-nous incapables de coopération économique?

 

C’est en arpentant les rues de Lyon, et notamment les quartiers fréquentés par les membres de la communauté afro de notre ville, en promouvant l’émergence d’une conscience communautaire, et en observant les commerces afro-descendants que l’Ojal a pu dresser le constat que nous tenons à partager avec vous ici afin que nous réfléchissions, mais surtout que nous agissions afin de faire mentir, à tout jamais, les faits qui sont énoncés ci-dessous et bâtissions une communauté puissante.

Dans ce présent article, nous avons compilé les prétendues raisons qui font que, nombre d’entre nous, ne soutiennent pas les entreprises de notre communauté :

  1. Les entreprises afro offriraient un mauvais service client
  2. Les entreprises afro essaieraient seulement de faire de l’argent rapidement et ne se soucient pas de leurs clients
  3. Les entreprises afro vendraient des produits bon marché (services inférieurs à la moyenne) à des prix exponentiellement élevés 
  4. Les entreprises afro ne garantiraient pas ou peu leurs produits/services
  5. Les entreprises afro seraient très peu professionnelles/ghetto
La raison qui nous a  le plus été donnée par certains afro-descendants pour ne pas soutenir les entreprises appartenant à un noir est que celles-ci seraient “ghetto” et peu ou pas professionnelles. Malheureusement, dans certains cas (ne nous mentons pas), cela est vrai, mais ça ne l’est évidement pas dans la majorité des cas. Beaucoup d’entreprises noires SONT professionnelles, et souffrent, malheureusement, encore de ces légendes urbaines, de ce genre de stéréotypes qui décourageant même les plus militants d’entre nous. Rappelons que ceux qui ont réussit à s’organiser économiquement outre-atlantique l’ont payé très cher. L’autodetermination économique n’est pas dans les plans de nos ennemis en tant que groupe/communauté.

Les entrepreneurs Afrodescendants seraient-ils moins compétents?

A croire que le simple fait qu’une entreprise, qu’un commerce, soit tenu par un des nôtres, rendrait soudainement les produits et services proposés moins bons que leurs concurrents blancs, arabes, juifs ou autres. Avons-nous fini par croire que nous étions incapables de gérer un business, que nos produits et services étaient indignes?!
Mais, ce qui étonne (attriste) les panafricainistes que nous sommes, c’est de voir combien nos frères et sœurs aiment à se fournir chez les autres, dans des entreprises/commerces “non-noirs”, ainsi que le fait que nous continuons à revenir malgré la manière dont nous sommes servis ou reçus sans parler de la piètre qualité des prestations de certains (beaucoup?!) d’établissements d’autres communautés… Nous semblons incapables d’établir un écosystème d’affaires communautaire. Pourquoi un comportement aussi stupide? Pourquoi agir de la sorte, c’est-à-dire à l’encontre de notre propre intérêt en tant que communauté noire?
Qui, parmi nous, n’a jamais consommé chez un “rebeu“, un “noich” ou je ne sais quel indo-pakistanais des produits périmés, abîmés ou défectueux mais a pourtant continué de fréquenter de tels commerces ; alors que si une entreprise appartenant à un noir avait fait la même chose nous nous serions jurés de ne jamais y remettre les pieds. Pourquoi sommes-nous si dur avec nos propres entreprises tandis que nous sommes beaucoup plus laxistes et compréhensifs avec les entreprises d’autres communautés?
Combien de temps allons-nous mettre avant de comprendre que la maitrise de notre économie est une condition sine qua non pour que nous accédions à la véritable auto-détermination communautaire? Il est grand temps pour nous de voir les choses comme elles sont et d’accepter la vérité. Si la coopération économique est notre point faible, si nous ne soutenons pas nos commerces/entreprises c’est parce que : 
  1. Nous nous souffrons (du moins beaucoup d’entre nous) d’un complexe d’infériorité vis-à-vis des autres communautés, et sommes sujet à la haine de nous-même
  2. Nous supportons mal la réussite d’un (ou de plusieurs) des nôtres 
  3. Nous pensons (inconsciemment ou non) que ce qui est blanc est meilleur
  4. Nous n’avons pas confiance les-uns envers les-autres
  5. Nous pensons que les Noirs ne savent pas comment faire fonctionner un business
  6. Nous ne voulons pas dépenser notre argent pour soutenir les nôtres
Voilà de quoi enrager, et faire baisser les bras à ceux d’entre nous dont l’amour pour notre communauté est le moins sincère. Mais nous autres afro-descendants déterminés à élever coûte que coûte l’homme et la femme d’ascendance africaine, nous autres inspiré par l’Unité, l’Auto-détermination, la Solidarité communautaire, la Coopération économique et le rapatriement (quand il est possible), n’aurons de cesse de conscientiser les afro-descendants lyonnais de tous bords et de tout mettre en oeuvre pour de inverser cette funeste tendance “by any means necessary” !!!
 
La vérité est dur à entendre, blessante, mais nous ne pouvons nous résoudre à s’apitoyer sur notre sort. On préfère, de loin, consacrer notre vie à la promotion de la loyauté communautaire, et à l’unité des nôtres, car sans cela, rien ne pourra s’améliorer. 
 
 
 
Contact: ojal.lyon@outlook.fr

LE CONCEPT D’INITIATIVE COMMUNAUTAIRE PAR L’ORGANISATION DE LA JEUNESSE AFRODESCENDANTE DE LYON

En arpentant les rues de la ville, et en analysant les possibilités qu’offre la situation lyonnaise mais aussi en observant le potentiel humain dont regorge la communauté afrodescendante, on peut remarquer que la situation socio-économique de cette communauté pourrait être meilleure sur plusieurs aspects.

C’est pour cette raison qu’à L’OJAL nous faisons la promotion de l’Initiative Communautaire, c’est-à-dire selon la définition du dictionnaire: de proposer, d’organiser le premier quelque chose, de faire quelque chose de soi-même, sans recourir à l’avis, au conseil de quelqu’un d’autre, et ce dans l’intérêt des membres de sa communauté.
Suivant le quatrième point du programme: la «Coopération Economique» par exemple, faire la promotion de l’entrepreneuriat afro en consommant en priorité chez un membre de la communauté est une forme d’initiative communautaire. Quand on dépense en masse chez les autres, comme nous le faisons à l’heure actuelle, sans qu’autant de dépenses soient faites dans notre propre communauté, celle-ci s’appauvrit.
Nous aimons nous plaindre de la mauvaise image et/ou représentation que les afrodescendants ont dans les médias occidentaux, mais à l’OJAL nous promouvons l’autodétermination : La création de médias qui correspondent à nos attentes et à nos réalités, est le genre d’initiative dont la communauté a besoin. Et certains s’activent à le faire ici même: chroniquebeautenoire.com par exemple.
L’éducation aussi est un élément majeur dans l’amélioration des conditions de vie de la communauté afrodescendante. Par exemple, l’enseignement de l’histoire glorieuse de l’Afrique et des communautés afrodescendantes aux plus jeunes est une initiative que chaque parent devrait opérer. La connaissance historique, scientifique et culturelle de soi va également de paire avec la revalorisation de l’esthétique afro naturel.
Un des ecueils majeurs à l’élévation de la communauté afrodescendante, est le manque d’unité entre les différentes composantes de la «mosaïque afro». Sur des critères issus de la colonisation et de la traite négrière transatlantique, nous sommes les plus enclins aux conflit, et bien souvent à cause d’un manque de connaissance du passé commun et du lien que nous avons entre nous. Des rencontres interculturelles pourraient être une initiative qui permettrait aux populations d’ascendance africaine de se connaître et de leur faire remarquer le lien qui les unit, et donc la nécéssité de l’unité des populations afro dans un projet commun.

C’est une liste d’exemples qui n’est évidemment pas exhaustive.
Il est important que les membres de notre communauté comprennnent l’urgence dans laquelle nous sommes; l’heure est au nationalisme de part et d’autre du globe, et le communautarisme est l’instrument dont les peuples disposent pour jouer dans le concert des Nations. L’unité des populations afro et leur autodétermination, par la solidarité communautaire et la coopération économique est la solution dont dispose notre communauté, le reste n’est qu’initiative individuelle. 
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Le lourd passé colonial des pays scandinaves dont on ne parle jamais


Des historiens suédois ont rouvert le chapitre sombre de l’histoire coloniale scandinave.


Le chemin diplomatique entre la Scandinavie et l’Afrique est pavé de bonnes intentions. Il constitue, malgré de nombreuses embûches, une des voies prioritaires de l’aide au développement. Parmi les pays qui s’investissent sur la scène humanitaire, la Suède et la Norvège figurent comme les plus volontaristes. Un sacerdoce qui traduit le progressisme des sociétés du nord de l’Europe et leur inclination à agir sur les territoires africains les plus instables. 
Mais le rapport entre les deux régions est bien loin d’être aussi vertueux qu’il n’y paraît. D’une part parce que les conséquences effectives de l’aide humanitaire dans les zones en crise du continent africain sont contrastées; d’autre part, car l’histoire de la Suède et de la Norvège est faite de colonisation et d’esclavage. 

Longtemps, les pays scandinaves ont occulté ce passé si dérangeant, polissant leur image de nations tolérantes en lutte constante contre l’oppression. Tout au plus, Stockholm et Oslo concédaient que leur histoire reflétait parfois une bien terne neutralité. Mais le miroir était déformant.

La Suède a la mémoire sélective: depuis les années 1950, plus aucun travail de recherche n’avait été mené sur le commerce des esclaves indique Africaisacountry. Une incongruité au regard de sa position centrale dans le commerce triangulaire. Certes, les navires partaient plus souvent de Grande-Bretagne ou de France, mais les chaînes en acier ou les barres de fer étaient fournies par le Royaume de Suède.

Les scandinaves se lancèrent aussi un temps dans la conquête du Nouveau Monde. Ils constituèrent des comptoirs dans les Antilles, mais également en Côte d’Or (actuel Ghana) avant de les revendre aux détenteurs des grands empires coloniaux. Pour l’historien Fredrik Thomasson, les Suédois ne faisaient pas preuve de plus d’humanisme que les autres:

«Je ne vois aucune différence entre la façon avec laquelle les esclaves étaient traités dans les colonies suédoises d’avec celle des autres colonies. La loi appliquée n’était pas celle en vigueur en métropole.»

Une réalité que le chercheur fut bien en peine de découvrir. Les archives nationales ne faisaient pas mention de la traite négrière dans les colonies suédoises et Thomasson dut se reporter sur des documents français. David Nilsson connut les mêmes difficultés: la participation de la Suède à la conférence de Berlin (novembre 1884 à février 1885) était complètement absente des ouvrages académiques suédois.

Pourtant, tous les pays scandinaves se rendirent dans la capitale allemande, afin de prendre part au «partage de l’Afrique». Chacun avait des intérêts stratégiques à défendre. En qui concerne la Suède, David Nilsson considère qu’ils étaient de quatre ordres: 

«Premièrement, la Suède avait peur d’être mise de côté, elle voulait s’assurer de jouer un rôle dans le concert des nations. Deuxièmement, elle voulait permettre à sa flotte commerciale, la deuxième au monde, d’avoir accès à l’Etat libre du Congo. Troisièmement, elle souscrivait à l’idée de propager la civilisation, qui était explicitement mentionnée dans les médias à l’époque. Et Quatrièmement, cela correspondait au désir du roi Oscar d’entretenir une relation plus étroite avec l’Allemagne.»


Même si les pays scandinaves furent des acteurs marginaux du colonialisme, la redécouverte de ce noir passé témoigne, pour l’historien Gunlög Fur, de la modestie qu’induit une plus grande coopération internationale. Fredrik Thomasson lui, penche pour une option plus cynique:

«Je pense que le climat intellectuel actuel correspond à un désir de faire partie de l’auto-flagellation postcoloniale. A moins d’avoir une faute coloniale à expier vous ne pouvez prétendre faire partie du camp des grandes puissances.»



Source : Africaisacountry