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5 révoltes d’africains à bord de navires négriers autres que celle de la Amistad

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Les Noirs étant éparpillés dans le monde entier, la majorité d’entre nous avons reçu une éducation issue d’institutions eurocentrées. Ainsi beaucoup parmi nous peuvent penser que nos ancêtres africains étaient complètement soumis à bord des bateaux négriers les déportant vers les Amériques, à l’époque de la traite transatlantique. C’est loin de la vérité!!!
La vérité, c’est qu’environ 15 à 20 % des navires qui quittèrent l’Afrique n’arrivèrent jamais au “nouveau monde“. Des milliers de navires furent sous le contrôle des africains fait captifs à bord. Au cours de certaines de ces prise de contrôle, ces Africains, qui étaient parfois guerriers, se révoltèrent et tuèrent tous les blancs de ces navires. Certains de ces navires furent ramené en Afrique par les hommes, des milliers d’autres navires disparurent en mer. 
Voici 5 grands exemples de ces révoltes:

La révolte du Créole:


Le 27 Octobre 184, le navire, le Créole navigua en provenance de Richmond, avec 135 africains à fond de cale, à destination de la Nouvelle-Orléans. À bord se trouvait Madison Washington, qui avait échappé à l’esclavage au Canada en 1840 à l’âge de 25 ans, mais qui fut ensuite capturé et vendu lorsqu’il retourna en Virginie à la recherche de sa femme Susan.

Sans que Washington ne le sache, Susan faisait parti des captifs à bord du Créole. Susan avait été considéré comme la fidèle servante de sa maîtresse, et voyagea dans des endroits comme White Sulphur Springs et Norfolk en vacance. Elle fut vendue parce que sa maîtresse croyait qu’elle savait où Washington s’était échappé et qu’elle refusait de le révéler.

Durant le voyage, pas moins de 14 africains se libérèrent de leurs entraves, dans la cale à l’avant du navire. Ils attendirent le bon moment pour prendre agir,avançant vert le pont de quart, ramassant des armes. Les officiers et l’équipage furent rapidement submergés par l’attaque surprise. Washington aurait “plongé dans [la lutte] sans se soucier de sa propre vie ou de sa sécurité“. Washington et les hommes matraquèrent certains des membres de l’équipage à mort et libérèrent le reste des captifs. Les armes chargées, les Africains prirent le commandement du Créole avec Washington comme capitaine. Il exigea que le navire soit dirigé en territoire britannique, qui à l’époque avait déjà abandonné l’esclavage.
Sur le bateau, les femmes captives étaient gardées dans un autre quartier que les hommes, de sorte que ce ne fut qu’après que Susan fut libérée de ses entraves et qu’elle vit son mari à bord du Créole. Les deux auraient couru l’un vers l’autre, s’étreignant en pleurant comme ils pleuraient à chaude larmes tandis que leurs compatriotes survivants les applaudirent.

Le Créole arriva plus tard à Nassau, New Providence, où ils furent tous remis en liberté par les autorités britanniques.




La révolte du Little George:


En Juin 1730 le Capitaine George Scott du navire Little George navigua de la côte Guinéenne pour Rhode Island, avec une “cargaison” de quelque 96 Africains capturés. Plusieurs jours après le début du voyage, plusieurs africains se libérèrent de leurs fers et attaquèrent l’équipage blanc. En utilisant les armes saisies sur le navire, les Africains tuèrent trois des gardes qui se trouvaient sur le pont. Le Capitaine Scott et son équipage essayèrent de se battre, mais furent humiliés et forcés d’aller la cabine où ils furent emprisonnés par les Africains.

Pendant plusieurs jours, les Africains contrôlèrent le navire et réussirent à naviguer de nouveau pour la rivièreSierra Leone, un estuaire de l’océan Atlantique. Après avoir accosté, les Africains abandonnèrent le capitaine, l’équipage et le navire.

Scott relate l’incident:

«Moi, George Scott, maître de la corvette le Little George, appartenant à Rhode Island; a navigué depuis les îles Bonnana sur la côte de Guinée, le premier de Juin 1730 ayant à son bord quatre-vingt seize esclaves africains. Le 6 du même mois à quatre heure et demi passée du matin, étant à environ 100 lieues de la terre, les hommes sont sortis de leurs fers, et se frayant un chemin à travers la cloison du pont, ont tué les sentinelles : le Docteur John Harris, Jonathan Ebens Cooper, et le marin Thomas Ham; qui étaient, probablement tous endormis. Etant alors dans ma cabine, j’ai entendu le bruit sur le pont (ils ont jeté les sentinelles par-dessus bord), j’ai pris directement mon pistolet, et ai tiré le le auvent qui était à l’arrière, ce qui a fait que tous les esclaves africains qui étaient à l’avant couraient en liberté, sauf un ou deux hommes (qui semblaient rire de la lâcheté des autres, et nous défiaient, étant seulement 4 hommes et un garçon) qui jetèrent les auvents, et nous tinrent confinés dans la cabine, en passant par l’échelle pour nous voir …».


La révolte des captifs de l’île de Gorée


En 1764, le Capitaine George Faggot, commandant d’un navire de New London dans le Connecticut, et son équipage connurent un sort funeste en essayant de quitter le Sénégal avec des captifs africains . 

Selon un rapport, après que le capitaine n’ai acheté les captifs africains sur l’île de Gorée à Dakar, un soulèvement suivie quelques heures plus tard. Comme le navire était encore amarré dans la nuit, les Africains réussirent à se libérer des chaînes et des fers, attaquèrent par la suite le capitaine et son équipage. Le Africains auraient utilisé des gros morceaux de bois et d’autres matériaux trouvés sur le navire et matraqué le capitaine et membres de son équipage à mort. 

Après le massacre des négriers blancs, les Africains quittèrent le navire et a disparurent dans la nuit.


La révolte au large de Cape Coast:


En 1747, un navire commandé par le capitaine Bears subit une révolte en Afrique de l’Ouest. Lors de son départ de la rive du château de Cape Coast au Ghana, des centaines de captifs africains combattirent le capitaine et l’équipage qui tentaient de rejoindre les Caraïbes.

Après avoir désarmé par la force les négriers, les Africains s’engagèrent dans une courte bataille, tuant le capitaine et tous les membres d’équipage, à l’exception de deux hommes, qui plongèrent et regagnèrent la riva à la nage.

L’incident fut relaté dans les journaux: 

“Par une lettre en provenance des côtes de Guinée, via la Barbade, en date du 14 Janvier dernier, nous avons avis, que le capitaine Bears dans un navire appartenant à Rhode Island, étant au large de Cape Coast Castle avec un Nombre d’esclaves africains, et une quantité considérable de poussière d’or à bord; ces Africains ont trouvé une occasion de se révolter contre le capitaine et les hommes, et tuant ledit Maître et tout l’équipage, à l’exception des deux maîtres [lieutenant] , qui en sautant par dessus bord et en nageant vers la rive ont sauvé leur vie.”

Le Africains seraient retournés à terre et on ne revit plus jamais le navire.




Le massacre du Capitaine John Major et de son équipage:



En 1732, le capitaine John Major de Portsmouth, alors sur la côte de Guinée, fut tué avec tous ses membres de l’équipage.

Selon des sources, peu de temps après que Major ne s’éloigne de la rive pour se diriger vers les Amériques avec 100 africains captifs à bord du navire, 50 des Africains prirent d’assaut sa cabine. Les captifs auraient rompu les chaînes à quelques minutes du début du voyage. Ils massacrèrent le capitaine alors qu’ils avaient déjà été tués le reste de l’équipage avec des fusils, des haches, épée et d’autres armes qu’ils avaient prises aux blancs.

Une personne connue sous le nom de Carroll, affirma qu’une insurrection des esclaves éclata à bord d’un navire du New Hampshire commandé par le capitaine John Majors, qui, selon lui “a été traîtreusement assassiné, et son navire et sa cargaison saisis par les Noirs.” Les Africains dépouillèrent le vaisseau de son gréement et des voiles, les autres furent libérés des cales, il saisirent à la fois la goélette et sa cargaison, puis abandonnèrent le navire.


Source

Traduction #TeamOjal



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